FACE À LA CRISE

Communiqué de la CGT

Le 7 octobre, première grande mobilisation

La crise actuelle est la plus grave qu’ait connu l’économie mondiale depuis des décennies. Son déclenchement contredit tous les discours patronaux et gouvernementaux tenus jusqu’à ces dernières semaines. Loin d’être simplement la conséquence de dérapages financiers aux Etats-Unis, elle met en cause toute la logique économico-financière mise en œuvre depuis 25 ans à l’échelle mondiale.

Pour augmenter les revenus du capital, une pression s’exerce depuis de nombreuses années sur l’emploi et tous les éléments de valorisation du travail : les salaires, la protection sociale, les minima sociaux. Les états ont déréglementé les normes sociales pour précariser l’emploi et flexibiliser le travail salarié, exigeant que la vie humaine s’adapte à la rapidité des mouvements de capitaux. Pour élargir la place du marché, ils ont procédé partout dans le monde à des privatisations de services publics.

La dimension mondiale des secousses du système bancaire signe l’échec de ces politiques.

Le MEDEF veut en profiter pour obtenir de nouvelles exonérations de cotisations et de nouveaux assouplissements du droit du travail. Le Président de la République et le gouvernement appellent à l’unité nationale, pour tenter de s’exonérer des conséquences de leurs propres choix dans la situation actuelle.

A cet égard, le projet de loi de finances pour 2009 comme le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, ne tiennent absolument pas compte de l’urgence sociale et économique et des leçons qu’il faut tirer de la crise.

Pour la CGT, il faut à la fois repenser le système économique mondial et revoir les politiques économiques et sociales en France et en Europe.

Les salariés ne portent aucune responsabilité dans l’émergence de la crise financière. Ce n’est pas à elles ni à eux d’en payer les dégâts ni d’en subir les conséquences. La CGT rejette les discours entretenant la fatalité de la situation.

Aujourd’hui les états mobilisent des centaines de milliards de dollars et d’euros de fonds publics pour tenter de juguler la crise. Ils annoncent l’étatisation de banques afin d’éponger leurs pertes colossales. L’intervention publique est nécessaire, mais la question est de savoir si elle doit sauver le système financier pour permettre à la spéculation de perdurer ou si elle doit favoriser une croissance fondée sur le progrès social.

Face à la crise, il faut des réponses nouvelles : la sécurité sociale professionnelle, une nouvelle politique de développement industriel, la création d’un pôle public financier sont autant de propositions de la CGT qui prolongent les actions revendicatives sur le pouvoir d’achat, l’emploi, le développement de la protection sociale solidaire, pour conforter la place du service public, arrêter le processus de privatisation de la Poste.

Dans ce contexte, les salariés ont le plus grand intérêt à se rassembler et à se mobiliser pour porter leurs revendications.

En ce sens, le 7 octobre, grande journée interprofessionnelle d’action, doit se traduire par des manifestations puissantes et des initiatives, y compris des grèves, dans les entreprises. Le 7 octobre permettra de porter les revendications communes à l’échelle mondiale face à la crise économique et financière. Il permettra aussi en France un mobilisation pour des emplois de qualité, des salaires revalorisés, l’amélioration des conditions de travail, une protection sociale et une retraite de haut niveau, des services publics efficaces.

Le 16 octobre, à l’appel de l’ensemble des syndicats, les retraités manifesteront pour le maintien de leur pouvoir d’achat et la revalorisation des retraites.

LE 7 OCTOBRE 2008

RASSEMBLEMENT à 10 h 00 devant l’Hôtel de Ville

Ouverture immédiate de négociations à la Ville de Paris sur :

► L’augmentation de la prime APS de 200 à 500 €uros ;

► L’augmentation de l’APS vers une prise en charge intégrale de la cotisation mutualiste en faisant sauter le seuil de l’indice 307.

► Augmentation de l’IAT et des primes.

► Attribution d’un 13ème mois.

► L’amélioration du ratio/promu/promouvable jusqu’à 100 %.

► Des oeuvres sociales dignes de ce nom et de la première Ville de France

MANIFESTATION à 15 h 00,

d’Alma Marceau au Trocadéro

Cette journée sera, sur le territoire francilien, un temps fort de mobilisation des salariés de toutes les professions pour affirmer l’exigence :

► d’emplois de qualité pour toutes et tous

► de salaires revalorisés

► d’amélioration des conditions de travail et de la durée du travail respectant la santé et la dignité des personnes

► d’une protection sociale et de retraite garantie et de haut niveau

► de services publics efficaces et contribuant à la cohésion sociale.

Une mobilisation d’ampleur est nécessaire pour promouvoir dans le monde, en Europe et en France les libertés et la solidarité, avec la volonté de faire reculer la précarité et la pauvreté.

A Paris, une manifestation partira du métro Alma-Marceau à 15h30 pour aboutir sur la place du Trocadéro où se tiendra, de 17h à 20h, le Rassemblement international, point d’orgue de cette journée, auquel participeront Guy Rider, Secrétaire général de la CSI, John Monks, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES) et des Secrétaires généraux d’organisations syndicales françaises.

Les prises de paroles seront ponctuées par des intermèdes musicaux de Cali, Manu Dibango, Idir et des groupes Jazz et Pop européens.

Préavis de grève déposé pour la journée au CASVP

CONTRACTUELS DU CASVP

NON, A L’EMPLOI PRECAIRE ET AUX CONTRATS DE TRAVAIL JETABLES !

Le 16 décembre 2008 vous aurez la possibilité d’élire vos représentants syndicaux qui siégeront dans les commissions consultatives paritaires (CCP).

Ces commissions sont consultées pour :

  • les modalités de recrutement (salaire, primes…),

  • les renouvellements de contrats,

  • les litiges d’ordre individuel,

  • les demandes de révision de notes,

  • les sanctions disciplinaires,

  • les refus de formation…

Depuis les dernières élections (30/03/2004), le Centre d’Action Ville de Paris a peu réuni les CCP :

- pour la 1ère fois le 13/12/2006 pour mettre en place le seul règlement intérieur !

- et depuis une seule fois le 14 novembre 2007 !

En l’absence de représentants CGT,

les contractuels peuvent constater l’absence de réels résultats.

