Recensement des Personnels mal logés au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris

2ème COMMUNIQUÉ LOGEMENT
Syndicat CGT des personnels du CASVP
Syndicat CGT des personnels du Nettoiement

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Personnels SDF, à la rue ou en foyer, squatters, hébergés,
logements insalubres, trop petits, trop éloignés…
Faites-vous connaître auprès de la CGT !
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Retournez nous le questionnaire ci-joint
par fax, courrier, mail
ou en vous présentant à la permanence d’accueil
qui se tient à la Bourse du Travail
3, rue du Château d’Eau 75010 PARIS (M° République)
Salle André Tollet au RDC
Tous les samedi matin de 9 heures à 13 heures
*
La CGT va demander des comptes
au Maire de Paris sur les conditions de logement des personnels.


POUR TOUS LES SALARIES DU CASVP ET DE LA VILLE DE PARIS
LE LOGEMENT DOIT ETRE UN DROIT !
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POUR DELANOE ASSURER DES BONNES CONDITIONS
DE LOGEMENT AUX AGENTS DOIT ETRE UN DEVOIR !
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- La CGT du CASVP et du Nettoiement, membres actifs du collectif départemental CGT de lutte contre l’exclusion et la précarité dénoncent l’insuffisance des moyens mis en œuvre pour que tous les personnels de la Mairie de Paris et du CASVP aient un toit décent et bien à eux.
- La CGT revendique l’application immédiate du droit à la réquisition pour répondre aux besoins élémentaires et vitaux de pouvoir se loger.
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QUESTIONNAIRE CGT LOGEMENT

NOM : **********************Prénoms :
SOI :
Age :
Téléphone :
Adresse postale  ou effective  :
Emploi occupé :
Direction ou service :
Statut :
Titulaire  Stagiaire  Contractuel ou vacataire 
Employé à temps plein 
Employé à temps partiel  50% ou +  - de 50 % 
*
Situation familiale :
Ressources mensuelles :
Nombre de personnes dans votre foyer :
*
Votre situation au regard du logement :
 SDF depuis le
- A la rue 
- Hébergé 
- A droite à gauche 
 Mal logé depuis le
- En foyer 
- En hôtel meublé 
- Squatter 
- Logement insalubre 
- Logement trop petit 
*******Nombre de mètres carrés :
*
- Logement trop éloigné 
*
*******Temps de trajet aller et retour par jour :
*******Gare de départ :
*******Gare d’arrivée :
*
Montant du loyer actuel :
Suggestions et remarques sur votre situation :



CGT/CASVP – 23/25, rue Bobillot 75013 Paris
Tél : 01 53 80 97 60 - Fax : 01 53 62 94 25
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CGT/NETTOIEMENT – 3, rue du château d’eau 75010 Paris
Tel : 01 44 52 77 12 – fax : 01 44 52 77 29

HARCELEMENT - En voie d’être reconnu par la direction du CASVP ?

Toujours combattu par la CGT

Par note de service en date du 8 janvier 2007, le CASVP annonce la mise en place d’un dispositif contre le harcèlement moral au travail.
La CGT prend acte de cette décision et déplore au même titre que FO une application aussi tardive de cette loi.

En effet, la loi contre le harcèlement moral au travail a été promulguée le 17 janvier 2002 (loi dite de modernisation sociale) et la CGT-CASVP a aussitôt mis en place un collectif contre le harcèlement qui a travaillé sur ce dossier pendant près de deux ans.
Dès juin 2002, la CGT-CASVP éditait une plaquette « Harcèlement Stop » qui donnait aux agents les clés pour faire face aux situations de harcèlement avérées. Cette plaquette est disponible par retour de mail (cgt-casvp.syndicat@paris.fr).

En tirant le signal d’alarme, en intervenant dans les établissements, la CGT a permis à des agents d’être mieux armés contre ce fléau.
Pour la CGT, il s’agissait de sensibiliser en particulier ceux qui étaient victimes d’un type de « management » d’une autre époque pratiqué au CASVP et des moyens de s’en protéger.

L’administration du CASVP de son côté ne peut prétendre ignorer certaines pratiques de harcèlement moral dans ses établissements car la plupart des victimes en ont fait état auprès de la Médecine du travail.

