● Statut des agents sociaux du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris

CENTRE D'ACTION SOCIALE DE LA VILLE DE PARIS
DÉLIBÉRATION N° 179 CONSEIL D'ADMINISTRATION SÉANCE DU 20 DÉCEMBRE 2007
modifiée par la délibération 73 du 12/07/2010 et 60 du 28/06/2012

Statut du corps des aides soignants du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris

CONSEIL D'ADMINISTRATION
DELIBERATION N° 180 SEANCE DU 20 DECEMBRE 2007

OBJET : Statut particulier du corps des aides soignants du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.

200 € net pour tous !

Pour mettre fin à toutes les polémiques
NOUS AVONS BIEN OBTENU UNE PRIME DE 200 € NET.
(229 € BRUT pour les titulaires et 236 € BRUT pour les non titulaires).

- Cette prime sera versée sur la feuille de paie de janvier 2008, aux agents titulaires, non titulaires (contractuels, vacataires sur poste permanent, emplois aidés…°)
- Cette prime sera versée dans le cadre de l'APS (allocation prévoyance santé) à tous les agents "couverts" ou non par une mutuelle.
- Les agents devront dans les 6 mois après le versement produire une attestation d'adhésion à une complémentaire santé de leur choix afin de conserver le bénéfice de cette prime.
- Il n'y a aucun plafond de ressources fixé et les actuels bénéficiaires de l'APS pourront aussi percevoir les 200 euros en plus de l'APS actuelle..
- Le montant de cette prime, reconduite chaque année, sera négociable.

Les agents du CASVP sont évidemment concernés par les 200 euros, la décision du conseil municipal du 18 décembre 2007 sera transposée au conseil d'administration du CASVP le 20 décembre 2007 (procédure habituelle, le CASVP étant une administration autonome).

CE RESULTAT EST LE FRUIT D'UNE MOBILISATION IMPORTANTE
DES MILITANTS DE LA CGT.

La CGT demandera l’amélioration du dispositif. Pour l’obtenir il faudra, comme cette année, ne pas hésiter à se mobiliser.

* En ce qui concerne la communication de la CFTC sur la messagerie de la Ville, elle n'est pas responsable. C'est désolant. Ce syndicat milite pour la fin des 35 heures et il ne le cache pas (page 3 de sa communication du 14 12 2007), il revendique clairement une loi qui permette à chacun de racheter tous les JRTT. Autrement dit c'est la fin des 35 heures et une hypothèque sur l'augmentation des salaires dans la fonction publique.

INACCEPTABLE !

CHRONIQUE DE L’EMPLOI JETABLE AU CASVP

LEUR ORDRE EST UN DESORDRE.

Au terme d’une visite-excursion musicale et militante à la Direction Générale du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris, 5, bd Diderot, la CGT a obtenu satisfaction.

Une salariée du CASVP, présente depuis 1995 après stage AFIP, CES puis embauche en contractuelle en 1997, devait être appelée à déguerpir pour faire son nouveau parcours d’insertion en repassant par la case chômage.

En effet, ayant tenté de présenter un dossier de recrutement sans concours, sa demande a été rejetée en « présélection » sur la base de l’évaluation de sa « motivation ».

Le patronat et ceux qui le servent sont de plus en plus la caricature d’eux-mêmes. Des personnes érigées pour la circonstance en « jury souverain » se croient autorisées à décréter le droit de travailler ou de se retrouver exclu sur la base de leur posture d’autorité.

Notre collègue, agent d’entretien depuis 12 ans dans notre administration pourra finalement se présenter à ce jury pour ce recrutement.

Une équipe militante a du s’autoriser aujourd’hui, une intrusion vers les 12 heures, mégaphone, sono, musique militante, tractage, négociation impromptue et forcée avec la Direction des Ressources Humaines.

En perturbant l’ordre des choses et du travail, nous tenons à sensibiliser sur la vraie nature de l’ordre établi : celle d’un désordre profond qui affecte au quotidien les salariés, précaires comme titulaires.
En effet, le pouvoir maintien en précarité des salariés facilement malléables et cherche à culpabiliser les autres d’avoir un statut dont la remise en question serait une « justice ».


La perturbation de cet ordre-désordre va s’avérer de plus en plus nécessaire pour rendre manifeste la réalité profondément cynique de ce système.

Nous remercions vivement nos collègues pour l’accueil toujours chaleureux qu’ils nous font dans ces moments. Nous vous disons à bientôt.

Nous remercions également tous les collègues signataires de la carte-pétition pour le maintien de Richard Chudzinski, autre précaire, même combat.

NON, A L’EMPLOI PRECAIRE
ET AUX CONTRATS DE TRAVAIL JETABLES !

► Respect de la dignité des travailleurs ;
► Respect des droits des travailleurs ;
► Droit pour tous les travailleurs du CASVP à une vie décente, grâce au fruit de leur travail ;
► Reconnaissance par la Mairie de Paris des qualifications et de l’expérience professionnelle…

Actuellement au CASVP, trop de contractuels, d’agents en contrat d’avenir, de vacataires sont jetés après usage.

LE MAIRE DE PARIS
ET LA DIRECTION DU CASVP
DOIVENT NEGOCIER !


La CGT demande à Mr DELANOE de mettre en place au CASVP un plan de résorption de l’emploi précaire :

► titularisation de tous les contractuels en poste depuis plus d’un an ;
► réception de chaque agent en fin de contrat pour proposer une solution ;
► requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;
► abolition du recours à la vacation en créant des postes de titulaires.

La CGT est clairement opposée au libéralisme, fut-il déguisé, et à la précarité sous toutes ses formes. Nous le démontrons au quotidien.

Pour croire en l’avenir d’une société à visage humain, La CGT revendique une sécurisation du parcours professionnel des agents, ainsi que la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.

CHRONIQUE DE L’EMPLOI JETABLE

Une salariée se voit contrainte de quitter son emploi après 12 ans de présence !

Elle entre au CAS en 1995 en stage AFIP, (on se souvient de ce mirifique statut qui coûtait 11 francs de l’heure à l’employeur), passe en CES et devient contractuelle en 1997.

Elle postule au recrutement sans concours et, voyez vous ça, elle voit son dossier refusé.

Après 12 ans, une satisfaction donnée à tout instant dans son travail comme agent d’entretien, un jury souverain, considère que sa place est à l’ANPE.

Ces conduites de provocation exercées par des membres du jury ne sont pas admissibles et doivent susciter la plus énergique riposte. On découvre ici la posture de maîtres de maison qui évaluent la légitimité des personnels de ménage à gagner leur vie ou à se retrouver dans l’assistance et le chômage.

Nous sommes intervenus ce jour, dans les locaux de la Direction du CASVP afin de manifester notre refus et notre solidarité.

D’ores et déjà, la Direction Générale a revu sa copie, et doit maintenant prendre ses responsabilités pour que ce contractuel comme tant d’autres ne soit pas exclus.

Salariés, collègues, ces attitudes sont une menace
et une insulte contre le monde du travail.
Soutenez notre action pour la défense des précaires !

Assistants Socio-Educatifs de la DASES et du CASVP

POUR UNE REVALORISATION DES PRIMES
Mobilisation le mardi 29 janvier 2008 !

Les assistants socio-éducatifs de la DASES et du CASVP, réunis en A.G. le 7 décembre 2007, ont décidé de se mobiliser le mardi 29 janvier 2008 afin d’obtenir une augmentation conséquente de leurs primes et indemnités.

- Notre diplôme (BAC+3) n’est toujours pas reconnu et notre salaire reste encore aligné aux grilles d’un Bac+2.
- Nos primes et indemnités sont très inférieures à celles des autres agents de catégorie B.
- Les montants versés sont très éloignés des taux auxquels nous pourrions prétendre.
- Nous constatons que nos collègues, les assistants socio-éducatifs d’autres départements limitrophes, perçoivent des taux de primes très supérieurs.

Côté revenus, pas grande chose ne bouge, mais nos conditions de travail et les exigences de technicité ont évolué à la vitesse grand V : détresse sociale des usagers ; dispositifs sociaux bloqués ne pouvant pas répondre à la demande (logement ! travail !...) ; empilement de lois et de règlements….

Si la reconnaissance de notre diplôme est de la compétence du gouvernement, la responsabilité de notre régime indemnitaire est strictement municipale.

Nous voulons que la Mairie de Paris ouvre enfin de véritables négociations en vue d’une revalorisation de nos primes et indemnités à la hauteur de nos fonctions :

- L’application du taux maximum en ce qui concerne l’indemnité d’exercice de mission pour les ASE et ASP ;
- Une revalorisation conséquente de l’IFRSTS avec un minimum d’attribution garanti pour tous de 300 euros mensuels et l’application du coefficient multiplicateur de 5.
- L’attribution de l’indemnité communale.

Si d’ici le mardi 29 janvier il n’y a pas de négociations et de réponses positives à ces demandes, nous avons décidé, lors de l’Assemblée Générale

A L’UNANIMITE DES AGENTS PRESENTS,


D’APPELER À LA GRÈVE LA MATINEE DU 29 JANVIER 2008 AVEC RASSEMBLEMENT A 11H00 DEVANT L’HOTEL DE VILLE.