La CGT a donc décidé de présenter des listes le 23/10/2008 pour changer cet état de fait.

A CE JOUR, TOUTES LES AVANCEES POUR LES AGENTS CONTRACTUELS ONT ETE OBTENUES PAR LA LUTTE ET PAR DES INTERVENTIONS DIRECTES DES REPRESENTANTS CGT TANT AU NIVEAU DE LA MAIRIE DE PARIS QUE DE LA DIRECTION DU CASVP (OCCUPATION DES LOCAUX DE DIDEROT...) :

► le maintien des contrats pour des agents menacés de licenciement,

► des harmonisations salariales et l’accès égalitaire à des primes,

► le passage en CDI pour des agents contractuels en CDD depuis 6 ans…

 

Alors pour gagner plus,

et avec son collectif des non titulaires,

la Cgt continuera à se battre

pour obtenir pour 2009 :

***

UN PLAN DE RESORPTION DE L’EMPLOI PRECAIRE :

► titularisation de tous les contractuels en poste depuis plus d’un an ;

► réception de chaque agent en fin de contrat pour proposer une solution ;

► requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;

► réforme du paiement à la vacation.

***

D’AUTRE PART, NOUS RECLAMONS INSTAMMENT :

► une augmentation conséquente de la rémunération des gardiens vacataires des résidences du CASVP,

► un régime indemnitaire (primes et indemnités alignées sur les titulaires),

► la titularisation massive avec concours, examens professionnels et intégration effective des agents de catégorie C lorsqu’ils occupent des emplois permanents,

► le refus des licenciements ou de non renouvellement pour des raisons de flexibilité,

► la réception de chaque agent en fin de contrat pour proposer une solution,

► des CCP (avec la CGT) réguliers (au moins 3 fois par an) comme de vrais lieux d’interventions et de négociations pour les non titulaires,

► la requalification des “ contrats ” indûment temporaires,

► la création d’emplois à la hauteur des besoins d’un service public de qualité…

Actuellement au CASVP, trop de contractuels, d’agents en contrat d’avenir et de vacataires sont jetés après usage.

***

LE MAIRE DE PARIS ET LA DIRECTION DU CASVP

DOIVENT NEGOCIER !

***

Pour croire en l’avenir d’une société à visage humain, La CGT revendique une sécurisation du parcours professionnel des agents, ainsi que la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.

Travailleurs sociaux compte rendu de l'AG du 26/09/2008

CGT - FO - UNSA

CASVP, VILLE, DEPARTEMENT

LES FAITS, RIEN QUE LES FAITS !

A l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-UNSA, l’assemblée générale des AS et CSE du 26 septembre 2008 a pris connaissance des propositions de la Mairie de Paris, concernant l’augmentation de l’IFRSTS, suite à nos différents mouvements de grève.

Pour rappel :

L’intersyndicale, constituée à la demande des personnels, a engagé diverses actions sur la plate-forme revendicative suivante :

  • coefficient 5 pour le corps des AS et CSE en 2009

  • instauration d’un minimum garanti de 300€ pour les AS

  • attribution de l’indemnité communale ou départementale pour les AS et CSE

  • attribution de la prime spécifique d’encadrement aux CSE

  • versement d’une indemnité, hors enveloppe IFRSTS, aux référents et tuteurs de stagiaires dans le cadre des sites qualifiants

Début janvier 2008, la Mairie de Paris considérait que tout avait été fait pour les sociaux au niveau de la revalorisation du régime indemnitaire.

Quatre journées de grève et des manifestations ont permis de faire reculer l’exécutif parisien qui, le 16 juin 2008 a proposé un versement complémentaire d’IFRSTS dès 2008, au-delà du niveau initialement prévu, qui permet les évolutions moyennes suivantes :

ASEP Ville/Département : passage au coefficient moyen 3,71, soit 661€ supplémentaires en moyenne sur l’année 2008.

ASE Ville/Département : passage au coefficient moyen 3, soit 408€ supplémentaires en moyenne sur l’année 2008.

ASEP CASVP : passage au coefficient moyen 3,90, soit 200€ supplémentaires en moyenne sur l’année 2008.

ASE CASVP : passage au coefficient moyen 3,15, soit 380€ supplémentaires en moyenne sur l’année 2008.

Les modalités de répartition des augmentations ont été communiquées à l’intersyndicale en septembre par les deux administrations.

Le versement des augmentations se décline de la façon suivante :

Pour 2008 :

« Une part forfaitaire de 180€ pour tous les AS de la Ville et du Département et de 175€ pour les AS du CASVP + une part variable (représentant les 2/3 de l’augmentation) déterminée de façon discrétionnaire...»

Pour 2009 :

« L’évolution statutaire et l’instauration de la prime d’encadrement sont toujours attendues pour les CSE ».

Le plan de revalorisation de l’exécutif parisien pour l’IFRSTS se poursuit pour une harmonisation CASVP-Ville et Département : ASEP : coefficient moyen 4 - ASE : coefficient moyen 3,5

Les modalités de répartition de l’augmentation 2009 seront les mêmes qu’en 2008 avec un versement d’une part forfaitaire en juin ».

C’est la première fois que l’Administration admet le bien fondé de nos revendications.

C’est la première fois que le principe d’un minimum garanti est retenu :

► coefficient IFRSTS minimum à 2,20 (175€ par mois) pour les ASE du CASVP et à 2 (158€ par mois) pour les ASE de la Ville et Département

► une augmentation du coefficient d’IFRSTS dès 2008, non prévu initialement par l’exécutif

► une enveloppe distincte pour la rémunération des référents accueillant des stagiaires

► la garantie d’une application sans délai de la réforme du corps des CSE

CERTES, C’EST INSUFFISANT AU REGARD DE NOTRE PLATE-FORME REVENDICATIVE. MAIS SANS L’ACTION DE L’INTERSYNDICALE AVEC LES TRAVAILLEURS SOCIAUX, CELA SERAIT ZERO POUR TOUS.

C’est pourquoi l’intersyndicale a réécrit au Maire de Paris pour exiger la reprise des négociations pour l’application du coefficient 5 pour tous. Ce courrier est sans réponse à ce jour.