AUCUN RAPPORT, AUCUNE STATISTIQUE N’ONT ETE PUBLIES SUR CE SUJET. L’ADMINISTRATION PAR SON INERTIE ET SON SILENCE PORTE DONC UNE GRANDE RESPONSABILITE EN LA MATIERE.

AU CASVP LES RESPONSABLES AYANT EU CONNAISSANCE DE FAITS DE HARCELEMENT MORAL ONT-IL DELIBEREMENT IGNORE L’ARTICLE 40 DU CODE DE PROCEDURE PENALE QUI COMPORTE DES OBLIGATIONS DE SIGNALEMENT ?

« TOUTE AUTORITE CONSTITUEE, TOUT OFFICIER PUBLIC OU FONCTIONNAIRE QUI, DANS L’EXERCICE DE SES FONCTIONS ACQUIERT LA CONNAISSANCE D’UN CRIME OU D’UN DELIT (le harcèlement moral en est un) EST TENU D’EN DONNER AVIS SANS DELAI AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE ET DE TRANSMETTRE A CE MAGISTRAT TOUS LES RENSEIGNEMENTS, PROCES VERBAUX ET ACTES QUI Y SONT RELATIFS ».

Certains pourraient douter de l’efficacité d’une telle structure dans notre administration qui n’aurait pour objet que d'étouffer les cas de harcèlement constatés. D’autres ne croient pas dans la volonté réelle du CASVP de régler « au fond » cette infraction à la loi.
Si la mise en place d’un tel dispositif est une avancée, son efficacité dans l’avenir restera à démontrer.
On ne peut que rappeler que l’Administration vient en tête (14 %) de ce fléau social, suivie de l’hôtellerie restauration, les commerces et services (13 % chacun).
Il était donc plus que temps de mettre en place une telle structure.

Rappelons ce qu’est le harcèlement psychologique au travail.
Marie-France HIRIGOYEN, psychiatre, psychanalyste, publie en 1988 Le harcèlement moral : la violence perverse au quotidien « le harcèlement moral au travail se définit comme toute conduite abusive (gestes, paroles, comportement, attitude…) qui porte atteinte, par sa répétition ou sa systématisation, à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne, mettant en péril l’emploi de celle-ci, dégradant le climat de travail ».

Christophe DEJOURS, psychiatre, psychanalyste, professeur à la Chaire de Psychologie du travail au CNAM, parle de « pathologies consécutives non seulement à un harcèlement ou à une persécution mais à un contexte de solitude résultant d’une stratégie d’isolement par une technique de management visant la désagrégation de la solidarité et du collectif de travail ».

Que dit la Loi ?
Article 169.L.122- 49 - « Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ».
Article 170.L.222-33-2 - « Le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000,00 € d’amende ». (Voir Journal Officiel du 18 janvier 2002).
Pour citer un exemple de harcèlement pratiqué au CASVP, citons l’abus par le CASVP de la notion de grade et de fonction en plaçant délibérément un agent de catégorie B sous l’autorité d’un agent de catégorie C. Si ce cas peut être exceptionnel, il tend toutefois à se multiplier. La compétence professionnelle n’est trop souvent qu’un prétexte. Il faut voir dans cette pratique la volonté de déstabiliser un agent.
On assiste de plus à ce qui pourrait être assimilé à un « droit de suite » dans le cas d’une mutation ou d’un changement de section. Le nouveau responsable de section prend le relais de la pratique exercée contre un agent.

On ne doit pas de même occulter une maltraitance structurelle qui consiste à proposer à un agent des locaux indignes (sans téléphone, sans messagerie, sans bureau fixe…).
Le harcèlement se cache aussi derrière une multiplication des tâches et une polyvalence à outrance …

Oui, qu’il soit horizontal, vertical ou transversal le harcèlement moral au travail résulte d’une intention délibérée se traduisant par une véritable entreprise de destruction d’un individu susceptible de le mener à la dépression voire au suicide.

Avec le concours de la loi, la CGT combattra avec la plus grande détermination ce type de management d’un autre âge pouvant naître dans n’importe quel établissement.