LE POINT SUR LE REGIME INDEMNITAIRE DU CORPS DES ASSISTANTS SOCIO-EDUCATIFS
(CASVP* / DASES)


* Pour les AS du CASVP exerçant en EHPAD (résidences santé), CHRS et CHU, le régime indemnitaire est différent. Il est calé sur les collègues de la Fonction Publique Hospitalière (indemnité de sujétion spéciale + prime de service) + indemnité d’exercice de mission.

Actuellement le régime indemnitaire (primes et indemnités) des assistants socio-éducatifs exerçant à la DASES ou au CASVP est composé de deux indemnités :

1) I.F.R.S.T.S. (code paie 605) Indemnité Forfaitaire Représentative de Sujétions et de Travaux Supplémentaires

Les agents du corps des assistants socio-éducatifs perçoivent l'indemnité forfaitaire représentative de sujétions et de travaux supplémentaires instituée par le décret n° 2002-1105 du 30 août 2002.

Les montants de référence annuels de l'indemnité forfaitaire représentative de sujétions et de travaux supplémentaires attribués aux personnels des corps des conseillers techniques de service social et d'assistants de service social sont fixés ainsi qu'il suit :

- conseiller technique de service social : 1 300 EUR ;
- assistant de service social principal : 1 050 EUR ;
- assistant de service social : 950 EUR.


L’IFRSTS est calculée en appliquant au montant de référence annuel fixé en fonction du grade de l’agent, un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5.

Taux actuellement versé à la DASES (le taux versé au CASVP est à peine plus élevé) :

2007

Montant de
référence
ASE 950
ASP 1050
CSE 1300

Coefficient
multiplicateur
ASE 2,51
ASP 3,08
CSE 4,50

Montant annuel moyen
ASE 2384
ASP 3234
CSE 5850

Le montant des attributions individuelles ne peut excéder 5 fois le montant de référence annuel attaché au grade de l'agent.

Les attributions individuelles sont modulées pour tenir compte des sujétions aux-quelles les agents sont appelés à faire face dans l’exercice de leurs fonctions, des travaux supplémentaires effectués, des responsabilités exercées, de l’affectation géographique et de la manière de servir.

CONSTAT SUR LE VERSEMENT DE L’I.F.R.S.T.S. :

Le montant actuellement versé aux A.S. est très loin du montant qu’il est juridiquement possible de verser :

Montant de
référence
ASE 950
ASP 1050
CSE 1300

Coefficient
multiplicateur
ASE 5
ASP 5
CSE 5

Montant annuel possible
ASE 4750
ASP 5250
CSE 6500

2) I.E.M.P. (code paie 508) Indemnité d’Exercice des Missions des Préfectures

Les agents du corps des assistants socio-éducatifs perçoivent l’Indemnité d’Exercice des Missions des Préfectures instituée par le décret n° 97 1223 du 26 décembre 1997.

Taux de base :
- conseiller socio-éducatif : 1 372€
- assistant socio-éducatif : 1 250€

L'attribution est affectée d'un coefficient multiplicateur compris entre 0,80 et 3.

De janvier à novembre, versement mensuel de 1/12ème de 0.80 du montant annuel de référence. Solde en décembre.

A la DASES, le coefficient de modulation varierait de 0,80 à 1.
Nous constatons qu’il se rapproche le plus souvent de 0,80 pour les nouveaux agents.

CONSTAT SUR LE VERSEMENT DE l’I.E.M.P. :

Le montant actuellement versé aux A.S.E. est très loin du montant qu’il est juridiquement possible de verser.

Montant de référence
ASE 1250
CSE 1372

Coefficient
multiplicateur
ASE 3
CSE 3

Montant annuel possible
ASE 3750
CSE 4116

LES CONCLUSIONS

Il est donc tout à fait justifié que nous revendiquions une augmentation conséquente de nos primes et que la Mairie de Paris applique les taux multiplicateurs maximums.

Par ailleurs, nous pouvons bénéficier de l’indemnité communale comme nos collègues administratifs, si l’exécutif parisien le décide en délibérant sur la question.


NOUS NE POUVONS PLUS ETRE A LA REMORQUE
DE LA CATEGORIE B
EN CE QUI CONCERNE LES PRIMES ET LES INDEMNITES.


Le préavis de grève demandant l’ouverture de négociations sur ces revendications vient d’être envoyé au Maire de Paris (voir encadré). Si elles ne sont pas prises en compte, il est nécessaire et indispensable que nous nous mobilisions, toutes et tous, le mardi 29 janvier 2008 à 10H00 devant l’Hôtel de Ville.

Faîtes circuler ce tract à vos collègues, discutez de vos rémunérations dans les services, échanger vos bulletins de salaire.

La demande est unanime :

Il est urgent que le Maire de Paris reconnaisse à sa juste valeur nos qualifications et augmente le montant de nos primes.

(Extraits du préavis de grève déposé le 17 décembre 2007)

Nous déposons un préavis de grève (DASES, CASVP) pour le mardi 29 janvier 2008, conformément au 3ème alinéa de l’article 3 de la loi n° 777 du 31 Juillet 1963.

Sous réserve d’une solution satisfaisant pour les assistants socio-éducatifs concernés intervenue dans le cadre de négociation préalable ou de concertation prévue par la circulaire n° 2 du 4 août 1981, ce préavis de grève prendra effet le mardi 29 janvier 2008 à 0 heures….

Les assistants socio-éducatifs sont très qualifiés (bac+3), mais non reconnus.
- Les primes et indemnités qui leurs sont versées sont actuellement très inférieures aux primes des autres agents de catégorie B.
- Les montants versés sont actuellement très éloignés des taux maximums auxquels ils pourraient prétendre.
- D’autre part, les assistants socio-éducatifs constatent que leurs collègues des départements limitrophes perçoivent des taux de primes très supérieurs.

Nous renouvelons la volonté des assistants socio-éducatifs, de voir s’ouvrir de véritables négociations en vue du règle-ment des revendications portées par l’action de ces personnels à savoir :

- L’application du taux maximum en ce qui concerne l’indemnité d’exercice de mission pour les ASE et ASP ;
- Une revalorisation conséquente de l’IFRSTS avec un minimum d’attribution garanti pour tous de 300 euros mensuels et l’application du coefficient multiplicateur de 5.
- L’attribution de l’indemnité communale.

Dans l’attente, recevez, Monsieur le Maire, nos salutations syndicales.


Union Syndicale des Fonctionnaires
et des Salariés des Services Publics Territoriaux de Paris
(actifs et retraités)
Bourse du Travail 3 Rue du Château d'Eau 75010 PARIS
 01.44.52.77.05- Fax : 01.44.52.77.29
CGT.Syndicat@paris.fr

CGT-CASVP
01 53 80 97 60 - Fax 01 53 62 94 25
cgt-casvp.syndicat@paris.fr

CGT- DASES  01.44.52.77.05- Fax : 01.44.52.77.29

200 € net pour tous, c'est acquis !

Il ne faut jamais baisser les bras.

Nous avons demandé le retrait du projet de transposition du décret gouvernemental visant à grignoter la réduction du temps de travail et à nous faire travailler plus pour gagner moins.
NOUS L’AVONS OBTENU.

Nous avons demandé que face à la situation d’urgence sociale d’un grand nombre d’agents, le Maire de Paris accorde une prime de 500 €.
NOUS AVONS OBTENU
UNE PRIME DE 200 € NET.
(229 € BRUT pour les titulaires et 236 € BRUT pour les non titulaires).

- Cette prime sera versée sur la feuille de paie de janvier 2008.
- Elle sera versée aux agents titulaires, non titulaires (contractuels, vacataires sur poste permanent, emplois aidés, femmes de ménage à plus d’un mi-temps, ASSMAT…).
- Le montant de cette prime, reconduite chaque année, sera négociable.
CE RESULTAT EST LE FRUIT D'UNE MOBILISATION IMPORTANTE DES MILITANTS DE LA CGT.

Les organisations syndicales demanderont l’amélioration du dispositif.
Pour l’obtenir il faudra, comme cette année, ne pas hésiter à se mobiliser.

500 € POUR TOUTES ET TOUS ! MOBILISATION IMMEDIATE LE 13 DECEMBRE 2007


Hôtel de Ville

le 13 Décembre 2007
à partir de 10 heures




NON A LA CASSE DES JRTT !


La CGT-CASVP dans sa déclaration faite au CTP du 7 décembre 2007 a proposé la création d’une prime de fin d'année de 500€ pour tous.
Madame Gisèle STIEVENARD, Adjointe au Maire de Paris chargée de l'aide sociale, Présidente du CTP nous a fait savoir que cette question sera examinée lors de la réunion du Conseil Municipal les 17 et 18 décembre 2007.
Le 6 décembre 2007, lors du CSAP, l'Union Syndicale CGT des syndicats de la Ville de Paris soutenue par les syndicats FO et Supap-FSU a fait la même demande.

Mr DELANOE, peut décider :

500 EUROS
de prime exceptionnelle de fin d’année,
tout de suite, pour tous les agents.
LA VILLE peut financièrement
satisfaire cette demande.

ELLE EN A LES MOYENS.

NON, le rachat de JRTT ne peut régler la perte de pouvoir d’achat ….. A quand la revente de congés annuels

* La revalorisation du point d’indice reste la seule mesure acceptable pour nos revalorisations salariales.

* La responsabilité du Maire de PARIS en matière de perte de pouvoir d’achat peut s’exprimer par l’octroi de cette prime.