Nous sommes toujours en désaccord avec l’Administration même s’il y a eu une augmentation substantielle de l’IFRSTS.

Pour faire valoir nos revendications initiales, l’AG du 26 09 08 a décidé d’interpeller le Maire de Paris lors d’un compte rendu de mandat fin novembre à la Mairie du 18e avant le vote du budget de 12/2008.

Faute de réponse satisfaisante à nos interventions répétées,

UNE NOUVELLE AG SERA CONVOQUEE FIN NOVEMBRE POUR DECIDER DU DEPOT D’UN PREAVIS DE GREVE.

TOUJOURS DANS L’ACTION, ENSEMBLE 

POUR LE COEFFICIENT 5 POUR TOUS !

1er octobre 2008

COMMUNIQUÉ CGT-CASVP AUX TRAVAILLEURS SOCIAUX

LA LUTTE DOIT CONTINUER !

Nous ne pouvons pas accepter des miettes :

Le mouvement revendicatif portant sur l’évolution du régime indemnitaire des travailleurs sociaux du CASVP a démarré en octobre 2007.

Au départ, la CGT exigeait l’ouverture de négociations sur l’inégalité de traitement des primes versées aux travailleurs sociaux en comparaison de celles versées à leurs collègues secrétaires administratifs.

Aujourd’hui, après 6 mois de luttes, le résultat ne répond pas du tout à notre revendication du taux maximum possible et existant dans d’autres collectivités territoriales.

La Mairie de Paris a clairement exprimé ses décisions dans son communiqué du 7 juillet 2008 : « L’exécutif parisien a souhaité valoriser le travail remarquable réalisé quotidiennement par les travailleurs sociaux... »

Concrètement, c’est une enveloppe budgétaire annuelle qui vient s’ajouter à la prime IFRTS habituelle, et qui sera répartie au CASVP selon les modalités suivantes :

DÉCEMBRE 2008

Détail de l’enveloppe ASE ASP CSE
Moyenne par agent 380 199 0
Minimum garanti 130 70 0
Part variable 250 130 0

DÉCEMBRE 2009

Détail de l’enveloppe ASE ASP CSE
Moyenne par agent 332 105 0
Minimum garanti 110 35 0
Part variable 222 70 0

Bien que nous ayons arraché par les luttes ces acquis, il faut relativiser ces avancées :

► Cette enveloppe supplémentaire n’est prévue que pour 2008 et 2009, et rien après...

► Les montants de ces aides exceptionnelles et  ponctuelles pour 2008 et 2009 sont ridicules :

à 59€ mensuels pour les ASE, dont seulement 20€ sont garantis, le reste étant à la tête du client...

à 25€ mensuels pour les ASP, dont seulement 8,75€ sont garantis, le reste étant à la tête du client...

► Le minimum garanti pour tous est monté à 175 € mais nous sommes bien loin des revendications initiales, 395 € mensuels pour les ASE et  437 € mensuels pour les ASP.

LA MOBILISATION DOIT S’AMPLIFIER !

La CGT-CASVP refuse comme beaucoup de collègues cette reconnaissance indécente au regard des responsabilités exercées et du régime indemnitaire perçus...

Les assemblées générales du 7 juillet et du 26 septembre ont confirmé l’insatisfaction des personnels concernés.

Aussi, La CGT-CASVP est décidée  à organiser et soutenir toutes les formes d’actions pour obtenir une juste rémunération qui soit en adéquation avec les autres catégories et départements d’Ile de France.

Devant le mépris affiché par le Maire de Paris, nous appelons tous les travailleurs sociaux à durcir le mouvement.

La CGT-CASVP invite tous les travailleurs sociaux à se prononcer sur une plate-forme revendicative élargie et sur les actions possibles :

► Réponse au communiqué de la Mairie de Paris sous forme de mise en demeure avec préavis de grève (voir le communiqué)

► Mise en place d’un comité de coordination de la lutte

► Interventions lors des comptes-rendus de mandature du maire de Paris (voté lors de l’AG du 26 septembre)

► Paiement des journées de grève

► Le taux maximum d’IFRTS pour tous

► La NBI pour tous

► La prime communale pour tous

► L’augmentation du taux d’avancement dans le grade supérieur, avec révision des critères retenus pour être promus

► Mise en place d’un collectif pour gagner la reconnaissance en catégorie A

► Mise en place d’un groupe de travail sur la profession

► Temps minimum entre 2 échelons

► Paiement intégral de la carte orange

Loin de vouloir se mettre en porte-à-faux avec  l’intersyndicale, la CGT-CASVP souhaite impulser la continuité d’un combat nécessaire pour que les travailleurs sociaux ne sortent pas déçus et démotivés d’un combat mené depuis plus de 9 mois.

Ce communiqué est adressé à l’ensemble des organisations syndicales ayant adhéré à l’objectif de départ fixé à une reconnaissance financière maximale des fonctions exercées par les travailleurs sociaux du CASVP et de la Ville de Paris, en adéquation avec la réalité sociale et économique actuelle, le montant des primes versées aux collègues de même catégorie et de départements limitrophes.

Pour la CGT-CASVP, les organisations syndicales qui sont à l’initiative du mouvement revendicatif doivent prendre toutes leurs responsabilités pour impulser et organiser la lutte à mener !

Pour sa part, La CGT-CASVP est prête et déterminée à ne rien lâcher.

Soyons actifs et acteurs : Chaque service a besoin d’un ou plusieurs collègues qui seront les correspondants locaux du comité de coordination de la lutte. Proposez-vous !

AG des TRAVAILLEURS SOCIAUX du 26 09 2008

Le compte rendu de cette AG sera rédigé mercredi matin 1/10/2008 par l'intersyndicale et diffusé dans le courant de l'après-midi.

