La CGT dit OUI à une réforme de la catégorie C

MAIS LARGEMENT SUPERIEURE
A CELLE QUI EST PROPOSÉE PAR LE MAIRE DE PARIS

Contrairement à ce que disent certains syndicats, la CGT n’est pas pour l’arrêt des négociations en cours. Ces syndicats incertains ont bradé l’intérêt des salariés en signant un accord le 26 janvier en enfermant celui-ci dans une parodie d’avancement salarial. Leur accord ne signifie ni plus ni moins que le Ministre ne négociera plus rien d’ici 2008, alors qu’ils participaient jusqu’alors à un front syndical unitaire pour obliger le gouvernement à céder sur une vraie réforme à la hauteur des enjeux comme le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat évaluée à 5% (de 2000 à 2005, soit 300 € nets sans compter 2006-2007-2008).

Ces syndicats sont incertains puisqu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Aussi écrivent-ils des inepties comme par exemple que la CGT refuse cette réforme.

D’une part, la CGT appelle à la grève le 20 mars, non pas dans l’objectif d’arrêter la négociation mais bien pour y participer avec d’autres propositions bien meilleures et soutenues par les salariés.

D’autre part, nous rappelons que cette réforme fait suite à un accord minoritaire (33 % de la représentation syndicale nationale) avec le gouvernement, que cela n’a dérangé personne et que cela n’empêche pas son application.

La manipulation de ces syndicats incertains est si grosse qu’elle en devient risible. On notera l’utilisation de la menace possible du report des dispositions déjà appliquées dans les autres fonctions publiques, alors que ce sont des transpositions nationales.

L’histoire se répète : on croirait entendre le débat sur les 35H pendant lequel la seule CGT avait du faire des pieds et des mains pour en arriver à plus de 22 JRTT, alors que nos autres collègues étaient déjà près à signer pour 14.
Ces syndicats incertains sont décidément très pressés de donner leur accord sur les conditions de travail des salariés…

Sur les arguments présentant cette réforme
comme " bonne à prendre " :

Concernant la perte de salaire importante soulignés par ces syndicats incertains dans le mail du vendredi 16 mars 2007, ils oublient de mentionner que la quasi-totalité des salariés ne gagneront rien puisque les reclassements se feront à indice égal tout comme la fusion des échelles 2 et 3.

Les quelques miettes distribuées à quelques échelons de certains grades n’ont pas compensé la perte du pouvoir d’achat.
La création d’un 11ème échelon ne résout rien sur le fond et le problème se reposera dans trois ans.

De plus, les orientations de la Mairie de Paris permettent de craindre le blocage pur et simple de certains corps comme celui des agents hospitaliers sociaux actuellement dans un seul grade sans aucune possibilité d’avancement, sans oublier le tassement vers le bas de tous les corps après la fusion de l’échelle 2 sur l’échelle 3.

Concernant le déblocage des carrières, ces syndicats incertains oublient de mentionner que l’avancement se fera toujours à " la tête du client " et que la seule justice serait l’avancement par l’ancienneté – qui ne lésera personne ; aujourd’hui ces syndicats incertains ont retourné leur veste en signant un accord qui maintient le recrutement dans la fonction publique au niveau du SMIC, y compris pour ceux qui passent un concours.

C’est pour cela que la CGT appelle à la grève pour peser sur les négociations en cours concernant la réforme de la catégorie C, dans la seule optique de donner un maximum de garanties aux salariés sur leur devenir professionnel.

TOUS EN GREVE ET A LA MANIFESTATION
Le 20 MARS 2007
AG à la Bourse du Travail à 9h00, puis Manifestation
de République à Hôtel de Ville
Préavis de grève déposé sur la journée pour tous les salariés du CASVP