Mardi 28 mars, GREVE !

La jeunesse de France est à l’avant-garde d’une lutte à étendre.

Le gouvernement actuel initie les premières étapes de la précarisation générale du travail qu’exige le libéralisme et l’évolution qu’on prétend naturelle de l’économie.

Au Contrat Première Embauche et Contrat Nouvelle Embauche qui légalisent le licenciement abusif, s’ajoute la loi d’égalité des chances : fin de l’obligation scolaire à 16 ans et apprentissage à 14 ans, travail de nuit des jeunes à partir de 15 ans.

LE MARDI 28 MARS SERA UNE GREVE GENERALE POUR LE RETRAIT DES CONTRATS PRECAIRES
ET LA LOI DE « L’INEGALITE » DES CHANCES.

Les universités et les lycées sont occupés, des chômeurs et des salariés, précaires ou non, les rejoignent dans les assemblées générales. Aux assemblées générales étudiantes et lycéennes commencent à s’ajouter des assemblées de lutte pour envisager la critique plus profonde de notre économie.

La lutte trouvera peut-être bientôt son extension vers de nouveaux projets et de nouvelles critiques. La question du salariat, de l’organisation du travail et de l’exploitation est au centre de ce combat naissant.

La jeunesse de France porte avec elle aujourd’hui un espoir, il nous appartient de la rejoindre pour construire avec elle d'ores et déjà un autre futur.

LA CGT SE JOINT A CET ELAN ET L’ENCOURAGE.

Préavis de grève déposé pour le CASVP de 1 heure à 24 heures

MANIFESTATION REGIONALE UNITAIRE

PLACE D’ITALIE – BASTILLE – REPUBLIQUE

Rassemblement des agents du CASVP
au local syndical CGT-CASVP
23/25, rue Bobillot 75013 à 14h00
Métro Porte d’Italie (sortie grand écran)

● Harcèlement STOP !


Un collectif de lutte contre le harcèlement au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris existe depuis 2002 au syndicat CGT du CASVP.
Il tente d’apporter des réponses et des solutions aux agents victimes de harcèlement dans les établissements.



Retrait du Cpe : tous le 18 mars, ensemble c’est possible !

Si la pression se poursuit et s’accroît, nous pouvons faire céder le gouvernement !

Le Cpe est un recul pour tous les salariés.

Le Cpe est un pas vers une précarité imposée aux jeunes, puis à toutes et tous. Il complète le Cne instauré en juillet pour les entreprises de moins de vingt salariés. Il prépare la mise en œuvre du “ contrat unique de travail ” que le Medef appelle à substituer au contrat à durée indéterminée.

- jeunesse stigmatisée

- précarité accentuée

- contrats de travail fragilisés

- salariés bâillonnés

- garanties collectives menacées

Le gouvernement en difficulté

Depuis fin janvier, le rejet du Cpe grandit parmi les jeunes, les salariés, les retraités et les chômeurs.

La côte de popularité du Premier Ministre s’effondre.

L’ampleur des manifestations du 7 mars, le nombre de mobilisations de lycéens et d’étudiants plongent le gouvernement dans l’embarras.

La proposition formulée par Dominique de Villepin d’ouvrir des discussions avec les syndicats pour instaurer des mesures d’accompagnement social du Cpe témoigne de la difficulté dans laquelle s’est mis le gouvernement.

Seul le retrait du Cpe est à l’ordre du jour.

C’est sur cet objectif que se poursuit, après la journée nationale d’actions du 7 mars, l’unité des confédérations de salariés, des syndicats lycéens et étudiants.

Pour la Cgt, les discussions et négociations à engager ne portent pas sur d’éventuelles compensations à une généralisation de la précarité, mais sur des dispositions garantissant une plus grande stabilité dans le travail et dans la vie. Autant de revendications concrètes pour alimenter l’ambition d’une véritable “ Sécurité sociale professionnelle ” pour tous les salariés, du privé comme du public, des petites comme des grandes entreprises.

Le rassemblement et les mobilisations doivent se poursuivre et s’amplifier. Le Cpe est une disposition antisociale et un recul de société. Le gouvernement doit retirer la loi.

Après les manifestations du mardi 7 mars, après celles des lycéens et des étudiants avec les syndicats de salariés du jeudi 16 mars, une nouvelle action est organisée :

pour le retrait du Cpe

à l’appel de tous les syndicats (Cgt, Cfdt, Fo, Cftc, Cfe-Cgc, Unsa, Fsu, Solidaires) et de tous les syndicats d’étudiants et de lycéens (Unef, Unl, Fidl).

Tous ensemble, salariés, jeunes et anciens, lycéens, étudiants, retraités, chômeurs, familles, manifestons le samedi 18 mars à 14h30 de Denfert à Nation.

Agents du CASVP, tous derrière la camionnette de la CGT PARIS (en tête de la manifestation juste après les étudiants et les lycéens).