EHPAD de Bondy, la mobilisation continue !

A BONDY, LA MALTRAITANCE DES PERSONNELS DOIT CESSER !

Le « patron » administratif a bien entendu les revendications et le malaise ambiant parmi les personnels de l’établissement.

De ce constat, le même patron tire une conclusion simple et peu coûteuse : tout va bien en terme de postes et la venue d’une nouvelle directrice adjointe pourrait être l’occasion de réfléchir à une nouvelle organisation du travail !

L’administration souligne : « La création de postes de personnels soignants supplémentaires n’est pas possible dans le cadre du financement actuellement accordé par la DASS » (Compte-rendu de l’audience syndicale du 19 septembre 2006).

La réponse du patron se limite donc à un principe simple : « on va en parler, mais on ne va rien faire ».

Les personnels n’ont pas à faire les frais de la faiblesse d’une politique qui s’appuie sur la réglementation pour faire peser l’insupportable sur eux.

Peu nous importe de savoir qui paye ou ne paye pas, il nous importe de savoir ce que l’employeur peut répondre à la souffrance, au désarroi des personnels et au dénuement du service.

Le refrain habituel : « C’est pas moi, c’est l’Etat », résonne de plus en plus comme une excuse inacceptable pour ne rien faire.

La Mairie nous signifie qu’elle n’entend pas mettre un sou de sa poche pour améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes à Paris.

Cette politique donne carte blanche à la direction qui entend faire peser les responsabilités et les conséquences d’une gestion au rabais sur le personnel et les résidants. Depuis le début du mouvement social, il y a une semaine, la direction s’est éclipsée des yeux des salariés. Ni le Maire de Paris, ni ses Adjointes n’ont donné une suite au courrier qui leur a été adressé par la CGT en date du 19 septembre 2006.

En date du 22 septembre dernier un agent a été agressé par une personne extérieure à l’établissement, la direction trop occupée à rester invisible ne daigne pas s’enquérir de l’état de santé de notre collègue. Le mépris continue.

LA SITUATION NE PEUT PLUS EN RESTER LA,
LA MOBILISATION CONTINUE !
ASSEMBLEE GENERALE
le vendredi 29 septembre à 13 heures 30.