CGT/CASVP – 23/25, rue Bobillot 75013 Paris
Tél : 01 53 80 97 60 Fax : 01 53 62 94 25

Tous en grève le 8 février 2007

CGT – FO – FSU – UNSA – SOLIDAIRES

POUR NOS SALAIRES, L’EMPLOI PUBLIC ET LA DEFENSE DES MISSIONS, TOUS DANS L’ACTION ET LA GREVE LE 8 FEVRIER

Les organisations de fonctionnaires
(CGT– FO – FSU – UNSA – SOLIDAIRES)
exigent l’ouverture immédiate de véritables négociations portant sur :

- Le maintien du pouvoir d’achat du point en 2006 ;
- L’augmentation des salaires pour 2007 sur la base minimum de l’inflation prévue, soit 1,8 % ;
- Le rattrapage sur les pertes intervenues depuis 2000 (+ de 6 %) ;
- Une refonte globale de la grille indiciaire.

Elles constatent également une dégradation alarmante des conditions de travail, la multiplication des attaques contre le service public, des réductions massives d’emplois et de recrutements publics et l’aggravation de la précarité.

Le ministre de la Fonction Publique vient d’annoncer de façon unilatérale des mesures qui constituent une avancée minimale. Même si elles sont à mettre au crédit des actions unitaires et des luttes dans les différents secteurs, elles laissent entier l’essentiel du contentieux, d’autant plus que le ministre lui-même les présente comme un échange emplois contre salaires.

Or, les services publics sont essentiels pour la population et l’aménagement du territoire. Leurs agents ont droit, comme tous les salariés, à une juste rémunération de leur travail et aux moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions.

Combattant les logiques "travailler plus et gagner moins" et "moins de fonctionnaires mais mieux payés", les organisations syndicales appellent l’ensemble des personnels de la Fonction publique (Etat, territoriaux, hospitaliers) à participer massivement à la journée d’actions du 8 février 2007 en particulier par la grève et les manifestations.

- Pour l’ouverture immédiate de véritables négociations sur l’ensemble du contentieux salarial, la refonte de la grille et le niveau des pensions.
- Pour une politique d’emploi public statutaire qui corresponde aux besoins.
- Pour la défense des services publics et de la fonction publique.
- Pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de tous les personnels.

En cas d’absence de réponse positive, elles envisageront ensemble, après cette journée, les suites à donner à la mobilisation.

Un préavis de grève pour la journée a été déposé par la CGT-CASVP.
Le lieu du rassemblement pour la manifestation sera communiqué ultérieurement.

Un logement pour tous les salariés du CASVP et de la Ville de Paris

COMMUNIQUÉ

Syndicat CGT des personnels du Centre d'Action Sociale
de la Ville de Paris

Syndicat CGT des personnels du Nettoiement

Pour tous les salariés de la Mairie de Paris et du CASVP

LE LOGEMENT DOIT AUSSI ETRE UN DROIT !

Personnels SDF, à la rue ou en foyer, squatters,
hébergés, logements insalubres, trop petits, trop éloignés,

ça suffit !


La CGT du CASVP et du nettoiement, membres actifs du collectif départemental CGT de lutte contre l’exclusion et la précarité dénoncent l’insuffisance des moyens mis en œuvre pour que tous les personnels de la Mairie de Paris et du CASVP aient un toit décent et bien à eux.


Il est évident que le dispositif « LOCAGENT » est très limité tout comme le sera ce fameux droit opposable au logement en cours de projet de loi et applicable dans sa généralité qu’en 2012….


Il serait en effet bien naïf de croire en une réelle volonté politique de s’opposer à la spéculation immobilière et surtout au sacré saint droit de propriété.
Les quelques miettes financières lâchées sous la pression des « Don Quichotte » ne doivent pas nous faire oublier que notre société continue de fabriquer de l’exclusion. Les SDF du canal Saint Martin continuent d’être logés dans des structures inhumaines ou des hôtels « marchands de sommeil ».

Pire, de plus en plus de salariés n’arrivent plus à joindre les 2 bouts et viennent régulièrement s’ajouter à ce cortège de sans logis. Dans notre société « argent roi » l’être humain ne vaut plus grand chose et il va falloir se battre pour montrer que nous avons encore notre dignité.