* Nous disons NON à la division des salariés en fonction de leurs catégories professionnelles.

* Les salariés restent demandeurs d’un 13ème mois.

Pour la CGT, la très forte augmentation du coût de la vie à Paris (loyers inabordables, hausses vertigineuses des prix du gaz, de l'essence, de l'électricité, du fioul, de l'eau, des transports, des assurances, des produits alimentaires…) ne doit pas se solder par une remise en cause des 35 heures.

LE POUVOIR D’ACHAT, IL NE SUFFIT PAS
D’EN PARLER, IL FAUT L’AUGMENTER !

Paris croule sous les richesses (872 millions d'euros sont entrés dans les caisses de la Ville en 2006 au seul titre des droits de mutation de l'immobilier), mais les agents des administrations parisiennes ne gagnent rien de plus. Ils doivent toujours aller habiter plus loin en banlieue, s’entasser et s'user toujours plus dans les transports…

CE CONTEXTE PARTICULIER NECESSITE
UN EFFORT CONSEQUENT DE LA VILLE POUR SES AGENTS

Rendez-vous à l’Hôtel de Ville
le 13 Décembre 2007
à partir de 10 heures


VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX
Un préavis de grève de 55 minutes à 24 heures a été déposé.

AGENTS HOSPITALIERS SOCIAUX

VICTOIRE DE LA CGT POUR LES
AGENTS HOSPITALIERS SOCIAUX DU CASVP


Cette victoire n’est pas due au hasard, mais au rapport de force engagé par la CGT depuis plusieurs années pour défendre les intérêts de la catégorie professionnelle la plus méprisée au CASVP.

Rappel de l’exploitation des agents hospitaliers au CASVP :

- 1991, suppression de la possibilité de partir à 55 ans, comme leurs collègues de la fonction publique hospitalière ;
- 1993, création du corps d’agent hospitalier social qui officialise la polyvalence à outrance ;
- 2006, accord gouvernemental avec tous les syndicats (sauf la CGT et SUD) qui ne permet aucune évolution réelle de salaire et de carrière (blocage en échelle 3) ;
- 2007, volonté de l’administration pour appliquer l’accord de 2006 en laissant les agents hospitaliers au rang de smicards toute leur vie.

C’était sans compter sur la détermination de la CGT qui ne lâchera pas les agents les plus exploités au CASVP, surtout dans une société qui donne des milliards d’euros aux plus riches et demande aux plus pauvres de se serrer la ceinture.

Cette première victoire en appelle d’autres pour une meilleure répartition des richesses et pour une valorisation des salariés qui contribuent à un service public indispensable, seul garant de qualité et d’égalité de traitement entre les usagers.
*
Ne laissons pas les plus riches penser et agir pour leurs intérêts, ne laissons pas agir certains syndicats qui nous vendent pour une poignée de cerises et nous laissent dans la galère, défendons les nôtres en nous unissant.

Nouveau statut
Des avancées au 21 novembre 2007
*
Le 21 novembre 2007, en réunion préparatoire du C.S.A.P. (Conseil Supérieur des Administrations Parisiennes) qui s'est tenu le 6 DECEMBRE 2007, la CGT avait proposé des amendements au texte de la direction.

La proposition de la CGT de « reclasser » en échelle 4 l’intégralité des agents hospitaliers de classe supérieure est actée par le CASVP :

- 1ère tranche au 1 01 2008 et non au 1er 08 2008 (agents hospitaliers de classe supérieure nommés suite à la réussite à l’examen professionnel). 207 agents sont concernés.
- 2ème tranche au 1 01 2009 au lieu d’un maintien en échelle 3 (agents hospitaliers de classe supérieure nommés au choix). 130 agents sont concernés.

Une avancée non négligeable, mais insuffisante, qui hypothèque l’avancement à l’échelle 4 pour les 1164 autres agents en 2008 et 2009, puisque le premier examen professionnel permettant d’accéder à l’échelle 4 ne sera mis en place qu’en 2010.

Un aménagement statutaire minimaliste pour la CGT qui demande l’application dès le 1er janvier 2008 de dispositions transitoires et dérogatoires supplémentaires.

Un amendement a été déposé par la CGT au C.S.A.P. du 6 12 2007 (il n'a malheureusement pas été soutenu par les autres syndicats) :

« Pendant 3 ans à compter du 1er janvier 2008, peuvent être promus au grade d'agent social de 1ère classe, après réussite d'un examen professionnel, les agents sociaux de 2ème classe ayant atteint le 3ème échelon et comptant 2 ans de services effectifs dans leur grade ».
Pour la CGT, ces dispositions ont été mises en œuvre pour ce corps dans la fonction publique territoriale, il n’y avait aucune raison qu’elles ne soient pas appliquées au CASVP.
Dommage que la CGT n'ait pas été suivie...


LE POUVOIR D’ACHAT, IL NE SUFFIT PAS D’EN PARLER,
IL FAUT L’AUGMENTER !


- Pas de possibilité d’avancement en 2008 et 2009 pour les agents sociaux en échelle 3.
- Pas de possibilité d’avancement, en échelle 5, avant le 1er janvier 2014, pour les agents sociaux en échelle 4 …

MR LE MAIRE, IL EST ENCORE TEMPS DE RECTIFIER LE TIR !

N.B.I. Quand la CGT attaque et que les agents suivent, ça paie !

Secrétaires Administratifs,
Assistants Socio-éducatifs, S.M.S…

OÙ EN SOMMES-NOUS ?

Rappel du contexte et chronologie de la lutte :

► 3 juillet 2006, le décret 2006-779 clarifie le régime juridique d’attribution de la NBI dans la Fonction Publique Territoriale. Le nouveau décret supprime la référence au grade.
Cette nouvelle orientation met fin à des années de discriminations et de combat contre l’interprétation restrictive des textes instituant la NBI.
En conséquence, le bénéfice du versement de la nouvelle bonification indiciaire est lié à l’exercice des fonctions y ouvrant droit, et ne peut pas être réduit à certains grades.

► 4 août 2006, la CGT demande à Madame la Directrice Générale du CASVP de mettre à l’ordre du jour du CTP d’octobre 2006 (comité technique paritaire) la transposition au CASVP des dispositions du décret 2006-779 attribuant la NBI sans référence au grade.

► 9 octobre 2006, Madame la Directrice Générale répond à la CGT que ce point sera porté à l’ordre du jour du CTP de novembre 2006.

► 20 novembre 2006, revirement, Madame la Directrice Générale décide de différer cette transposition prétextant que le CASVP n’est pas prêt sur cette question. Aucune nouvelle date n’est avancée.

► 14 janvier 2007, la CGT demande aux agents (secrétaires administratifs, assistants socio-éducatifs, S.M.S.…) exerçant, de façon principale et permanente, des fonctions d’accueil du public depuis au moins 2 ans et utilisant régulièrement les logiciels informatiques de traitement des dossiers d’aide sociale légale ou facultative d’adresser individuellement un recommandé avec accusé de réception à Madame la Directrice Générale, lui demandant l’ouverture des droits à la NBI en référence au décret 2006-779 qui fait maintenant abstraction du grade et ne tient compte que des seules fonctions exercées.
A ce jour, près de 100 recours en contentieux ont été déposés au Tribunal Administratif de Paris, par des agents du CASVP (secrétaires administratifs, assistants socio-éducatifs..).

► 18 septembre 2007, sous la pression des recours déposés et suite à la demande de la CGT, l’attribution d’une nouvelle NBI est portée à l’ordre du jour du C.T.P.

► 5 octobre 2007, délibération du Conseil d’Administration du CASVP attribuant entre autres la NBI au :
« Personnel administratif exerçant de façon principale et permanente des fonctions d’accueil du public depuis au moins 2 ans et instruisant régulièrement les dossiers d’aide sociale légale ou facultative sur les logiciels informatiques spécifiques »(10 points). Effet de cette délibération 1er novembre 2007.
Pour les autres attributions voir la délibération du 5 10 2007 à la fin de ce communiqué.

► 25 octobre 2007, la CGT attaque la nouvelle délibération du 5 10 2007 (alinéa 16), qui ne respecte pas les dispositions du décret 2006-779 du 3 juillet 2006 (copie du recours sur demande, par retour de mail).

Ce qui est d’ores et déjà acquis :

Les secrétaires administratifs et les secrétaires médico-sociales* qui entrent dans le champ de la délibération du 5 octobre 2007 vont bénéficier de la NBI avec effet au 1 11 2007.
En ce qui concerne les secrétaires administratifs des CAPI*, ils bénéficieront de la NBI à compter du 1 11 2007.
*Seuls les agents ayant déposé un recours contentieux auprès du Tribunal Administratif pourront espérer prétendre à un effet rétroactif (maximum 4 ans).

Vous entrez dans les conditions pour percevoir la NBI et rien ne vient :

Contactez la CGT qui saisira immédiatement votre UGD.
Pour information, aucun arrêté d’attribution sur la nouvelle délibération du 5 octobre 2007 n’a été établi à ce jour. Les nouvelles attributions devraient pourtant être effectives sur la paie de décembre 2007… Après contact avec la D.R.H., la régularisation se fera sur la paie de mars 2008 avec rappel depuis le 1 11 2007.

