● Journée Nationale de grève et d’action contre l’austérité, le 13 décembre 2011

Contre l'austérité pour une autre répartition des richesses

Manifestation régionale
dès 13 heures de l’agence financière MOODY’S
(96 Bld Haussmann --- Métro : Saint-Augustin)
pour se rendre au rassemblement,
Pont de la CONCORDE,
face à l’ASSEMBLÉE NATIONALE


Les salariés ne sont pas responsables de la crise ni de la dette et pourtant ce sont eux qui en subissent les conséquences et payent les cadeaux faits aux plus riches. Cette crise est
instrumentalisée pour détourner la richesse produite par les salariés au profit des actionnaires et pour anéantir les conquêtes sociales. C’est pourquoi les organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, UNSA, SOLIDAIRE appellent à réagir et à faire du 13 décembre une nouvelle journée de lutte interprofessionnelle.

Il s’agit là d’une attaque sans précédent contre le monde du travail.

Dans la Fonction publique cela se traduit par : des suppressions de postes massives, des externalisations, le gel des salaires depuis deux ans, la baisse globale du pouvoir d’achat, la dégradation des conditions de travail, la réforme injuste des retraites, la hausse des cotisations retraite, la taxe sur les mutuelles, l’instauration d’un jour de carence en ces d’arrêts maladie.
Autant de décisions qui contribuent à une dégradation importante de la situation de tous les agents et de la qualité du service public rendu.

A la Ville de Paris, nous ne sommes pas en reste : la mobilisation des personnels le 29 novembre afin d’amener le Maire de Paris à prendre en compte leurs revendications avant le vote du budget, n’a pas suffit. Il s’inscrit dans la droite ligne des budgets d’austérité au nom des économies à réaliser tant prônées par le chef d’état. C’est inadmissible ! Les personnels de nos administrations ont toutes les raisons de participer à cette action. Il faut des engagements fermes sur :
les Ratios à 100 % et l’avancement minimum dans les échelons, l’augmentation de l’APS mensuelle et annuelle, le 13ème mois en prime de 1 500 €, un salaire de départ à 1700 €, le passage systématique à l’indice 499 pour l’ensemble des corps de catégorie C, un véritable plan de dé précarisation, le ticket restaurant pour les personnels ne pouvant profiter de la restauration collective...

Manifestation régionale dès 13 heures
de l’agence financière MOODY’S
(96 Bld Haussmann --- Métro : Saint-Augustin)
pour se rendre au rassemblement,
Pont de la CONCORDE,
face à l’ASSEMBLÉE NATIONALE

Un préavis de grève allant de 1 h à 24 h est déposé au CASVP pour la journée.

Il faut partager les richesses. L’argent existe... C’est un choix de société !

Les effets des mesures d’austérité
Le gouvernement utilise la dette pour sacrifier les droits sociaux ! Le deuxième plan de rigueur pour 2012 se traduit par des sacrifices supplémentaires et de nouvelles attaques contre les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes, les familles :

Nouveau plan de rigueur, nouvelles mesures d’austérité, encore plus d’injustice sociale.

Hausse de la TVA :

1,8 Milliard €
Cette mesure est des plus injustes car elle pénalise particulièrement les plus modestes pour qui la TVA représente 16,6 % de leur consommation par rapport à leurs revenus, contre 8 % pour les ménages plus aisés, et presque rien pour les plus fortunés.

Augmentation des impôts :

1,7 Milliard €
L’impôt sur le revenu : si vous n’en payiez pas ! Maintenant oui ! Un véritable tour de passe-passe du gouvernement, qui consiste à ne pas absorber les 2,2 % d’inflation de 2011 pour revaloriser les tranches d’imposition. Il suffira que les revenus des ménages augmentent de 1 % pour que les contribuables passent à la tranche supérieure, et que ceux qui n’étaient pas imposables le deviennent.

Retraite :

100 Millions €
Retraite à 62 ans imposée en 2017 et non plus en 2018, à 67 ans pour une retraite à taux plein.
Un salarié né en 1952 partira à 60 ans et 9 mois et non plus à 60 ans et 8 mois (réforme de 2010). Celui né en 1953 fera 2 mois de plus, etc…

Réduction des dépenses de Sécurité sociale 

700 Millions €
Derrière la démagogie et la moquerie qui consiste à geler les salaires du Président de la République (qui se l’était augmenté de 170% en 2007) et des Ministres, les économies provisionnées par Fillon se feront surtout et avant tout sur les dépenses de santé, renforçant d’autant plus les inégalités en terme d’accès aux soins et l’addition payée par les malades et les assurés sociaux : déremboursement des médicaments, taxation des mutuelles complémentaires.

Jours de carence :

L’injustice et l’insulte
Une mesure de plus pour faire payer aux assurés sociaux la facture de la crise, tout en attaquant le statut de la Fonction Publique. Le gouvernement a décidé d’instaurer un jour de carence pour les fonctionnaires et agents publics en cas de maladie, sous prétexte de corriger une supposée inégalité public-privé. Or, pour une large majorité des salariés du privé, les trois jours de carence sont actuellement couverts par les conventions collectives ou accords d’entreprise. De plus, cela revient à considérer chaque malade comme suspect de fraude, et donc à le sanctionner d’office.

Baisse des aides sociales :

500 Millions €
Les prestations familiales et aides au logement augmenteront deux fois moins vite que l’inflation. La fin de l’indexation sur l’inflation va entraîner une baisse réelle du pouvoir d’achat pour les foyers qui bénéficient de celle-ci, c'est-à-dire les plus modestes.

Ce gel touchera :

4,7 millions de foyers pour les prestations sociales.
3 millions pour l’allocation de rentrée scolaire.
6 millions pour l’aide au logement.