JOURNAL DES LUTTES N°2

EDITORIAL
La lutte actuelle des travailleurs sociaux est une étape à plusieurs points de vue : elle illustre déjà ce que va sans doute être le climat social à venir pour Paris mais sans doute au delà. Elle témoigne des retombées de l'évolution de la situation sociale, à la fois dans ce que les travailleurs sociaux vivent professionnellement au quotidien mais aussi dans ce qu'ils vivent eux-mêmes en tant que salariés touchés par la baisse du pouvoir d'achat, les inégalité de traitements et les abus divers.
Le Journal des luttes marque à sa façon cette étape. Issue d'une décision très vite prise, conçu, fabriqué dans l'urgence et l'imperfection en plein été au lendemain de la décision hasardeuse de la municipalité de mettre fin au mouvement des travailleurs sociaux, ce journal envisage désormais sa pérennité pour une lutte qui va sans doute durer.
Les travailleurs sociaux, métier de la relation s'il en est, avait besoin d'un outil d'expression, il n'était que dans l'ordre des choses d'en construire un dans pareilles circonstances.
Le secrétaire général de la CGT-CASVP.
Le communiqué menteur de la ville de Paris...
Le coup de dès tricheur de l'équipe municipale ou comment ils participent à la reprise active du mouvement des travailleurs sociaux.
Le jour même (le 7 juillet dernier) d'une assemblée générale puissante et déterminée qui annonçait les suites d'une mobilisation lancée six mois plus tôt, la mairie de Paris jouait son joker patronal : tout était fini, les sociaux venait d'obtenir satisfaction et tout le monde rentrait à la maison en chantant...deux jours plus tard, un texte pétulent sortait des claviers de l'Hôtel de ville. Sans permission ni droit d'auteur, la CGT-CASVP vous reproduit la petite copie laborieuse des plumitifs de l'équipe municipale, les sociaux en lutte apprécieront.
Lettre d'info Ville de Paris 
(communiqués de presse, 09/07/2008 )
"Suite à un mouvement social, l'exécutif parisien, à l'occasion du conseil de Paris du 7 juillet 2008, a souhaité valoriser le travail remarquable réalisé quotidiennement par les travailleurs sociaux au contact de la population la plus en difficulté.
Des efforts conséquents avaient déjà été réalisés lors de la dernière mandature avec plusieurs plans de revalorisation des rémunérations des travailleurs sociaux, notamment en 2006 et 2007.
En gage du respect de l'exécutif parisien pour les travailleurs sociaux, Maïté Errecart, adjointe chargée des ressources humaines, de l'administration générale et des relations avec les mairies d'arrondissement et Olga Trostiansky, adjointe chargée de la solidarité, des familles et de la lutte contre l'exclusion, ont obtenu une nouvelle augmentation des primes assorties de mesures statutaires.
Ainsi au terme de 2009, c'est en moyenne une revalorisation de 900 € qu'auront perçu les travailleurs sociaux.
L'intersyndicale CGT, FO, UNSA a donc suspendu le mouvement social et le préavis de grève.
Nous nous réjouissons de ces avancées et souhaitons que le dialogue social se poursuive dans la sérénité à la DASES et au CASVP" ont déclaré Olga Trostiansky et Maïté Errecart.
L'assemblée générale des travailleurs sociaux à l'appel de la CGT-CASVP, le 11/09/2008
Le Journal des luttes reproduit l'essentiel des échanges de l'assemblée générale. Cette réunion à affirmé les positions de fermeté qui étaient celles de l'assemblée intersyndicale du 7 juillet dernier.
Le propos s'engage autour des points suivants... 
► Les moyens de lutte.
► Les primes et salaires, leurs débouchés sur un nécessaire mouvement national.
► Les problèmes du travail social sur d'autres départements, notamment en ce qui concerne l'application de la loi Sarkozy.
► La grille indiciaire, le développement de carrière dans la fonction publique hospitalière qui n'est pas transposé dans la FPT.
► Les nouvelles qualifications : groupe, actions collectives, revalorisation de la filière.
► La profession peut souvent apparaître comme très engagées dans la défense des autres et trop rarement pour la défense d'elle-même.
► La différence de traitement entre la DASES et le CASVP, le remboursement du titre de transport.
Interventions dans la salle...
On est obligé désormais de remplir des fiches au bout de 22 trajets. On demande à être reconnu comme personnel itinérant. On nous pousse de plus en plus à nous rendre au domicile et en même temps, on perd des droits sur le déplacement.
Il y a une volonté de la mairie de diviser les deux administrations. D'un coté la DASES de l'autre le CASVP, au motif par exemple que les PSA n'ont pas le même statut. Or notre patron unique, c'est Delanoë. On essaie de cloisonner les CSE et les TS de terrain. On fait pression  sur certains encadrants,  pression qui vient de certains directeurs de sections. Il nous faut voir si on est au clair sur ces manœuvres.
Les primes
On aimerait savoir où on en est au sujet de la prime communale, on a l'impression que ce n'est pas fermement sollicité. Réglementairement, ça poserait des problèmes, on a le sentiment que sur le plan financier ce serait une sensible amélioration de notre salaire. L'IFRTS est pour nous la revendication la plus importante. Même si elle est difficile à saisir. Que demande-t- on ? Pour l'instant, rien n'est garanti.
Le système des primes  je le trouve obscure, j'ai l'impression que mes primes n'augmentent jamais. C'est vraiment incompréhensible, on se demande s'il y a une volonté pour qu'on s'y perde. Je vois des collègues qui sont Secrétaires administratifs et qui ont des primes plus importantes; et je n'ai rien vu en terme d'améliorations  concrètes.Sur la carte orange, la ville devrait nous aligner sur la DASES.Au dernier concours, tous les postes n'ont pas été pourvus. On est quelques uns à regarder les annonces pour être mieux ailleurs.
Sur le 11e, il y a deux congés maternité non remplacés. On n'a pas prévu assez de recrutement. Le 14e devait être une polyvalence partagée mais ça n'est qu'une polyvalence DASES.La revendication du MIG est très importante. Les AS qui arrivent, on leur donne le taux minimum, la ville ne veut pas lâcher car c'est quelque chose qui ferait jurisprudence pour tous les autres corps.
Le MIG correspond actuellement à 13 heures supplémentaires, soit 150 euros ; et ce n'est pas à la tête du client.
En 20 ans, la prime des AS a baissé. Sur le taux moyen, la mairie s'est fait du pognon sur les jeunes.
Sur le 93, on donne les primes sans critères de mérite pour garder le personnel et on souhaite qu'il y ait une égalité de traitement entre les agents.
Car récompenser les agents, ça se fait sur quels critères ?
Le plus de contrats, de formations, d'actions collectives...
Depuis deux ans on est sous pression pour la formation et les actions collectives, l'accueil des stagiaires ou les contrats.
On a une grille d'évaluation de 10 pages pour notre entretien annuel.
En ce qui concerne l'IFRTS, on peut avoir zéro…Ils sont prêts à dire n'importe quoi.
