● Face à la crise la mobilisation s’impose

Lors de la conférence de presse de rentrée de la CGT, Bernard Thibault a fait un tour d’horizon de la politique économique et sociale du gouvernement à qui il a attribué un "triple zéro" plutôt que le fameux "Triple A " décerné par les agences de notation.


Il a également démenti les propos du gouvernement qui depuis des mois veut accréditer l’idée que les effets de la crise financière de 2008 sont derrière nous."Les événements de ces dernières semaines, en France comme au plan international, apportent un cinglant démenti"assure Bernard Thibault qui était entouré de plusieurs dirigeants de la CGT (Marie Laurence Bertrand, Yannick Malenfant, Agnès Naton et Nadine Prigent). 

Aujourd’hui, la récession pointe faute de demande entravée par le chômage et la baisse du pouvoir d’achat. C’est bien le partage défavorable des richesses au détriment des salariés qui a été le facteur fondamental qui a déclenché la crise qui sévit dans le monde depuis 2007.


Le rôle du syndicalisme dans la période est de défendre pied à pied les intérêts quotidiens des salariés à tous les niveaux d’intervention. Le monde ne s’arrête pas de tourner parce qu’il y a des élections présidentielles dans 9 mois."

Bernard Thibault a a annoncé que la CGT allait mettre en avant une série de 10 exigences pour cette rentrée qui seront autant d’axes de campagne dans les entreprises, les professions, les territoires.

Il a enfin annoncé qu’à l’unanimité de ses organisations professionnelles et départementales, la CGT s’était prononcé le 25 août "pour que l’intersyndicale s’oriente sur l’organisation d’une journée de mobilisation interprofessionnelle au début octobre avec l’organisation de manifestations et la mise en débat de grèves décidées dans les entreprises avec les salariés.