FATIGUE, STRESS, PRESSIONS, CULPABILISATIONS, ACCIDENTS, MALADIES…

Leurs conditions de travail détruisent nos vies
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REPARATION !
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La presse évoque régulièrement ces temps-ci des drames des travailleurs de l’industrie poussés à bout par leur conditions de travail, touchés par la dépression et parfois acculés au suicide.
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Il est un autre secteur moins bien connu du public et qui produit pourtant chaque jour sa part de souffrance.
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Les salariés des maisons de retraite, infirmières, aides soignantes et agents hospitaliers, les aides à domicile vivent quotidiennement la menace et la maltraitance au nom de la " rentabilité " et de l’économie à l’embauche.
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A titre d’exemple, l’utilisation d’un lève- malade est obligatoire mais impossible pour la toilette quotidienne des personnes âgées dépendantes. Cet outil essentiel exige deux personnes et les sous effectifs chroniques empêchent son utilisation.
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Aussi, au fil des jours, des semaines et des années, les femmes et les hommes qui travaillent à un rythme et dans des conditions inacceptables se brisent les reins à manipuler les corps de nos anciens.
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C’est le début de l’exclusion programmée du salarié.
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Car le patron ne s’arrête pas là… en cas de maladie ou d’accident, il ne reconnaît en rien sa responsabilité et invoque systématiquement le non respect de l’obligation d’utiliser la machine.
C’est alors que commence un second calvaire du travailleur malade ou accidenté : il ne lui reste que réforme, inaptitude, maladie, dépression et parfois exclusion ou pire…
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Les procédures de recours demandent de plus en plus d’expertises médicales coûteuses à la charge des salariés. Ils ne peuvent faire face à ces charges supplémentaires, alors, de fait, ils se résignent et culpabilisés, ils regagnent leur poste de travail brisés.
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Une aide-soignante sur trois part en retraite pour invalidité
due aux lourdes taches
et
à l’aggravation des conditions de travail
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LE SILENCE EST L’AMI DU PATRON !
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Afin de maintenir le secret sur la condition anachronique des salariés, la direction générale a exercé des pressions sur notre syndicat pour que ne soit pas publié un témoignage édifiant de la situation d’un agent hospitalier dans le journal patronal " Le courrier du CAS ".
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Il est temps de rompre le silence de glace qui règne sur cette question, les langues doivent se délier, la parole doit être prise et la vérité de cette condition ouvrière dévoilée.
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Les manœuvres de dernière minute de l’employeur et de ses serviteurs sont déjà hors de propos et d’arrière garde.
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Les salariés connaissent notre force et notre détermination pour défendre leurs intérêts face au patronat qui les exploite.
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NON ! La CGT ne cédera pas à la pression et les personnels du CASVP savent qu’ils peuvent nous faire confiance. Notre intégrité sera toujours notre force face à l’administration.
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Une nouvelle lutte exemplaire doit commencer pour sortir les salariés de l’exclusion et de l’asservissement dans lesquels on veut les maintenir.
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Avec la CGT, les travailleurs du CASVP peuvent exiger la reconnaissance des maladies professionnelles et accidents du travail dans les établissements du CASVP ainsi qu’un véritable droit au reclassement lorsque l’âge, l’usure, la fatigue ou la maladie ne leur permettent plus d’exercer leur métier.
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Cette lutte ne pourra se gagner que collectivement en faisant obstacle à l’intérêt individuel dont se sert le pouvoir pour mieux nous diviser et donc nous maîtriser.
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Pour ce faire, La CGT-CASVP vous donne son propre espace d’expression syndical dans le journal du CASVP pour exprimer vos mécontentements et témoigner de votre calvaire au quotidien.
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Vous pouvez consulter aussi nos sites Internet pour plus d’informations et nous contacter par mail, par courrier, par téléphone ou par fax pour construire ensemble le rapport de force nécessaire et inévitable à l’aboutissement de nos revendications salariales.
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Exprimez-vous ! Rejoignez notre combat !
C’est le vôtre !