Par exemple, on nous pousse faire des formations, ça entre dans l'évaluation pour les primes et lorsqu'on est nombreux dans un service, on a plus de mal à avoir des formations.
On attend toujours une justification de la mairie pour savoir pourquoi les TS ne pourraient pas obtenir la prime communale. Normalement, la délibération est ouverte.Actuellement, il n'y a que les administratifs qui touchent, s'ils ouvrent ce dossier, tous les autres vont réclamer. Ils ne sont pas obligés de verser, contrairement à la NBI, là ils sont obligés de verser.
Au niveau du pouvoir d'achat, la différence est significative.
Ils nous ont reçu en disant « non, ce n'est pas possible », on leur a demandé de justifier mais c'est resté sans réponse, ils essaient de gagner du temps.
Les assemblées générales
Concernant les AG entre 12 et 14 heures, c'est toujours difficile, il y a beaucoup à discuter.
Il y a des questions stratégiques. Il faut faire pression sur l'administration, bloquer les contrats RMI, faire des choses qui leur fassent peur.
Concernant la grève des tâches on est fonctionnaire, donc on est en grève ou on ne l'est pas mais c'est une question de rapport de force. Ce qui les a beaucoup embêtés dans ce mouvement, c'est que les CSE se soient mobilisées ; elles n'ont rien obtenu et le mouvement n'a pas désempli. Ils comptaient que sur la durée, ça s'épuise et on a dit « on n'arrête pas ! ».  Il n'y a vraiment que dans le rapport de force qu'on peut obtenir quelque chose.
Il y a d'autres corps de métiers qui ont obtenu des choses. Il faut qu'on revienne en force sur la prime communale, on a obtenu des miettes.
Il n'est pas inutile de parler de ce qui s'est passé ailleurs; Evoquons le cas des CAPI, deux ans et demi de lutte pour des enjeux dont l'aboutissement était assez proche : une augmentation de 300 euros pour le passage de catégorie C à B. On avait aussi évoqué la grève des contrats et de toutes taches  sans nuire à l'usager. mais finalement, c'est autre chose qui a prévalu: à certains moment, on faisait jusqu'à trois réunions par semaine avec un taux de fréquentation de 19 personnes sur 21. Réglementairement et légalement ça porte un nom: grève sauvage. Des réunions sans cadre autorisé qui concentraient toute l'activité du service et débordaient la direction; Inutile de parler alors de grève des taches, elle s'imposait d'elle-même, nous consacrions une part importante du temps de travail à parler de nous. Il n'y a pas eu la moindre répression, la direction a pris peur et c'est à partir de telles pratiques que la situation a commencé à évoluer favorablement.
Sur l'avancement
La CGT défend un seul critère d'avancement : l'ancienneté, c'est la seule chose à défendre contre les abus, le système à la tête du client. La revendication c'est 100% de promouvables = 100% de promus. !
Sur le communiqué de la mairie
Lecture est faite du communiqué en question. C'est ce communiqué qui a poussé à produire le Journal des luttes...
Il y a une volonté de tuer le mouvement, ils ont peur. Ce communiqué est vraiment incroyable, ils se moquent de nous. C'est de la stratégie et du mensonge, je ne croyais pas que ça pouvait aller aussi loin.
II faut qu'on donne une réponse écrite ou une pétition ou les deux. On compte sur le syndicat pour ça.
Le syndicat est là pour pousser. Face à la direction, le syndicat est là. Comment devons-nous porter nos revendications ?
Sur la question de la stratégie.
Le syndicat CGT-CASVP n'a pas voulu rester sans voix après le communiqué menteur de la mairie (daté du 9 juillet). Un journal et un badge ont été massivement distribués afin de préparer la lutte de la rentrée.
En page 1 de ce journal est faite la proposition de la mise en place d'un comité de coordination de la lutte. Il est bon de préciser de quoi il s'agit. Ca existe actuellement pour la luttes des lycées en Ile de France. Afin de lever toute ambiguïté, il faut dire que ça ne s'oppose en rien à l'action des syndicats, bien au contraire, ça la renforce. Les équipes syndicales, les permanents sont là pour assurer la continuité des revendications, transmettre une pratique, former etc. En situation de lutte, c'est les salariés en lutte qui doivent s'engager sérieusement et prendre la direction de la lutte. On a vu à la dernière AG une sorte de dialogue entre l'AG et une équipe militante intersyndicale. La lutte doit être dirigée par ceux qui la font vivre, il ne peut y avoir de désir, de lutte par procuration. En tout cas, le syndicalisme que nous défendons, c'est la construction d'un rapport de force qui engage nécessairement les intéressés, on ne peut pas se substituer à eux.
Le comité par exemple aurait pour fonction de faire vivre l'esprit du mouvement, discuter, innover, diffuser des infos, créer des relais locaux. Quand on a circulé dans les services, on a constaté que certains TS étaient isolés voir même des services entiers se sentaient isolés face aux comportements très autoritaires de certains élus d'arrondissement. C'est là que le comité pourrait voir immédiatement comment des salariés en lutte plus forts dans des services et plus organisés pourraient débarquer pour imposer un rapport de force favorable. L'action collective du syndicalisme, c'est la solidarité dans la lutte. Sur la question des revendications nationales; Aujourd'hui, on est tous ASE, on demande la catégorie A pour tout le monde ! Il faut parler des grandes réformes de notre profession, on devient de plus en plus les guichetiers de la mairie de Paris. On ne sait pas valoriser notre profession et nous avons une responsabilité par rapport aux jeunes que l'on reçoit. Il est important qu'on apprenne à mettre en valeur ce qu'on fait au quotidien. On doit se demander si on n'est pas utilisé comme régulateurs sociaux. Comment on se situe par rapport au logement par exemple, comment on aide les gens à être autonomes, par rapport aux groupes comme le DAL, ceux qui font office de méchants etc…mais nous aussi on peut être considérés  comme les méchants. Comment on peut réfléchir à ça et qu'est ce qui peut nous aider à ça ? On n'est pas que des exécutants et il faut arrêter de croire qu'on est des responsables. Nous avons notre rôle à jouer dans l'évaluation des personnes. Il faut nous demander ce qu'on nous fait jouer et ce que nous font porter les politiques. Par exemple, en cas d'incendie d'hôtel, qu'est qu'on porte en tant qu'équipe ?  Proposition Il est possible d'envisager un dispositif de réflexion et de formation pour la profession, ceci pourrait se mettre en place dans le cadre syndical. Le syndicat peut donner du temps, des moyens et des ressources pour aider à construire un appareil dans lequel des TS volontaires pourraient s'inscrire pour construire un discours personnel sur la profession, ses difficultés, ses enjeux ou de la formation organisée par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Les 12 jours d'éducation ouvrières sont  très peu utilisés par les TS. Le 23 septembre prochain, on discute de l'IFRTS au coefficient 5, ensuite on parle de lutte, à nous de savoir si on continue la lutte ou pas.