Nous refusons l’hypocrisie politique ambiante et soutenons l’action de toutes les forces d’opposition comme celle engagée par les 3 associations qui occupent actuellement un immeuble vide dans le 2e arrondissement de Paris.


Tout comme elles, la CGT revendique l’application immédiate du droit à la réquisition pour répondre aux besoins élémentaires et vitaux de pouvoir se loger.


L’urgence doit être traitée par des actes et non plus par des promesses électoralistes…


Face à l’urgence et à la gravité de la situation sociale des personnels, nous exigeons :

1) la tenue d’une table ronde sur les questions de l’exclusion ;

2) la réquisition immédiate des logements vides ;

3) des loyers qui ne dépassent pas 20% des revenus.


Nous appelons l’ensemble des personnels du CASVP, du nettoiement et des autres directions de la Ville de Paris
à nous rejoindre pour gagner cette bataille du logement.



Une permanence d’accueil se tiendra
à la Bourse du Travail 3, rue du Château d’Eau
75010 PARIS (M° République)
- Salle André Tollet au RDC -
Tous les samedi matin à partir du 27 janvier prochain
de 9 heures à 13 heures
pour recenser les problèmes de logement

que rencontrent les personnels
de la Ville de Paris et du CASVP


CGT/CASVP – 23/25, rue Bobillot 75013 Paris
Tél : 01 53 80 97 60 - Fax : 01 53 62 94 25

CGT/NETTOIEMENT – 3, rue du château d’eau 75010 Paris
Tel : 01 44 52 77 12 – Fax : 01 44 52 77 29

NBI – Secrétaires Administratifs, Assistants Sociaux, SMS… Faites valoir vos droits avec la CGT !

Le décret 2006-779 du 3 juillet 2006 a clarifié le régime juridique d’attribution de la NBI dans la Fonction Publique Territoriale.

LE NOUVEAU DECRET SUPPRIME
LA REFERENCE AU GRADE.

Cette nouvelle orientation met fin à des années de discriminations et de combat contre l’interprétation restrictive des textes instituant la NBI.
En effet, le bénéfice du versement de la nouvelle bonification indiciaire est lié à l’exercice des fonctions y ouvrant droit, et ne peut pas être réduit à certains grades.

Exemple d’attribution restrictive et totalement illégale de la NBI au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris :
- Les adjoints et agents administratifs exerçant, de façon principale et permanente, des fonctions d’accueil du public depuis au moins 2 ans et utilisant régulièrement les logiciels informatiques de traitement des dossiers d’aide sociale légale ou facultative bénéficient de 10 points de NBI.
- Les secrétaires administratifs, les assistants sociaux, les SMS… exerçant les mêmes fonctions ne bénéficient pas de la NBI.

LES DISPOSITIONS DU NOUVEAU DECRET VONT OUVRIR
LES DROITS A LA NBI A CES AGENTS.

IL EST DONC VENU LE TEMPS DE REVOIR
LES CONDITIONS D’ATTRIBUTION
DE LA NBI AU CASVP.

La NBI au CASVP (Titre III) est attribuée, suite à l'avis du Comité Technique Paritaire, par délibération du Conseil d'Administration du CASVP.

Le nouveau décret (FPT) ne s'applique donc pas d’emblée au CASVP.

La Direction et les élus de la Ville de Paris doivent rapidement transposer au CASVP, la disposition du décret 2006-779 qui supprime la référence au grade pour l’attribution de la NBI.

Par courrier en date du 4 août 2006, la CGT demandait à Madame la Directrice Générale du CAS-VP de mettre à l’ordre du jour du CTP d’octobre 2006 (comité technique paritaire) la transposition au CASVP des dispositions du décret 2006-779 attribuant la NBI sans référence au grade.

Madame la directrice répondait à la CGT que cette question serait portée à l’ordre du jour du CTP de décembre 2006.
Puis, revirement, Madame la directrice décidait de différer cette transposition prétextant que le CASVP n’était « pas prêt » sur cette question.

