● Augmentation générale

- Augmenter tous les salaires
- Augmenter le nombre de promotions au grade supérieur
- Éradiquer l'échelle 3 de rémunération
- Reconnaître et payer les qualifications
- Avancement d'échelon à la durée minimum
- Prise en charge de la cotisation mutualiste


Une très forte attente des salariés.

La crise continue à servir de prétexte à une offensive du patronat et des gouvernements contre le coût du travail en France et dans les autres pays européens.

Or, cette crise s’explique avant tout par une rémunération du capital disproportionnée et une rémunération du travail toujours plus faible.

Le résultat c’est la baisse du pouvoir d’achat des salariés et par conséquent cela devient leur première préoccupation.

La CGT réaffirme qu’il n’y aura pas de solution à la crise par l’augmentation de la pauvreté et de la précarité.

Pour éviter une récession, il faut une augmentation générale des salaires, traitements, pensions, allocations chômage mais aussi la création d’un revenu d’insertion pour la jeunesse durement touchée par les choix économiques actuels.

D’autres choix sont possibles, de nombreux salariés sont mobilisés depuis plusieurs mois pour des augmentations de salaires.

Au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, le Maire s’est engagé dans une politique de développement des services publics en augmentant les missions des agents sans donner les moyens en personnel.

Le manque d'effectifs entraîne une détérioration des conditions de travail et une augmentation de la polyvalence suite aux réorganisations imposées. Le seul but est de gagner en productivité et en flexibilité.

Cette polyvalence sur le principe du “bouche trou” est globalement rejetée par tous les agents.

L'augmentation de l'absentéisme en est une conséquence directe parce que quand on est mal dans son travail, on est plus souvent malade.

Les agents pour la plupart se plaignent des conditions et de l'organisation de leur travail.

Des revendications essentielles qui touchent au pouvoir d’achat doivent être gagnées rapidement au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris et à la Ville, parce que c’est légitime, urgent et nécessaire   :