Les journées de grève...
Il faut envisager le paiement des journées de grève, est-ce possible ?
En tout cas, c'est parfaitement légitime. Dès lors que la mairie reconnaît le mouvement et dit donner satisfaction comme elle le prétend, elle légitimise l'action qui a conduit à cela; Il est donc normal que les salariés qui ont fait les frais d'une grève pour quelque chose que la mairie reconnaît soient remboursés. D'autant plus que les miettes accordées couvrent à peine les jours de grèves effectués.
A NOTER : Le pouvoir municipal tente d'imposer la présence de tous les syndicats dans les réunions de rencontre et de négociations avec l'intersyndicale du mouvement de lutte. il envisage notamment  la présence de représentants CFDT qui ont milité depuis le début contre le mouvement des travailleurs sociaux et manifesté leur hostilité à leur mobilisation.
Affaiblie, la mairie se cherche des alliés. Aux abois et faute de mieux, elle se trouve la CFDT (serviteur dévoué s'il en est) qui s'est déjà illustrée au plan national par la trahison de l'intersyndicale pour les retraites en juin 2003, a signé la proposition de réforme de l'intermittence du spectacle exigée par le MEDEF la même année et jeté ainsi des dizaines de milliers de salariés artistes et techniciens hors de l'indemnisation vers le RMI.
La mairie ramasse ce qu'elle trouve à sa droite pour la soutenir. On n'a les alliés qu'on peut ou qu'on mérite...
Bien évidemment la CGT-CASVP soutenue par les travailleurs sociaux a refusé cette présence indécente aux négociations. Manifestement, les provocations sont la stratégie adoptée par la mairie :  communiqué mensonger en juillet, intervention des syndicats jaunes en septembre.
Petite note d'histoire : on appelle les jaunes, les syndicats d'obédience patronale, briseurs de grèves et autres soutiens aux employeurs depuis une célèbre grève ouvrière survenue au Creusot en 1899. Les syndicats briseurs de grève soutenus par les patrons s'étaient fait casser la vitrine de leur local  et l'avait colmatée par des cartons jaunes. Ils revendiquèrent eux-mêmes cette appellation et se regroupèrent en fondant la FNJF (Fédération Nationale des Jaunes de France) en 1902.
Par ici les grosses primes...
700 à 2000 euros, c'est ce qu'ont touché les cadres non-grèvistes du mouvement des éboueurs de la ville cet été (mouvement contre la privatisation du ramassage). De l'argent, il y en a, pour les primes de larbinat...
Avis de formation pour les travailleurs sociaux.
Proposée par la CGT-CASVP et soutenue par des travailleurs sociaux, une formation auto-organisée est mise en place. Réfléchir sur les politiques sociales, l'insertion, le RSA, nos outils, rencontrer les usagers organisés, les connaître et prendre le temps d'écouter leur point de vue dans le cadre d'un moment réservé pour cela, tel est le projet du secteur formation de la CGT-CASVP. Cette idée séduit déjà du monde, des travailleurs sociaux de Seine Saint Denis pourraient se joindre à nous.
Cette première initiative constitue sans doute le premier acte de la fondation d'un groupe de travail permanent sur ces thèmes.
Prenez  contact avec le syndicat pour vous inscrire, la date reste à fixer et sera sans doute aux alentours de la mi-novembre.
Les formations syndicales sont prises sur le temps de travail, rémunérées au même titre et ouvrent droits à RTT.
Le détachement se fait obligatoirement un mois à l'avance. Prenez contact avec la CGT-CASVP sans tarder au 01 53 80 97 60 (laissez vos coordonnées).
Dernière minute
La CFDT sort un tract le 22 septembre pour affirmer plus encore son soutien au pouvoir municipal en rappelant que la grève à un coût et qu'il faut des négociations pour arriver à obtenir l'application d'un IFRTS au taux maximum qu'elle réclame depuis toujours. Il est remarquable pour l'organisation pro-patronale qu'il n'y ait pas de lien entre la mobilisation, la grève  et le début des négociations... S'il suffisait de demander pour obtenir, la CFDT gagnerait tout ce qu'elle veut. L'histoire nous prouve que le pouvoir ne lâche que ce qu'on lui prend par le rapport de force.
Flagrant délit de baratin à l'Hôtel de ville, que faire?Réponse de la CGT-CASVP : Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute, la lutte continue de plus belle!
Vers un comité de Lutte
Le mouvement, parti du constat de l'iniquité que les travailleurs sociaux parisiens vivaient, connaît sa phase de maturité. Au retour de la coupure des vacances, épreuve mille fois connues pour les mobilisations, il va falloir remettre au goût de la rentrée une lutte dont on savait qu'elle serait longue. Si le pouvoir municipal se souciait vraiment du pouvoir d'achat et du traitement équitable des salariés, nous le saurions déjà…
La maturité du mouvement à venir se fera par la base et par rien d'autre. L'éclatement et la dispersion des personnels dans des dizaines de services, les situations disparates en termes de mobilisation, de cohésion ou d'habitudes invitent à penser le dispositif de lutte de façon décentralisée ; c'est pour cela que la CGT-CASVP dans le numéro d'été du Journal des luttes appelait à la formation d'un comité de coordination. La direction de la lutte ne pourra être assurée concrètement par personne d'autres que des salariés organisés avec le soutien et le concours de la structure syndicale : rédiger des tracts ou en donner l'idée, préparer le terrain, échanger, amener de nouvelles idées (sur les pratiques de priorisation par exemple), organiser les relais locaux dans les services, se réunir, faire circuler l'info…seront les taches d'un groupe organisé et constant amené à s'élargir. Il existe déjà un réseau de circulation de l'information, il ne s'agira que d'en élargir les compétences.
Sommaire du n° 3
LUTTES
Assemblées, grève, actualité de la lutte.
ENQUETE
Pourquoi la presse se fait elle si silencieuse sur le mouvement des sociaux?
Eléments de réponse…. A surtout ne pas manquer.
SALAIRES           
Mieux comprendre les primes.
DEBAT           
Sociaux et usager, une rencontre, interview-débat entre sociaux des services publics parisiens et des usagers organisés soutenant la lutte des sociaux.
DOSSIER                 
Vers une structure de réflexion et de formation auto-organisée par et pour les travailleurs sociaux avec l'outilsyndical.
Sur Facebook, un réseau virtuel des travailleurs sociaux parisiens en colère. Le courrier des lecteurs. Ecrivez-nous, le Journal des luttes est le vôtre.
Le 23 octobre prochain vous devrez élire vos représentants aux C.A.P et C.C.P.
Ne dispersez pas vos voix, un syndicat se choisit pour sa force, son efficacité et par ce qu'il a prouvé au cours de son histoire et par ses engagements. Votez pour le premier syndicat du pays, des administrations parisiennes et du CASVP. 
Aucune conquête sociale ne s'est faite sans la CGT. 
Une classe salariée, un syndicat, la CGT!