POUR LA CGT, LES CHOSES SONT CLAIRES, LA VILLE DE PARIS ESSAYE DE GAGNER DU TEMPS ET DONC DE L’ARGENT SUR LE DOS DES AGENTS EN REPOUSSANT AU PLUS TARD LA DATE D’EFFET DE CETTE TRANSPOSITION.

La CGT demande donc aux agents (secrétaires administratifs, assistants socio-éducatifs, SMS…) exerçant, de façon principale et permanente, des fonctions d’accueil du public depuis au moins 2 ans et utilisant régulièrement les logiciels informatiques de traitement des dossiers d’aide sociale légale ou facultative d’adresser individuellement un recommandé avec accusé de réception à madame la directrice générale (modèle joint) lui demandant l’ouverture des droits à la NBI en référence au décret 2006-779 qui fait maintenant abstraction du grade et ne tient compte que des seules fonctions exercées.

Sans réponse de Madame la directrice générale dans les deux mois, la CGT mettra tout en œuvre pour aider les agents à constituer un dossier contentieux devant le tribunal administratif de Paris afin de faire valoir leurs droits.

LE TEMPS EST FINI DE SE LAISSER TONDRE
FAISONS VALOIR NOS DROITS, REAGISSONS !

VOUS POUVEZ COMPTER
SUR LES REPRESENTANTS DE LA CGT
POUR SECOUER LA DIRECTION DU CASVP ET LA MAIRIE DE PARIS,
AFIN QUE VOS DROITS SOIENT RESPECTES.

(MODELE DE LETTRE DE DEMANDE DE LA NBI)

Paris, le

(recommandé avec accusé de réception si la demande est adressée directement à Madame COULON KIANG)

(Si vous préférez passer par la voie hiérarchique, vous adressez le courrier à Madame COULON KIANG sous couvert de votre directeur. Dans ce cas vous pouvez éviter le recommandé avec accusé de réception en faisant enregistrer votre courrier au secrétariat de direction de votre établissement et en faisant apposer le tampon de l’établissement sur la photocopie de votre demande avec la date d’enregistrement).

Nom, Prénom
SOI :
Grade
Service
Etablissement

à

Madame Bernadette COULON-KIANG
Directrice Générale du CASVP
5, bd Diderot
75012 - PARIS

objet : demande de NBI (recours gracieux)

Madame la directrice générale,

Je vous demande suite à plusieurs jurisprudences du Conseil d’Etat et notamment (CE n°278877 du 5 avril 2006 - Mlle S.) de bien vouloir m’attribuer la NBI.

Je suis affecté(e) au service ……….
J’exerce, de façon principale et permanente, des fonctions d’accueil du public depuis le…., et j’utilise régulièrement l’outil informatique.

Le Conseil d’Etat dans plusieurs arrêts a admis que le bénéfice du versement de la nouvelle bonification indiciaire est lié à l’exercice des fonctions y ouvrant droit, et ne peut pas être réduit à certains grades.

De ce fait, j’ouvre bien droit à la NBI comme les adjoints administratifs du CASVP par les fonctions que j’exerce (délibération du 14 10 1998).

Par ailleurs, le décret 2006-779 du 3 juillet 2006 a dans la fonction publique territoriale supprimé la référence au grade pour l’attribution de la NBI. Il ne peut être ignoré au CASVP, tout comme la jurisprudence du Conseil d’Etat.

Veuillez agréer, Madame, mes salutations distinguées.


Nom
Signature

Faxer le double de votre recours à la CGT-CASVP (01 53 62 94 25)

Conseil d'Orientation des Retraites

LA CGT NE DONNE PAS SON AVAL
AUX CONCLUSIONS DU RAPPORT DU COR*


Si l’horizon à très long terme est fonction de beaucoup de variables, celui à 2020 qui doit faire l’objet du rendez-vous de 2008, dépend avant tout de la situation de l’emploi et des recettes des régimes de retraite. C’est sur ces questions que devraient essentiellement porter les réflexions et les propositions pour assurer la pérennité de notre système de retraite.
Ce sont ces priorités que la Cgt aurait souhaité voir réaffirmées dans le rapport du COR.

