Situation bloquée à Bondy !

La CGT maintient son appel à la grève
pour le jeudi 21 septembre 2006

COMPTE RENDU D’AUDIENCE du LUNDI 19 SEPTEMBRE 2006
avec LA DIRECTION GENERALE du CASVP
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Suite au préavis de grève déposé par la CGT à la " résidence Arthur Groussier " pour le jeudi 21 septembre 2006, une délégation du personnel a été reçue à Diderot le mardi 19 septembre 2006 à 10 heures par la Direction Générale.
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La CGT a constaté que la Directrice de la résidence Arthur Groussier n’était pas présente. C’est regrettable !
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Le préavis de grève porte sur plusieurs problèmes constatés à la résidence " Arthur Groussier " et notamment sur l’amélioration immédiate de leurs conditions de travail actuelles :
- arrêt immédiat des pressions de la Direction ;
- arrêt immédiat de relations hiérarchiques basées sur la suspicion ;
- embauche immédiate de personnels supplémentaires ;
- ouverture immédiate de négociations sur l’organisation du travail à partir de la définition des fonctions, des compétences et des responsabilités dans chaque grade et chaque service (administratif, ouvrier, hôtellerie, soignant) et d’un état des lieux sur les moyens mis en place actuellement.

UN MALAISE SOCIAL EST RECONNU A BONDY

La Direction Générale reconnaît le malaise existant, la difficulté d’organisation du travail, le manque d’effectif, la souffrance et l’usure des personnels mais elle n’apporte aucune solution.
Pire, la responsabilité de la direction locale n’est même pas engagée au plus petit niveau…
La démarche qualité engagée par la formation " humanitude " ou l’application du projet social (mise en place du service hôtellerie) tend à la culpabilisation du personnel car les moyens nécessaires ne sont pas à la hauteur. Cette démarche qualité rend les conditions de travail des agents encore plus difficiles.
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Leur bonne volonté et leur conscience professionnelle ne suffisent plus pour mener à bien leurs missions. Les agents viennent travailler à reculons…
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La CGT dénonce le comportement de la Direction locale et sa manière d’agir : multiplication des procédures, pressions psychologiques pour obtenir systématiquement des écrits alors qu’il existe des dossiers de soins, remontrances sur l’absentéisme, suspicions systématiques à chaque petit incident…
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Les statuts ne sont plus respectées, la polyvalence tend à devenir la norme.
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Face à la psychorigidité de la Direction locale, les personnels se sentent maltraités, humiliés et non respectés dans l’exercice de leurs missions.
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Les agents soutenus par la CGT sont donc déterminés à se battre pour obtenir une légitime reconnaissance de leur travail auprès des personnes âgées.
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EFFECTIFS
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La Direction Générale admet l’insuffisance des effectifs dans toutes les résidences du CASVP, mais se retranche derrière les quotas fixés par la DDASS qui ne permettraient pas la création de postes supplémentaires.
La seule solution apportée par la Direction, est le recrutement au 1er octobre d’un cadre supérieur de santé (il ne s’agit pas d’une création de poste) et la création d’un poste d’ouvrier professionnel cuisinier au 1er janvier 2007.
La CGT note que cette réponse est totalement insuffisante et totalement déconnectée des réalités de terrain.
En effet, nous constatons que deux soignants voire un seul doivent souvent " gérer " un étage de 30 résidants grabataires. Cela relève ni plus ni moins de la maltraitance institutionnelle pour laquelle des mesures d’urgence de recrutement s’imposent.
Concernant l’équipe hôtelière, un seul agent doit gérer un étage ou deux (linge et ménage).
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Suite à ce constat, nous demandons aux élus de la Ville de Paris de débloquer des fonds en conséquence afin de pallier à ce manque.
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L’insécurité et le mal être des agents viennent se rajouter à la suspicion de la Direction et cela ne peut plus durer….
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Pour la CGT, la directrice doit maintenant changer radicalement son attitude pour redonner la confiance et la sérénité aux personnels et dans l’établissement.
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RASSEMBLEMENT JEUDI 21 SEPTEMBRE A 12H
devant la résidence