NOTATION – EVALUATION

La CGT demande aux agents de refuser les contrats d'objectifs individuels !

DISCUSSION DE TRAVAIL, OUI

CONTRAT INDIVIDUEL, NON !


L’entretien de notation-évaluation vise à faire rentrer en force une logique de travail par objectif qui favorise la mise en concurrence entre collègues. C’est une voie dangereuse pour les rapports de solidarité au travail et l’esprit d’équipe. C’est celle de l'individualisme au détriment de la reconnaissance collective du travail effectué. C’est contraire à notre conception du fonctionnement du service public.


POUR LA CGT, UNE JUSTE RÉPARTITION DES TÂCHES EN FONCTION DE LA CATÉGORIE DES AGENTS ET UNE FICHE DE POSTE EN ADÉQUATION DOIVENT ÉCARTER LES CONTRATS D'OBJECTIFS INDIVIDUELS.


LA BONNE MARCHE COLLECTIVE DU SERVICE N'EST PAS ÉGALE À LA SOMME DE PERFORMANCES INDIVIDUELLES !


La CGT ne peut tolérer que l'administration rende responsable un agent de la réussite ou pas du travail qui est donné.

La direction décide seule d’objectifs et d’indicateurs et elle essaie de rendre les agents responsables de leur réalisation, déclinée en objectifs individuels.

Elle ne tient aucun compte de l'avis des agents, mais elle estime qu’ils doivent être rendus responsables des difficultés !


UN AGENT NE PEUT ÊTRE TENU POUR RESPONSABLE D’UNE POLITIQUE DÉCIDÉE PAR SA HIÉRARCHIE !


LA CGT S'EST TOUJOURS PRONONCEE CONTRE


La politique d'individualisation des carrières et rémunérations

Le traitement différencié selon les statuts alors que dans nombre de services des missions identiques sont remplies par des agents de statuts différents

Le stricte « tête à tête » avec le responsable direct

La mise en concurrence des agents entre eux

Le salaire au soi-disant mérite et des carrières à deux vitesses

Le clientélisme au sein des établissements et des services

La comparaison entre service public et privé


REFUSEZ LES CONTRATS D’OBJECTIFS INDIVIDUELS !


Parce que l’individualisation des objectifs vise à nous mettre en concurrence directe avec les collègues, brisant ainsi les solidarités et la cohésion du collectif de travail.

Parce que la recherche du rendement en toute circonstance nuit à la qualité du service public rendu et dégrade de fait les rapports privilégiés établis avec nos partenaires institutionnels et plus largement, avec l’ensemble des usagers.

Parce que le choix de maintenir une politique de « quota » dans l’attribution des notes a pour conséquence une limitation en matière d’avancement et de perspective de déroulement de carrière.

Parce que finalement, ce sont des raisons d’économie budgétaire et des critères de « management » qui prennent le pas sur la reconnaissance réelle de la technicité acquise et de nos qualifications.

Un entretien entre un agent et son supérieur serait une bonne chose en soi s’il respectait les qualités indispensables à un dialogue social libéré de toute contrainte et constructif pour l’agent !


La CGT MILITE POUR


Le changement d’échelon à la durée minimum prévue par la règlementation dans la fonction publique territoriale (1 mois au lieu des 3 mois appliqués au CASVP)

La suppression de la règle des 50% d’agents pouvant bénéficier d’une réduction d’avancement d’échelon.

Un entretien annuel de notation qui soit basé sur de vraies valeurs de dialogue social et constructif pour l’avenir de l’agent.

Des documents d’évaluation remplis avec l’agent qui permettent d’établir de réelles perspectives de formations et d’évolution de carrière.

Des critères d’appréciation de la manière de servir et de notation négociés.

La suppression de la rubrique qui détermine et fixe les objectifs à atteindre par l’agent.

L'appréciation de la manière de servir de l'agent non seulement à titre individuel, mais aussi dans un contexte de qualité de travail à apprécier.

Le droit pour l’agent de se faire assister par un représentant du personnel à l’entretien d’évaluation et de notation.

Un délai minimum de 8 jours pour contester et restituer ses observations éventuelles au déroulement de l’entretien d’évaluation et de notation.

La communication officielle de la position hiérarchique pour l’avancement de grade.