La Cgt partage nombre de constats du rapport du COR. Comme cela était prévisible, malgré les sacrifices imposés aux salariés, notamment sur le niveau des retraites, pas plus la réforme de 2003 que celle de 1993 n’ont résolu le problème de financement des régimes.

Par contre, les représentants de la Cgt, malgré un certain nombre d’améliorations de rédaction obtenues, se sont opposés aux principales suggestions du rapport visant à durcir un peu plus les conditions d’obtention de la retraite.

La Cgt récuse toute idée d’allongement de la durée de cotisation dans le contexte actuel alors que 5 millions de personnes n’ont pas accès à un véritable emploi. Elle s’oppose à la suggestion de supprimer « les repères de 60 ans et 65 ans » ainsi que les droits qui les accompagnent. Elle s’oppose aussi à toute augmentation de la décote.

L’emploi des seniors qui est une priorité légitime sert ici de prétexte.

L’expérience depuis 1993 montre que la pression exercée sur le niveau des retraites ou l’allongement de la durée de cotisation, n’a nullement permis de relever le taux d’activité des travailleurs de plus de 55 ans. Par contre, il a provoqué une baisse du niveau des pensions perçues et accru les inégalités. Continuer dans ce sens serait fragiliser gravement le système de retraite.

Il ne faut pas non plus faire croire que la réforme des régimes spéciaux qui concerne moins de 5 % des retraités est susceptible de résoudre les problèmes de financement des autres régimes. L’égalité de tous vis-à-vis de la retraite est un objectif incontestable. Mais cela ne signifie pas que l’harmonisation des régimes doive se faire par alignement sur les moins favorables. C’est notamment le cas en matière de départ anticipé pour travaux pénibles, astreignants et dangereux.

Il faut donc rouvrir le dossier des retraites en donnant une réelle priorité à l’emploi, à la réforme de la cotisation employeur et en sécurisant notre système par répartition.

Si l’horizon à très long terme est fonction de beaucoup de variables, celui à 2020 qui doit faire l’objet du rendez-vous de 2008, dépend avant tout de la situation de l’emploi et des recettes des régimes de retraite. C’est sur ces questions que devraient essentiellement porter les réflexions et les propositions pour assurer la pérennité de notre système de retraite.

Ce sont ces priorités que la Cgt aurait souhaité
voir réaffirmées dans le rapport du COR.


*Le COR (conseil d'orientation des retraites) a été créé en 2000. Il a pour mission essentielle d'assurer le suivi et l'expertise concertée permanente de notre système d'assurance vieillesse et de faire des propositions. Il est placé auprès du Premier ministre.
Dernier rapport remis au premier ministre en date du 11 janvier 2007.
Ce rapport est disponible sur le site du COR (http://www.cor-retraites.fr) ou par retour de mail auprès de la CGT-CASVP (cgt-casvp.syndicat@paris.fr)


CGT/CASVP - 23/25, rue Bobillot 75013 Paris
Tél : 01 53 80 97 60 Fax : 01 53 62 94 25


Droit au logement, une exigence sociale incontournable !

Une nouvelle fois, Paris est sous " les feux " de l’actualité.

Un droit opposable au logement : une première victoire pour les sans abris et les mal logés !

Notre organisation syndicale salue l’initiative des " Enfants de Don Quichotte " au Canal St Martin, se félicite du projet de loi annoncé par le Gouvernement et soutient l’occupation des locaux du CIC place de la Bourse par 3 Associations dont le DAL.
Après des années de désengagement de l’Etat et de politique de réduction significative de construction de logements sociaux, le projet de loi du Droit opposable au logement sera présenté au Conseil des Ministres le 17 janvier. C’est une première réponse mais on est loin d’une vraie priorité nationale ; il faut la création d’un grand service public du logement pour garantir le droit au logement pour tous.


A Paris, précarité et bas salaires sont le vécu de centaines de milliers de salariés, plus de 100.000 actifs sont privés d’emplois et côtoient dans leurs difficultés quotidiennes les 65.000 allocataires du RMI.
Précarité, chômage et bas salaires sont les principales causes de l’exclusion sociale, 20.000 parisiens sont sans domicile fixe dont 30 % sont des salariés.