Ce qui doit être gagné :

Les assistants socio-éducatifs sont exclus de la délibération du 5 octobre 2007, puisque la Mairie de Paris a décidé de limiter la NBI au seul personnel administratif.
Nous constatons, une fois de plus que la Mairie de Paris ne respecte pas la législation et tente de faire des économies budgétaires sur le dos des agents. Pour rappel, le bénéfice du versement de la nouvelle bonification indiciaire est lié à l’exercice des fonctions y ouvrant droit, et ne peut pas être réduit à certains grades.

Pour la CGT, les assistants socio-éducatifs exerçant, de façon principale et permanente, des fonctions d’accueil du public depuis au moins 2 ans et instruisant régulièrement les dossiers d’aide sociale légale ou facultative sur les logiciels informatiques spécifiques ne peuvent pas être écartés.
Nous demandons donc aux assistants socio-éducatifs de maintenir leur recours contentieux et pour ceux qui ne l’ont pas encore déposé de le faire.

Pour sa part, la CGT-CASVP a déposé un recours contre la délibération du 5 octobre 2007.

L’attribution de la NBI aux A.S. sur des fonctions d’accueil du public fait son chemin :

- Nos collègues du Conseil Général de la Seine St Denis ont sollicité la NBI sur la même base que la CGT-CASVP. Le motif du refus du Président du Conseil Général est pour le moins surprenant : "au regard du profil de poste des assistants sociaux et des éducateurs spécialisés et même si l'accueil du public fait partie de leurs missions, il s'avère que la dernière condition à savoir le caractère principal de l'activité, n'est pas remplie. C'est pourquoi nous ne pouvons donner une suite favorable à votre demande..."
Comment cet argument de l’employeur pourra t-il tenir devant le Tribunal Administratif ?

- Le CASVP reconnaît lui que le cœur du métier du travailleur social est d’être en contact avec le public, mais argumente que l’accueil doit être de 1er rang pour ne pas payer et limiter le nombre de bénéficiaires. Mais quand l’accueil est de 1er rang (accueil des CAPI), il avance d’autres raisons (pas d’utilisation des logiciels d’aide sociale légale ou facultative) ou qu’il s’agit d’un premier accueil mais hors des sections d’arrondissement… Il est donc nécessaire et indispensable de mener jusqu’au bout les recours contentieux engagés sur des refus de NBI totalement injustes et infondés.

La CGT rappelle que l’accueil à titre principal du public (physique ou téléphonique) suppose que 50% du temps soit consacré à cette mission. La sous-directrice des interventions sociales du CASVP l’a confirmé à la demande de la CGT lors du CTP du 18 septembre 2007 qui l’a fait noter au procès verbal de la séance. Un arrêt du Conseil d’Etat valide cette disposition.

● Nouvelle Bonification Indiciaire - Fonctions bonifiées au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris à la date du 26 décembre 2019 (délibération 138)


La NBI est née d'un accord conclu, le 9 février 1990, décidé par le ministre de la Fonction Publique et des réformes administratives du gouvernement Rocard, Michel Durafour et les organisations syndicales représentatives des trois fonctions publiques, dans un contexte particulier de négociation portant sur la “rénovation de la grille des classifications et rémunérations ”

André, 52 ans, ouvrier au CAS, logé à Paris

« Par où je commence ? »
Comme tu veux, tu te présentes et dis ce que tu vis à la fois comme salarié du CASVP et comme salarié parisien.

« Ça fait 25 ans que je travaille comme agent, je suis ouvrier. J’habite Paris dans un immeuble social de la ville.

Je vais commencer sur ma condition personnelle mais je compte parler d’autre chose, car on n’est pas là pour parler de moi.

Quand je suis rentré au CAS, on se met des trucs dans la tête, on pense que tout est réglé, que la vie va s’arranger et qu’on n’a plus rien à craindre.
Aujourd’hui, on sait que c’est faux.
On a la garantie de l’emploi mais on sait que si on tombe malade, comme ça m’est arrivé et bien on peut s’effondrer : demi traitement, endettement, misère…

En plus à ce moment là je n’avais pas de logement à moi et je me suis retrouvé absolument sans rien. J’ai été hébergé de ci de là.

Quand la gauche est arrivée à la ville, on avait un espoir réel de voir des choses s’améliorer comme salarié et aussi comme habitant.

Maintenant, on peut dire qu’on est vraiment dégouté par ces gens.

J’habite un quartier ouvrier de Paris, y’en a plus tant que ça, les quartiers ouvriers de Paris ont été délocalisés en Banlieue par les maires de Paris.

Bref, on voit comment ils agissent, ils cherchent à nous chasser, on vit des discriminations sociales au quotidien : scolarité de seconde zone, équipements insuffi sants, politique sociale nullarde et menace sur le logement.

Même les habitants de logements sociaux de la ville sont parfois menacés.

Une mère handicapée seule avec deux enfants vient d’être expulsée d’un logement social de Belleville sans que les élus n’aient rien voulu faire.

On dirait que ça les amuse de voir les ouvriers se faire tirer comme des pipes dans un stand de tir. Bref, ils ont refusé de lui mettre le bail à son nom, elle vivait dans le logement de ses parents, ils l’ont mise à l’hôtel en banlieue et vogue la galère, une famille de moins.

C’est comme ça que j’ai connu le collectif CGT logement du CAS, quand vous êtes venu, mais je connaissais bien la CGT du CAS. Moi, je suis tranquille pour l’instant.

Nous savons qu’il y des logements vides dans nos immeubles, j’en vois depuis des années, ils disent qu’ils n’y a pas de logement pour les salariés de la ville.
C’est surtout qu’ils n’en veulent pas dans leur ville à eux.
Alors ils nous foutent en banlieue.

Vous devez continuer et aller plus loin et plus fort, aujourd’hui personne ne défend plus les salariés sauf la CGT.

Si vous lâchez le morceau, alors c’est foutu. Il faut faire un scandale du comment ils nous traitent».

MR DELANOË, NOS J.R.T.T. NE SONT PAS À VENDRE !


Mr le Maire de Paris souhaite transposer la mesure SARKOZY et racheter 4 JRTT au rabais (65 euros X 4 pour les agents de cat. C).

Pour la CGT, la très forte augmentation du coût de la vie à Paris (loyers inabordables, hausses vertigineuses des prix du gaz, de l'essence, de l'électricité, du fioul, de l'eau, des transports, des assurances, des produits alimentaires…) ne doit pas se solder par une remise en cause des 35 heures.

LE POUVOIR D’ACHAT, IL NE SUFFIT PAS
D’EN PARLER,
IL FAUT L’AUGMENTER !

Mr DELANOE, peut décider :
500 EUROS
de prime exceptionnelle de fin d’année,
tout de suite, pour tous les agents.

Paris croule sous les richesses (872 millions d'euros sont entrés dans les caisses de la Ville en 2006 au seul titre des droits de mutation de l'immobilier), mais les agents des administrations parisiennes ne gagnent rien de plus. Ils doivent toujours aller habiter plus loin en banlieue, s’entasser toujours plus dans les transports…

CE CONTEXTE PARTICULIER NECESSITE
UN EFFORT CONSEQUENT DE LA VILLE POUR SES AGENTS

AG de tous les agents
de la Ville de Paris et du CASVP
dans le cadre des heures d’information syndicale,
sur cette question
Le lundi 3 12 2007 à la Bourse du Travail
3, rue du Château d’eau de 9 à 12 heures

AG des ASSISTANTS SOCIO-ÉDUCATIFS le Vendredi 7 12 2007

ASSISTANTS SOCIO-ÉDUCATIFS
C.A.S.V.P. / D.A.S.E.S.
MÊMES MISSIONS = MÊMES REVENDICATIONS
µ
RÉGIME INDEMNITAIRE (Primes et Indemnités)
µ
LES ASSISTANTS SOCIO-ÉDUCATIFS NE PEUVENT PLUS ÊTRE A LA REMORQUE DE LA CATÉGORIE B EN CE QUI CONCERNE LES PRIMES ET INDEMNITÉS.

ll n’est plus acceptable que le niveau des primes (toutes indemnités confondues) des assistants socio-éducatifs soit inférieur à celui des autres agents de catégorie B qui est actuellement au CASVP de 691 euros mensuels (chiffres du bilan social 2006), alors que celui des assistants socio-éducatifs est de 387 euros mensuels en moyenne. A la DASES, l’écart est sensiblement identique.

Sur ce constat, la CGT invite les assistants socio-éducatifs du CASVP et de la DASES à se mobiliser sur la base revendicative suivante :

- L’application du taux maximum en ce qui concerne l’Indemnité d’Exercice de Mission (code paie 508) soit 312 euros mensuels pour les A.S. et A.S.P. ;
- Une revalorisation conséquente de l’I.F.R.S.T.S. (code paie 605) avec un minimum d’attribution garanti pour tous de 300 euros mensuels ;
- L’attribution de l’Indemnité Communale.