Contre l’individualisation

et pour défendre la qualité du service public,

AGISSONS ENSEMBLE !

pour lire ce communiqué en pdf

CONSULTEZ LE DOSSIER NOTATION

SUR CE SITE DE LA CGT-CASVP

ET EXPRIMEZ-VOUS LIBREMENT

EN CLIQUANT SUR LE LIEN COMMENTAIRES CI-DESSOUS !

QUESTIONNAIRE CONDITIONS DE TRAVAIL

Résultats en cours de traitement à la CGT, la synthèse des réponses à ce questionnaire sera publiée dès que possible.

Nos rencontres avec les agents font ressortir une forte dégradation des conditions de travail au sein du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.

La CGT pense qu'il faut agir. Maintenant.

Ce questionnaire a pour objectif de vérifier cet état de fait et de pointer plus précisément vos difficultés.

Les résultats de ce questionnaire anonyme permettront d'imposer une discussion et l'ouverture de négociations sur ce sujet.

POUR ÊTRE UTILISABLES, LES RÉSULTATS
DOIVENT ÊTRE SUFFISAMMENT NOMBREUX.

Merci de votre participation.

A remettre à un militant CGT ou à renvoyer
par courrier sous enveloppe
ou par fax 01 53 62 94 25 à l'attention de :

Enquête CGT « Conditions de Travail »
CGT-CASVP
23/25, rue Bobillot - 75013 Paris
Tél : 01 53 80 97 60 Fax : 01 53 62 94 25

Ce questionnaire doit rester anonyme,
n'inscrivez pas votre nom !

Date limite de réponse 15/11/2008

Indiquez votre établissement : …………………………….……………………...
Indiquez votre service :……………………………………..………………………
Indiquez votre grade : ………………………………………………………………

Votre statut : Titulaire  Non titulaire

CONDITIONS DE TRAVAIL

Considérez-vous vos conditions de travail :

 Bonnes  Moyennes  Mauvaises

Principaux motifs d'insatisfaction :

 Pression de la hiérarchie
 Agressivité des usagers
 Charge de travail trop importante
 Rythme de travail élevé
 Harcèlement moral
 Harcèlement sexuel
 Outils trop complexes
 Formations insuffisantes
 Manque de considération
 Manque de reconnaissance
 Manque d'informations
 Effectifs insuffisants
 Mauvaise ambiance
 Mauvaises conditions matérielles
 Lourdeur des procédures
 Hygiène et sécurité défaillante
 Trajet domicile travail trop important
 Problème de restauration

Évolution de vos conditions de travail sur 3 ans
:

 Identiques  Améliorées  Dégradées

Votre espace de travail :
 Suffisant  Insuffisant
Votre matériel informatique :
 Suffisant  Insuffisant
Votre mobilier :
 Suffisant  Insuffisant

Considérez-vous que vous partagez votre bureau avec trop de personnes :
 Oui  Non
Salle de repos :
 Suffisante  Insuffisante  Inexistante

ENCADREMENT / COMMUNICATION

Le nombre de rencontres avec votre supérieur hiérarchique :
 Suffisant  Insuffisant

L'information que vous donne votre supérieur hiérarchique :
 Suffisante  Insuffisante

L'autonomie dont vous bénéficiez :
 Suffisante  Insuffisante

La confiance que vous accorde votre supérieur hiérarchique :
 Suffisante  Insuffisante

La reconnaissance de votre supérieur hiérarchique :
 Suffisante  Insuffisante

La communication interne à votre Direction :
 Suffisante  Insuffisante

La communication interne avec les autres Directions :
 Suffisante  Insuffisante

L'information sur les décisions du Conseil de Paris et du Conseil d'Administration du CASVP :
 Suffisante  Insuffisante

Estimez-vous que votre supérieur hiérarchique assume ses responsabilités :
 Oui  Non

Êtes-vous en conflit avec votre supérieur hiérarchique :
 Souvent (+ 2-3 fois par an) 
 Parfois (2-3 fois par an) 
 Jamais

Êtes-vous en conflit avec vos collègues :
 Souvent (2-3 fois par mois) 
 Parfois (2-3 fois par an) 
 Jamais

Pensez-vous que votre supérieur hiérarchique respecte vos droits ? :
 Oui  Non

Votre supérieur hiérarchique vous demande-t-il des informations sur le travail de vos collègues ? :
 Oui  Non

VOTRE POSTE

Avez-vous une fiche de poste :
 Oui  Non  Ne sais pas

Si oui, votre fiche de poste correspond-elle à vos missions :
 Oui  Non

Votre poste correspond-t-il à vos compétences :
 Oui  Non, sous-exploité  Non, sur-exploité

Votre poste correspond-t-il à vos envies :
 Oui  Non

Souhaiteriez-vous voir évoluer vos missions :
 Oui  Non

Souhaiteriez-vous changer de poste :
 Oui  Non

VOTRE SANTE

Vos conditions de travail ont-elles engendré des conséquences sur votre état de santé :
 Oui  Non

Si oui, quel type :
 Maux de tête
 Trouble du sommeil
 Stress
 Traumatisme osseux ou musculaire
 Autre (précisez) : ....................................................................................................

Avez-vous fait ou faites-vous l'objet d'un traitement médical à ce sujet :
 Oui  Non
Si oui avec quelles conséquences ?
Maladie professionnelle
Accident de service
 Congé maladie
Reclassement

CONCLUSION

Avez-vous le sentiment que votre employeur s'occupe correctement :

De votre formation  Oui  Non
Du suivi de votre carrière  Oui  Non
De vos conditions de travail  Oui  Non
Pensez-vous que votre travail est utile aux autres  Oui  Non
Pensez-vous avoir des solutions pour améliorer vos conditions de travail
 Oui  Non
Pensez-vous que dans la situation actuelle, vos solutions seraient prises en compte par votre hiérarchie
 Oui  Non

Vos commentaires
................................................................................................................................................................................
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A remettre à un militant CGT ou à renvoyer
par courrier sous enveloppe
ou par fax 01 53 62 94 25
à l'attention de :
Enquête CGT « Conditions de Travail »
CGT-CASVP 23/25, rue Bobillot 75013 Paris