La CGT propose des mesures concrètes pour répondre aux besoins de logement de toute la population :

- La création de logements sociaux : 20.000/an dès 2007 pour répondre aux 100.000 demandeurs de logements sociaux à Paris ; des logements de qualité avec une quittance n’excédant pas 25 % des revenus des foyers.
- L’application de la loi SRU : Dans chaque arrondissement, imposer la construction de logements sociaux pour atteindre le seuil minimum de 20 %.
- Tout foncier libéré sur la Capitale doit être consacré à des opérations de production de logements sociaux : ZAC Batignoles, ZAC Rive Gauche…
- Gel de la vente du patrimoine issu du 1 % logement (Vente à la découpe…) ; Si nécessaire préemption de ces logements par la puissance publique
- Réquisition des logements vides appartenant aux Institutionnels et arrêt des expulsions ; 40.000 logements sont déclarés vides à Paris
- Moratoire des opérations Démolition/Reconstruction et réhabilitation des immeubles insalubres
- Donner de nouveaux moyens au " 1 % logement ", réduit à 0,45 % de la masse salariale, renforcer le rôle des Comités d’entreprises et des Organisations Syndicales dans la gestion de ce fond.
- Le 1 % logement doit revenir dans son intégralité aux CIL, Organismes Collecteurs Paritaires.

Pour des augmentations de salaire, le plein emploi, une réelle Sécurité sociale professionnelle et le droit au logement pour tous, en ce début 2007, la CGT appelle les salariés, les privés d’emplois et les retraités de la capitale à agir et à rejoindre notre organisation.

Un syndicat de lutte et de transformation a-t-il sa place dans un journal patronal ?

Indiscutablement non.

Il est cependant devenu la règle dans beaucoup d’administrations ou d’entreprises d’oublier ce principe évident. Beaucoup de syndicats, même des plus sincères, diluent leur parole et leur spécificité en acceptant de mêler leurs propos aux satisfecit du patron.

TOUT VA BIEN AU CASVP !

Ainsi pourrait s’appeler le petit feuilleton imprimé auquel nous sommes invités à participer.

Pas d’abus, pas de précarité, pas de domination sur les agents, un traitement social exemplaire, pas d’arbitraire, des contractuels heureux de l’être, un comité d’entreprise sensationnel, bref une direction générale et une autorité de tutelle, la Mairie de Paris, parfaites.

Pourtant des agents sont sans logement, en foyer ou à la rue, les primes sont attribuées en totale opacité, l’avancement est quasi inexistant, le budget des œuvres sociales est détourné…

Le droit à la formation est le plus souvent confisqué au profit des stages «maison».

L’autoritarisme est érigé en règle et les plus vulnérables sont systématiquement sanctionnés voir exclus de leur emploi.

Le sous effectif et la maltraitance des personnels hospitaliers est institutionnalisé dans les maisons de retraite.

Les travailleurs sociaux se sentent instrumentalisés et soumis à une pression constante des élus politiques…

La liste est longue, notre tribune est limitée.

Ce monde merveilleux, cet enchantement patronal a donc son organe de propagande, il s’appelle le Courrier du CASVP, son petit mickey pourrait-on dire !

Les quelques lignes généreusement consenties par l’ « employeur » n’ont en effet qu’une raison : désamorcer l’expression syndicale pour la plonger dans un propos d’ensemble où le patron continuera à répandre sa bonne parole sur la culture d’entreprise dans laquelle le salarié est souvent floué et dominé.

De plus, cet espace de parole ne sera-t-il pas destiné à étouffer un peu plus la lutte en justifiant prochainement des restrictions de la liberté d’expression sur d’autres supports, comme par exemple l’utilisation de la messagerie ?

Pour autant, il serait contre-productif de le boycotter, ceci renforcerait plus encore la position patronale et lui donnerait le beau rôle pour dire que sa générosité n’est pas comprise.

C’est pour cela que la CGT fera le choix de donner la parole à ceux qui ne l’ont pas. Les témoignages édifiants des travailleurs apporteront une parole désordonnée dans le journal parfait du CASVP.

Personnels du CASVP, n’hésitez plus à nous contacter pour exprimer vos mécontentements dans le journal du patron !