AFIN D’OBTENIR L’OUVERTURE D’UNE NÉGOCIATION SUR LES PRIMES ET INDEMNITÉS DES A.S., LA CGT VOUS DEMANDE DE VOUS MOBILISER MASSIVEMENT :

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CASVP / DASES
(autorisée par l’administration, sur le temps de travail,
plus les délais de route aller et retour)
Vendredi 7 décembre 2007
de 12 à 14 heures

Bourse du Travail - 3, rue du Château d’eau
métro : République - salle Eugène POTTIER au sous-sol

CGT/CASVP - 23/25, rue Bobillot 75013 Paris
Tél : 01 53 80 97 60 Fax : 01 53 62 94 25

Mail : cgt-casvp.syndicat@paris.fr
Blog : http://cgt-casvp.blogspot.com

ALLOCATION HEBERGEMENT D’URGENCE

COMMUNIQUE AUX AGENTS EN SITUATION
DE PRECARITE CONFRONTES :

- A UNE PERTE BRUTALE DE LEUR LOGEMENT ;

- A UNE SITUATION D’HEBERGEMENT TEMPORAIRE ET PRECAIRE.

► Contexte :
Au terme d'une campagne de sensibilisation et d’action menée par la CGT-CASVP et la CGT-Nettoiement sur la question du logement des SDF et des mal logés parmi les agents de nos administrations, l'Hôtel de Ville répondait par la création d’une Allocation d’Hébergement.

Par délibération de son Conseil d’Administration en date du 28 juin 2007, le CASVP créait une prestation sociale, l’ALLOCATION HEBERGEMENT D’URGENCE afin de répondre aux besoins des agents les plus exposés au risque d’exclusion sociale suite à la perte de leur logement et leur permettre de bénéficier d’une solution d’hébergement transitoire avant de leur proposer un relogement.

Cette disposition palliative nécessitait pour la CGT-CASVP des précisions quant à son véritable contenu et son application concrète.

► Explications :
La CGT était reçue à sa demande en audience au siège du CASVP 5, Bd Diderot, le 13 novembre 2007.

Pour la direction du CASVP, l’ALLOCATION HEBERGEMENT D’URGENCE sera délivrée après enquête du service social du personnel aux agents qui en feront la demande et qui se trouvent :

- en perte brutale de logement (expulsion, non renouvellement de bail, séparation…)
- confrontés à une situation d’hébergement temporaire et précaire chez des amis ou dans leur famille…

Cette aide sous forme de Chèques Personnalisés d’Accompagnement (CAP) d’un montant unitaire journalier de 30 euros sera délivrée aux agents qui accepteront un hébergement transitoire dans un hôtel désigné par le CASVP.

Pour la mise en place de ce dispositif, le CASVP est conventionné avec la chaîne d’hôtels ACCORD (coût à la nuit de 38 à 50 euros maximum). Il restera donc à la charge de l’agent une somme journalière de 8 à 20 euros.

Durant cette période d’hébergement, le service social du personnel s’engage à tout mettre en oeuvre pour proposer un relogement à l’agent.

► L’orientation de la CGT pour le logement des agents

Le logement n'a pas vocation a être rare pour le malheur du plus grand nombre et pour le meilleur bénéfice d'une minorité financière. Ces droits protégés qui existent pour tous comme l'éducation ou la santé devront s'étendre effectivement au logement.

C'est possible, nous nous y employons.
Conformément à ses statuts, La Confédération Générale du Travail défend les intérêts de tous les salariés sans exclusive, en tous temps et en tous lieux. Elle intervient en conséquence librement sur tous les champs de la vie sociale.

Pour la CGT, l'Hôtel de Ville doit reloger les agents en situation d'exclusion, autrement que dans des hôtels, en foyers ou en grande banlieue.
Ces hébergements ne doivent être que provisoires et d’une courte durée.

Cette nécessité ne pourra émerger que par l'action concrète et organisée en exigeant des logements.

► Conseils de la CGT aux agents du CASVP en difficulté

Si vous êtes en situation de précarité, la CGT vous invite avant de saisir le service social du personnel du CASVP 5, Bd Diderot (01 44 67 16 77), à vous rapprocher de notre organisation qui pourra vous conseiller et soutenir syndicalement votre demande face à la Direction Générale et au Maire de Paris.
*
PERMANENCE D'ENTRAIDE SOCIALE
ET DE SOLIDARITE CGT-CASV
P

Bourse du travail , 3 rue du Château d'eau, Paris 10, métro République,
Les mardi (sauf vacances scolaires) de 17h30 à 19 heures
4e étage, bureau 430
(Recensement des mal logés, conseil en surendettement,
dette de loyer, aide aux dossiers, recherche d'orientation, etc…)
Si possible téléphoner pour prendre RV au 01 53 80 97 60.
Si le répondeur est activé laissez un message avec vos coordonnées.

NE RESTEZ PAS ISOLES, REJOIGNEZ LA CGT !

QUI EST DONC RESPONSABLE DE TOUS CES MAUX QUI NOUS ACCABLENT ?

Les usagers que l’on peut entendre sur les médias expriment un ras le bol des cheminots en grève depuis plusieurs jours.

Les grévistes quant à eux se disent déterminés à aller jusqu’au bout pour défendre le contrat de travail signé à leur embauche.

Le gouvernement de Sarkozy revendique sa légitimité par les urnes pour appliquer les réformes qu’il juge nécessaire pour l’équilibre du pays, en s’appuyant sur l’exigence NATURELLE et DEMOCRATIQUE de respecter la règle de l’équité.

Au-delà du problème juridique posé par la rupture du contrat de travail, la question de fond est donc bien de savoir si le fait de faire travailler plus les cheminots comme les autres salariés va permettre de garantir le maintien et le niveau de notre système actuel de retraite.

► Sur le financement

Pour la CGT-CASVP, comme toute personne honnête et responsable, ce serait une illusion de croire que les 500 000 salariés des régimes spéciaux vont combler les milliards de déficit croissant de nos caisses de retraite.

Il serait plus juste de regarder ce que fait l’Etat de l’argent des contribuables :

1) Cadeaux fiscaux par milliards en exonérations de cotisations sociales aux entreprises pour soit disant embaucher, avec les résultats que l’on connaît…
2) Cadeaux fiscaux aux plus riches, notamment en matière d’imposition, 15 milliards cette année en juillet…
3) Exonération des profits boursiers et des plus values en général sur les cotisations sociales...
4) Indemnités du chef de l’état, du premier ministre (...) représentant 1 an du salaire moyen d’un fonctionnaire de base (sans compter leurs avantages en nature, logement, voiture, repas, vacances à l’étranger...)

► Reste la question de l’équité qui semble se poser à de nombreux citoyens, dont en première ligne notre président et son gouvernement.

Ces derniers nous paraissent plutôt mal placés pour donner des leçons au regard de leurs situations personnelles.

La plupart de nos élus ont des compétences qui leur garantissent des emplois à vie et des revenus dépassant tout ce que peut imaginer un salarié.

Pourtant cette catégorie ne semble pas être concernée par la réforme, puisqu’elle peut prétendre à une retraite de 1500€ mensuelle dès 5 ans d’exercice de fonctions, 3000€ dès 10 ans, etc.

N’est-il pas choquant d’entendre ces nantis nous donner des leçons sur nos privilèges de pacotilles et de smicards ?

Il est clair que leurs intérêts sont de soutenir les exploiteurs et les financiers qui sont bien souvent les mêmes, tout en profitant eux-mêmes des richesses produites par les salariés.

► Conclusions :
Les réformes successives sur la sécu, la retraite ou les caisses de solidarité n’abordent pas le vrai problème qui est celui de leur financement par l’ensemble de la société, et pour cause...

Travailler plus pour espérer des garanties sociales convenables est le mensonge d’un système de dirigeants politiques et d’exploiteurs patronaux qui engrangent des fortunes familiales comme au bon vieux temps des rois...

Les privilèges existent bien mais ce n’est pas dans le statut des cheminots qu’il faudra chercher pour répondre à nos problèmes quotidiens et à venir :

La bataille doit être engagée pour gagner le droit à un vrai salaire, une vraie retraite, un vrai logement, à pouvoir se soigner...

La CGT-CASVP soutient le mouvement engagé par les cheminots en grève depuis le 13 novembre, les étudiants qui bloquent la moitié des facs, et toutes les forces de résistances à cette société ultra- libérale qui ne cherche qu’à nous diviser pour mieux régner et s’enrichir à nos dépens.

Et si nous prenions de l’argent aux exploiteurs avant qu’il le délocalise dans leurs poches.

Avec les agents SNCF, RATP, EDF, GDF...
Avec les étudiants, les avocats, les hôtesses d’Air France...
Avec les fonctionnaires parisiens...


TOUS EN GREVE LE 20 NOVEMBRE
MANIFESTATION DEPART PLACE D’ITALIE A 14 H
(rassemblement des agents du CASVP à 13h30 au local syndical
de la CGT-CASVP 23/25, rue Bobillot métro place d’Italie)
Pour exiger une vraie démocratie sans privilèges

Le 20 novembre 2007, LA GREVE

Tout n’est pas permis !

C'est ce que nous dirons, ensemble

- par une participation massive à la grève du 20 novembre,
- par un renforcement de la syndicalisation, clef d'un rapport de forces plus favorable aux revendications des salariés.
*
Depuis son accession à la Présidence, Nicolas Sarkozy occupe l’espace médiatique et allie dans son discours démagogie et confusion. Pourtant, pour l’immense majorité des salariés privés d’emploi et retraités, cette stratégie ne peut masquer la réalité des effets désastreux de sa politique économique et sociale.

En mettant au devant de la scène les régimes spéciaux de retraites et en procédant par ultimatum, le Président tente de diviser les salariés, escomptant le soutien de l’opinion publique.

