La rage serait-elle a la direction générale du CASVP ???

La CGT alerte sur les dangers encourus aujourd’hui dans certains établissements par la gestion de la direction générale du CASVP et sur les risques de propagation…
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Il ne s’agit pas de la rage mais les symptômes semblent bien être similaires.
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Aujourd’hui, à Sarcelles, un aide soignant est menacé de sanction disciplinaire.
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Les faits : une personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer accuse un aide soignant de l’avoir giflée. Cet agent en attente d’intégration imminente au CAS a derrière lui 10 ans de service sans ombre ni critique… Aucun témoignage ni preuve ne viennent corroborer cette grave accusation. Les propos retranscrits approximativement et de manière biaisée par la direction constituent une parodie de justice. Mais les salariés du service sont solidaires et soutiennent l’agent accusé.
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La direction générale de Diderot a tout de même pris sa décision envers et contre toute logique : ce sera ni chèvre, ni choux (les faits ne sont pas établis), mais la sanction est demandée et sera le blâme…
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La CGT du CASVP dénonce les orientations actuelles de notre administration qui veut faire passer les personnels pour ce qu'ils ne sont pas : des bons à rien et même des maltraitants de personnes âgées que l’on peut condamner sans le commencement d’une preuve.
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Tous les personnels doivent se sentir concernés car aujourd’hui, un agent peut se retrouver du jour au lendemain sur l’échafaud après dénonciation d’un usager et ce sans élément probant de faute professionnelle.
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Ces pratiques nous rappellent une triste période de notre histoire dont nous n’avons aucune raison d’être fiers et durant laquelle il suffisait de dénoncer son voisin pour en obtenir la condamnation sommaire.
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Au moment où la justice se remet en cause après la triste affaire d’Outreau et nous rappelle que la parole n’est pas une preuve, le CASVP toujours sûr de lui et de son bon droit à sanctionner sur la base de ses seuls principes s’autorise à mettre ses agents au pilori avec des accusations infamantes infondées !
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La campagne d’inquisition mené par le CASVP pour brûler les soit-disant " mauvais agents " doit cesser immédiatement.
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Il est temps de nous révolter sur la maltraitance de notre employeur qui nous considère si peu au point de dénier notre conscience professionnelle, notre responsabilité d’agent de service public et notre droit au respect des règles pour l’établissement des faits.
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Nous appelons l’ensemble des personnels à manifester leur soutien à un collègue dont l’avenir professionnel est remis en cause sans aucune preuve et par conséquence à revendiquer le droit au respect de tout agent du CASVP.
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Un préavis de grève est déposé pour la journée du jeudi 8 mars 2008 pour permettre aux personnels du CASVP d’exiger des décisions immédiates de leur employeur, le CASVP, qui leur garantissent des relations professionnelles et hiérarchiques basées sur la confiance, le respect et le droit le plus élémentaire à la présomption d’innocence.

CGT/Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris
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