Le gouvernement reporte à 2008 le réexamen de l’ensemble du dossier "retraites" pour égaliser tout le monde, public et privé, à 41 ans puis à 42…, avec à la clef, une baisse générale du niveau des pensions.

Les mesures de 1993 et de 2003 n’ont rien réglé. Il faut exiger d'autres contenus de négociation.
Pour la CGT, être attaché à l’égalité des salariés, ce n’est pas cautionner un alignement par le bas de leurs droits.

Les suppressions répétées d’emplois ferment toute perspective de titularisation pour des milliers de précaires.

Le CDI ne concerne qu’une infime partie d’entre eux, et ne garantit pas le réemploi ! Il n’est donc pas la bonne réponse.

Nous subissons une perte de pouvoir d’achat de 6,5 % depuis janvier 2000, mais le ministre refuse toute ouverture de négociation salariale. Il se limite à des mesures catégorielles ponctuelles qui concernent moins de 2 % des personnels.
*
Le fond comme la forme sont inacceptables !
*
La réalité aujourd’hui :

- Des budgets sociaux étranglés : avec les franchises médicales, aux malades de payer !
- Des cadeaux fiscaux :15 milliards pour les plus favorisés !
- La poursuite de subventions aux entreprises, sans contrepartie pour l’emploi et les conditions de travail !

Le principe de solidarité, fondement de la Fonction Publique, des services publics, de la sécurité sociale, l’une des bases du programme du Conseil National de la Résistance est torpillé…

BULLETIN DE SYNDICALISATION

Nom – Prénom :
Grade :
Etablissement :
Adresse personnelle :

Téléphone :
Email :

Faire retour de ce bulletin soit :
- par courrier adressé à La CGT-CASVP 23/25, rue Bobillot - 75013 Paris
- par télécopie 01 53 62 94 25
- ou par messagerie cgt-casvp.syndicat@paris.fr

LE 20 NOVEMBRE 2007,
TOUS DANS LA GREVE !
(préavis de grève reconductible
déposé par le syndicat CGT du Centre d’Action Sociale)
*
Manifestation à 14 h de place d'Italie à Varenne
RV pour les agents du CASVP
au local syndical 23/25, rue Bobillot 75013
métro : porte d'Italie à partir de 13 h 30
1er escalier à droite au 2ème étage
code porte 6329 A

Issue d’une lutte en sursis.

OCCUPATION DES LOCAUX DE DIDEROT,
JEUDI 25 OCTOBRE 2007


REMERCIEMENTS AUX COLLEGUES DE DIDEROT

Richard, 54 ans, travailleur précaire du CASVP, bon à virer au 31 décembre 2007 a été reconduit pour un an.

Une vingtaine de syndicalistes de la CGT du CASVP avaient décidé ce jeudi 25 octobre d’envahir les locaux du CASVP pour exiger une entrevue de négociation avec la direction générale au sujet de la condition des travailleurs précaires du Centre d’Action Sociale et plus particulièrement celle de Richard Chudzinski appelé à retrouver la case chômage puis RMI à partir du 31 décembre prochain.

Depuis 2 mois, la CGT-CASVP entreprend des démarches et ouvre le débat sur les précaires et notamment les plus en difficulté d’entre eux. Parmi eux, un agent de la CAPI 2, employé comme agent polyvalent depuis 3 ans devait quitter son poste au 31 décembre prochain, victime de la préférence géographique (terme employé par la direction) qui veut que l’on habite les quartiers en difficulté « Politique de la ville » pour avoir le droit d’être embauché ou de continuer à travailler.

Richard était donc invité à quitter son poste plus tôt pour permettre l’embauche d’un autre précaire.

Ces embauches sur ces quartiers ayant bien évidemment vocation à faire mousser la bonne volonté d’insertion de cette municipalité dont les bienfaits sociaux devraient susciter des satisfecit sans désemparer.

Richard Chudzinski, après 8 ans d’errance, dans la difficulté, sans logement, comptait garder son emploi.

Cette idée saugrenue au regard des objectifs politiques et électoraux n’a pu se réaliser qu’à l’issue d’un processus de soutien unanime de ses collègues, d’une action continue de la CGT du CAS-VP et plus récemment d’une occupation du siège du CAS. Peu avant, une lettre de la direction générale annonçait que rien n’était possible au CAS…

Alors que commençait à circuler une carte postale pétition, que des tracts de masse étaient diffusés, quelques militants poussés par l’impatience et l’inquiétude légitime de l’intéressé, décidèrent d’une invasion du siège et d’une visite à leurs collègues.

Les militants présents tiennent à remercier avec la meilleure attention les collègues qui les ont si bien reçus.

Après une entrée bruyante et musicale dans le hall, une circulation festive s’est opérée dans les couloirs des étages.
Le tract « Retour sur une exclusion programmée, un débauchage politique » était diffusé avec la carte postale-pétition. Nombreux sont les collègues qui l’ont signée sur le champ. Les sourires et les encouragements accompagnaient régulièrement cette présence singulière d’une équipée au rythme des chants de la guerre d’Espagne et du Chiffon rouge du Big bazar composé à l’occasion d’une grève de la sidérurgie en 1977.

Monsieur le sous-directeur du CASVP arrivant, de retour précipité de l’Hôtel de Ville, nous apprenait que Richard Chudzinski était reconduit pour un an.

D’AUTRES SUJETS FURENT ABORDES, LA CONDITION DES CONTRACTUELS EN GENERAL, LA SITUATION DES ADJOINTS D’ACCUEIL ET D’INSERTION DES CHRS ET CHU ET DIVERS AUTRES SUJETS QUI FERONT L’OBJET DE NOUVEAUX DEVELOPPEMENTS.

Richard, 54 ans, salarié du CAS dans un service chargé d’insertion

Bon à virer à la fin de l’année ! Motif : n’habite pas le bon quartier.
Je travaille à la CAPI II depuis trois ans, d’abord en CES,puis en contrat d’avenir, renouvelable peut-être pour trois ans. Finalement en juin dernier, on m’a dit que mon contrat devait se finir à la fin de l’année.

Richard Chudzinski est un salarié de la CAPI II, un service du CASVP dont la mission est d’appliquer les politiques d’insertion en mettant en place des actions de suivi d’allocataire du RMI.

Richard est agent polyvalent, il assure la petite maintenance, la reprographie et le courrier. À bientôt 54 ans, après huit ans de « galère » faits d’errance, de foyers et de diffi cultés diverses, il habite aujourd’hui en Pension de Famille, un système d’hébergement précaire à caractère social.

Tu peux nous parler de ton hébergement ?

Je suis dans un studio, en fait une pièce de 9,5 m2, c’est équipé.

Le loyer est de 322 euros par mois, il y a des équipements collectifs, salle de télé et lave-linge. Normalement, une pension de famille ça ne dure pas, on doit fi nir par partir, mais pour l’instant de ce coté ça va. J’y habite depuis décembre 2004.

Et un logement social ?

J’ai fait une demande avec mon assistante sociale, il m’ont refusé le logement.

Pourquoi ?

Ils m’ont dit que j’avais déjà un logement.

Autrement dit, un hébergement précaire, une chambrette de 9,5 mètres carré et tout va bien ?
C’est un peu cela.

Revenons sur ce renvoi à la fin de l’année, pourquoi ce revirement ?

En fait, ils veulent embaucher des gens sur certains quartiers seulement.
Nous avons été informés officieusement d’abord puis officiellement.
La Mairie de Paris va mettre le paquet sur des quartiers en difficulté qu’on appelle communément «Quartier politique de la ville», des périmètres précis qui cumulent d’importantes difficultés.

Qu’est-ce qu’ils t’ont dit au service des emplois aidés ?

Que je pouvais trouver un emploi ailleurs.
Mais j’ai bientôt 54 ans et huit ans de vide dans mon CV.

On est vraiment dans le grand n’importe quoi…

En fait, ce sont des salariés qui paient de leur emploi la politique de cette mairie. On habille Paul en déshabillant Jacques.

Le plus grave c’est que ce cynisme s’applique sur des travailleurs pauvres et parmi ceux là, les plus en difficulté. En outre cela se passe dans un service qui est chargé de l’insertion, sous les yeux de salariés titulaires qui pour le coup n’ont plus la moindre illusion sur cette politique qu’ils doivent pourtant appliquer au quotidien.

C’est bien là qu’on constate qu’un syndicalisme offensif est à reconstruire car nous sommes face à ce qu’on peut appeler un patronat de combat : une carte postale pétition a été éditée à 5 000 exemplaires pour commencer. Des actions sont prévues, des communiqués de presse, des surprises aussi…

MASCARADE ET PRECARITE AU CASVP

Le 17 octobre se tenait la deuxième réunion du groupe de travail pour la charte du dialogue social.

Cette réunion, inutile parmi d’autres a été perturbée par le départ de la CGT.

Cette charte du dialogue social a été imaginée comme une nécessité impérieuse à la suite des conflits survenus entre la direction, alors représentée par Madame Stievenard, et les organisations majoritaires (CGT et FO).

Soucieuse de faire état de sa bonne volonté, la direction générale a proposé ce groupe de travail.
Les représentants de la CGT, perplexes, mais au même titre que les autres organisations syndicales, ont fait connaître leur position et notamment signifié que le dialogue social se mesurerait aux actes et seulement aux actes.

Nous soulevions alors le cas de deux précaires en contrat aidé et notamment celui de Richard Chudzinski, 54 ans, qu’on va débaucher pour réembaucher une autre personne et par conséquent condamner à une longue période de chômage et de pauvreté sans que cela ne fasse sourciller la direction du Centre d’Action Sociale.

Apres 5 semaines d’attente, la direction reste sourde et nous fait savoir par son silence le traitement qu’elle entend donner.

La CGT a donc quitté la réunion, laissant deux autres organisations brillant par leur silence.

Dans le même mouvement, c’est près de 5000 tracts sur la situation de ce salarié en difficulté qui furent distribués lors de la journée mondiale de lutte contre la misère qui se déroulait au Trocadéro sous haute surveillance policière. Près de 300 cartes postales pétitions furent signées ce jour-là.

Un groupe de militants CGT jeunes a promis son soutien et compte organiser une opération pour soutenir ce salarié. En outre, c’est 5000 cartes postales de pétition que la CGT du CASVP compte remettre en main propre au maire de Paris sur cette affaire.

Nous sommes en face d’un patronat qui entend profiter du fatalisme que le pouvoir en place cherche à instiller dans les toutes les têtes. La lutte contre la précarité doit être soutenue.

Une première action est envisagée et un communiqué de presse sera prochainement envoyé, nous tiendrons les salariés informés.

A TOUS LES NIVEAUX L'EMPLOI PRECAIRE
(GOUVERNEMENTAL et MUNICIPAL)
DOIT ETRE COMBATTU !

MOBILITE AU C.A.S.V.P.

PRIORITE AUX ANCIENS !

Il est fort regrettable que les collègues en poste au CASVP et certains depuis plusieurs dizaines d’années n’aient pas une priorité d’accès aux postes vacants.
Nous constatons, non seulement qu’ils ne sont pas prioritaires, mais de plus qu’ils doivent passer après les lauréats des concours.

CETTE SITUATION EST ANORMALE
ET BLOQUE LEUR MOBILITE.

Certains postes, comme l’accueil général ou les accueils de deuxième niveau … sont liés par des contraintes multiples au niveau de la présence et les agents qui les occupent y sont vissés " ad vitam aeternam ". En effet, très peu de candidats y postulent, déjà pour la simple raison que ces postes ne sont pas considérés comme vacants.

Nous demandons donc que les agents qui souhaitent changer de poste, le fasse savoir par l’intermédiaire d’une fiche de mobilité sur laquelle ils pourraient faire part de leurs desiderata.

Sur cette base, tous les postes vacants devraient leur être communiqués par le bureau de gestion auquel ils sont rattachés.

Autre incohérence, lors de la nomination des lauréats de concours toutes les fiches de poste via intranet ne sont plus diffusées…

IL EST TEMPS DE FACILITER LA MOBILITE DES AGENTS
ET DONC QUE LA D.R.H. CHANGE DE METHODE A CE SUJET.

PRIORITE AUX ANCIENS !

ASSISTANTS SOCIO-EDUCATIFS Régime Indemnitaire

ECHOS DE LA REUNION DU 17 OCTOBRE 2007
AVEC LA DIRECTION DU CASVP

" DU MEPRIS ET UNE POIGNEE DE CACAHUETES,
C’EST LA REPONSE DE LA VILLE DE PARIS
A UNE DEMANDE DE REVALORISATION DES PRIMES DES A.S. "

Dans le cadre du bilan social 2006 présenté lors du Comité Technique Paritaire du 18 septembre 2007, la CGT avait pointé une baisse de l’enveloppe des primes des assistants socio-éducatifs.

De ce fait et compte tenu d’un niveau de primes nettement insuffisant, la CGT demandait à Madame Gisèle STIEVENARD l’ouverture immédiate d’une négociation sur le régime indemnitaire des assistants socio-éducatifs, très qualifiés mais pas reconnus.
Me Gisèle STIEVENARD Adjointe au Maire chargée des Affaires Sociales répondait positivement à cette demande, d’où la réunion de ce jour.

LE CADRE POSĖ PAR LA CGT
LORS DE LA REUNION DU 17 OCTOBRE 2007

- La reconnaissance de la qualification (bac + 3) et le reclassement en catégorie A ;
- Le rétablissement du remboursement intégral du titre de transport pour nécessités de service ;
- L’application du taux maximum en ce qui concerne l’indemnité d’exercice de mission soit 312 euros mensuels pour les AS et ASP ;
- Une revalorisation conséquente de l’IFRSTS avec un minimum d’attribution garanti pour tous de 300 euros mensuels ;
- L’attribution de l’indemnité communale.

Dans tous les cas, la CGT ne peut accepter que le niveau des primes des assistants socio-éducatifs soit inférieur à celui des autres agents de catégorie B qui est actuellement de 691 euros mensuels (chiffres du bilan social 2006), alors que les assistants socio-éducatifs perçoivent 387 euros mensuels en moyenne.

LES ASSISTANTS SOCIO-EDUCATIFS NE PEUVENT PLUS ETRE A LA REMORQUE DE LA CATEGORIE B EN CE QUI CONCERNE LES PRIMES ET INDEMNITES.

LES PROPOSITIONS DE LA DIRECTION DU CASVP

En préambule, la direction du CASVP nous fait savoir qu’il ne s’agit pas d’une réunion de négociation mais d’information sur la revalorisation de l’IFRSTS (code paie 605) pour les assistants socio-éducatifs et les CSE.


Résultat de l’augmentation proposé par la Ville de Paris
en 2007 par rapport à 2006 :

- les AS vont bénéficier d’une augmentation moyenne de l'IFRSTS de 61 euros pour l’année soit 5,08 euros par mois.
- les ASP augmentation 0.
- les CSE 756 euros d’augmentation pour l’année soit 63 euros par mois.

La direction du CASVP déclare qu’elle n’est pas mandatée pour discuter de l’indemnité d’exercice de mission (code paie 508) et qu’il n’est prévu aucune augmentation de cette indemnité pour 2007 (taux moyen 1250 euros / an pour les AS et 1372 euros pour les CSE).

LA CGT DEMANDE L’OUVERTURE AU PLUS VITE D’UNE VERITABLE NEGOCIATION SUR LES PRIMES ET INDEMNITES DES ASSISTANTS SOCIO-EDUCATIFS. L’UNSA ET FO S’ALIGNENT SUR CETTE EXIGENCE.

Afin de faire le point sur les revendications des travailleurs sociaux et sur la manière de les faire aboutir, la CGT va proposer une A.G. des assistants socio-éducatifs en intersyndicale avec la CGT DASES.

PRIVE – PUBLIC, EN GREVE LE 18 OCT. 2007

Une troisième réforme des retraites en marche

A peine passée l’annonce du gouvernement de réformer en profondeur les régimes spéciaux, ce sont maintenant tous les régimes de retraites qui sont visés par une nouvelle réforme dès 2008.
Si l’on en croit François Fillon, il s’agirait d’allonger la durée d’assurance exigée pour pouvoir bénéficier d’une retraite pleine et entière. Ce sera 41 annuités, puis 42, alors que 20 % des hommes et 50 % des femmes n’ont déjà pas les 40 exigées.

C’EST RENDRE IMPOSSIBLE UN DEPART EN RETRAITE A 60 ANS à moins d’accepter une baisse drastique du montant de sa pension.

Mais le Premier Ministre ne s’arrête pas là. Il annonce la révision du dispositif carrières longues, celui applicable aux basses pensions et veut rediscuter de la " réversion " entre conjoints. C’est une nouvelle régression sur toute la ligne qui est programmée pour tous les salariés.

Le gouvernement conduit le système des retraites dans le mur

Le Premier ministre veut continuer sur la même logique que celle qui a présidé aux réformes de 1993 et de 2003 et fait baisser de 20 % le niveau relatif des retraites. Il cède face à un patronat qui ne veut pas mettre un euro de plus dans les régimes de retraite des salariés qu’il a employés toute une vie.
Mais que veut dire l’allongement sans fin de la durée de cotisation exigée alors que deux salariés sur trois ne sont plus en activité au moment où ils liquident leur retraite ? Avec la décote, cela signifie une baisse continue de la valeur de la pension.
Pourtant malgré ces sacrifices, le régime général et l’Agirc ne sont pas équilibrés. Il manque cette année 4,5 milliards au premier et 900 millions au second avant transferts de l’Arrco. Il est, dès lors, évident qu’il faut examiner d’autres pistes de réponses à l’évolution de la démographie que celles qui ont été, jusqu’à présent, mises en œuvre.

Un socle commun de droits à la retraite quel que soit le régime

Les salariés concernés par les régimes spéciaux de retraite auxquels le Premier Ministre veut s’attaquer en premier ont raison de penser qu’il faut agir pour s’opposer à la régression et défendre leur retraite. C’est ce qu’ils expriment par la grève le 18 octobre.
Il ne s’agit pas pour eux de défendre de quelconques privilèges, mais de défendre des principes communs à tous les salariés.
Tous les salariés du privé comme du public ont besoin de garanties pour leurs droits à retraite. Un financement assuré en fait partie. Y répondre est la meilleure solidarité qui puisse s’exprimer entre les salariés de tous les âges et de tous les secteurs. L’égalité n’a pas besoin d’uniformisation et l’alignement par le bas est la pire des solutions.
La Cgt veut débattre de ces choix d’avenir et propose un socle commun de garanties élevées pour tous, en matière de retraite quels que soient les régimes.

Cela consisterait en :

- un vrai droit au départ à la retraite à 60 ans et une possibilité réelle de choix pour le salarié ;
- un système de départ anticipé en retraite pour travaux pénibles ou pour répondre à des contraintes de service public ou aux tâches astreignantes ;
- un montant de retraite permettant à chacun un taux de remplacement de 75 % avec un minimum équivalent au Smic ;
- l’indexation des pensions sur les salaires.

L’affirmation d’un droit à retraite entier à 60 ans justifie dans chaque régime une durée d’assurance réellement accessible, qui doit prendre en compte les années d’études et les périodes de recherche d’emploi ainsi que tous les aléas de l’emploi.

Une nouvelle cotisation employeur

Pour le financement la Cgt fait des propositions conçues pour favoriser l’emploi et les salaires qui sont eux mêmes la base des ressources de notre système au travers de la cotisation.
Il s’agit d’abord d’introduire dans l’assiette de cotisation tous les éléments de rémunération qui y échappent actuellement (intéressement, participation, stock-options...). Il s’agit ensuite de réformer la cotisation employeurs en élargissant son assiette également aux revenus financiers de l’entreprise et en appliquant une modulation aux taux de cotisation selon la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée de l’entreprise. Les entreprises aux marges conséquentes qui réduisent l’emploi contribueraient ainsi plus que les entreprises qui emploient beaucoup de main-d’œuvre.

La vérité sur les retraites du privé et du public

Le gouvernement et le patronat cherchent à opposer salariés du public et salariés du privé. Les retraités des régimes spéciaux seraient privilégiés ! Rien n’est plus faux. Certes des différences existent (durée de cotisation, indexation sur les salaires, calcul sur les six derniers mois, reconnaissance de la pénibilité) mais elles ne vont pas toutes dans le même sens (les primes sont exclues, les bonifications familiales sont réduites, le taux de réversion est plus bas dans le public où il n’y a pas vraiment de système complémentaire).

Retraites moyennes
(y compris complémentaires)

Salariés du privé
Cadres
2 580 €
Ouvriers/employés
1 259 €

Salariés du public
Cadres
2 601 €
Ouvriers/employés
1 214 €

Au total jusqu’à aujourd’hui, le montant des pensions était au même niveau dans le public comme dans le privé pour une structure de qualification équivalente (ministère du Travail et des Affaires sociales, Drees, Etudes et Résultats, n° 183, juillet 2002).

L’expérience le montre, les salariés peuvent faire bouger les choses, une mauvaise réforme n’est jamais une fatalité. Le rassemblement et l’unité sont des atouts qu’il faut utiliser.

Face au diktat du gouvernement et à la surenchère du patronat,
la Cgt appelle à la grève et à la manifestation
le jeudi 18 octobre 2007.
14h30 de République à Nation, par le boulevard Voltaire
(Préavis de 1 à 24 heures déposé pour les salariés du CASVP)
Rasemblement 14h15 devant la bourse du travail
3, rue du château d'eau - métro République

RESIDENCES SANTE, RIEN NE VA PLUS !

LE SCANDALE DU SOUS-EFFECTIF
DANS LES RESIDENCES SANTE


21 septembre 2007 – Une délégation de la CGT, accompagnée d’un agent de veille de la résidence santé Julie Siegfried est intervenue à la Direction Générale du CASVP sur les conditions de travail des équipes de veille de cet établissement.

En effet, depuis le début de ce mois, les personnels de veille sont réduits à 2 agents pour 90 résidants (dont 2 unités Alzheimer, sur 5 étages), alors qu’avec 3 agents c’est déjà impossible…pour un travail dans la dignité et le respect des résidants.

Grâce à notre détermination, Mr LABURTHE responsable de la sous direction des services aux parisiens retraités (SDSPR) a entendu notre revendication et s’est engagé à recruter immédiatement les intérimaires nécessaires pour garantir la sécurité des résidants et du personnel de veille jusqu'au retour du directeur de l’établissement le 1er octobre 2007.

La CGT n’arrive pas à comprendre comment les 2 responsables de Julie Siegfried en l’occurrence le directeur et son adjoint sont en vacances au même moment, laissant l’établissement en roue libre.

Dans le même temps, la direction demande aux agents d’établir des planning de congés…


Avec la CGT exigeons :


- le respect indispensable à l’exercice de nos fonctions ;
- le renforcement des effectifs pour un service de qualité ;
- les reconnaissances liées à la pénibilité de notre travail.

Echos du CTP du 18 septembre 2007

ATTRIBUTION DE LA NBI

A la demande de la CGT et du fait de nombreux recours contentieux, les nouvelles dispositions d’attribution de la NBI étaient discutées à ce CTP.

La nouvelle orientation devait mettre fin à des années de discriminations et de combat contre l’interprétation restrictive des textes instituant la NBI.

En effet, le bénéfice du versement de la nouvelle bonification indiciaire est lié à l’exercice des fonctions y ouvrant droit, et ne peut pas être réduit à certains grades.

La délibération attaquée par la CGT fait l’objet d’une nouvelle rédaction de l’administration comme suit :

« Personnels administratifs exerçant, de façon principale et permanente, des fonctions d’accueil du public depuis au moins 2 ans et instruisant régulièrement les logiciels informatiques de traitement des dossiers d’aide sociale légale ou facultative sur les logiciels informatiques spécifiques » bénéficient de 10 points de NBI.

Les secrétaires administratifs, les SMS sont donc maintenant bénéficiaires potentiels de la mesure.
Les agents d’insertion des CAPI vont aussi en bénéficier.

La CGT rappelle qu’elle n’a pas signé les accords DURAFOUR conclus le 9 février 1990 qui ont mis en place la NBI dans la fonction publique. Cette mesure très inégalitaire divise les personnels (doit on rappeler les 180 points de NBI perçus par Me la Directrice Générale, soit mensuellement 805 euros ?).

Un amendement déposé par la CGT a été rejeté par l’administration :
Nous demandions la transposition littérale de la bonification « des fonctions d’accueil à titre principal » telle que stipulée dans le décret appliqué dans la Fonction Publique Territoriale.
Pour la CGT, la restriction apportée par le CASVP sur les fonctions d’accueil du public (depuis au moins 2 ans, instruction régulière des dossiers d’aide sociale légale ou facultative sur les logiciels informatiques spécifiques), n’est pas acceptable.
Pour la CGT, elle est discriminatoire et génère trop d’injustice.
L’accueil du public ne peut être bonifié pour certains et pas pour d’autres.

Pour la CGT la nouvelle délibération proposée est très restrictive et de ce fait elle ne l’a pas validé au CTP même si de nouveaux agents vont maintenant bénéficier d’une NBI à 10 points.

En effet, son exclus :
- les assistants socio-éducatifs utilisant PIAF et recevant le public ;
- les agents d’accueil des CAPI ;
- les collègues infirmières et aides soignantes des EHPAD, alors même que pour la même fonction exercée les droits sont ouverts à l’AP/HP…

Par ailleurs, les fiches de poste spécifiant l’ouverture du droit à la NBI ou non ne sont pas communiquées.

En conclusion, la CGT demande aux agents ayant déposé un recours au TA de le maintenir et de saisir notre organisation syndicale si des demandes de la direction du CASVP visent à faire lever les recours.
La partie est loin d’être finie en la matière.

PS : Il faut savoir que l’attribution de la nouvelle NBI telle que définie dans la délibération jointe ne prendra effet qu’après aval du conseil d’administration. Date d’effet, le 1er jour du mois suivant la date de la délibération.

NB : la CGT a demandé à la direction du CASVP de nous préciser à quoi correspondait très exactement « exercer, de façon principale et permanente, des fonctions d’accueil du public »
Après tergiversations, il est noté au procès verbal de la séance que le public doit être accueilli au moins à 50% du temps de travail. Dont acte.
En effet, dans son mémoire en défense contre des agents ayant déposé un recours au TA, le CASVP a mis en avant l’argumentaire que l’agent devait recevoir le public à 80% de son temps de travail. L’argument est fallacieux. La CGT rappelle une jurisprudence du Conseil d‘Etat en date de juin 2007 qui précise 50% du temps de travail.

REGIME INDEMNITAIRE DES ASSISTANTS SOCIO-EDUCATIFS
(IFRSTS) et INDEMNITE DE MISSION

Dans le cadre du bilan social 2006 présenté lors de ce CTP, la CGT pointe une baisse de l’enveloppe des primes des assistants socio-éducatifs pour 2006 par rapport à 2005.

Le total des primes versées est en baisse de 245 525 euros pour un nombre d’agents sensiblement identique 525 agents en 2005, 502 en 2006.

L’administration n’a pas d’explication à fournir à la CGT, hormis qu’il y aurait peut être plus de jeunes AS en fonction en 2006 par rapport à 2005.

La CGT demande l’ouverture immédiate d’une négociation sur le régime indemnitaire des assistants socio-éducatifs.

L’administration répond positivement à cette demande ainsi que Me Gisèle STIEVENARD Adjointe au Maire chargée des Affaires Sociales.

La réunion devrait se tenir courant octobre 2007 et une augmentation de l’IFRSTS actée.