● 18 mars 2014 - Toutes et tous en grève et dans la rue

Manifestation Nationale à Paris,
pour protéger notre système social.

13h15 Montparnasse (place du 18 juin 1940)

François Hollande, le Président de la République, en visite officielle aux Etats-Unis, fait applaudir Pierre Gattaz, le président du MEDEF en conférence de presse.


Dès lors, le monde entier a bien compris que la France s’est définitivement tournée du côté obscur de la finance et des patrons mais sûrement plus du côté des travailleurs, précaires, chômeurs, retraités de ce pays.
Cet effet de manche donne un nouveau souffle aux patrons du CAC 40 mais toujours pas à ceux qui produisent de la richesse dans notre pays.

Stop aux cadeaux pour les patrons du CAC 40 et les actionnaires (+ 18 % de dividendes versés aux actionnaires en 2013).

Cette journée doit être une date historique dans la lutte pour la défense de nos acquis.

Le MEDEF impose ses dictats au gouvernement. Ils veulent toucher à la branche famille pour un détournement de 36 milliards d’euros.

Le pacte de responsabilité que François Hollande a signé avec le MEDEF est irresponsable.

Comment fonctionne aujourd’hui la Protection Sociale que le Medef veut supprimer à grands pas ?

La protection sociale : Les cotisations sont réparties entre les salariés et les employeurs à l’intérieur même du salaire (cotisations salariales/cotisations patronales).

Le salaire socialisé : Toutes les cotisations récoltées sont mises dans un « pot commun » et quand j’ai besoin de me soigner, j’ai les mêmes droits que je sois ouvrier, ingénieur ou chômeur.

Ainsi, les cotisations permettent d’assurer la protection sociale de tous car nous sommes tous des assurés sociaux : C’est la Solidarité !

« Chacun paye selon ses moyens et reçoit selon ses besoins »

C’est le pilier de la Sécurité Sociale imaginé par le Conseil National de la Résistance (CNR) en 1945 que le patronat est en train de mettre à terre.

Oui, aujourd’hui, pour les patrons, le coût du travail est trop important alors, le président et son gouvernement, contre les promesses faites en campagne électorale, organisent des exonérations toujours pour les mêmes : les patrons et les actionnaires.

Exemple
Pierre gagne le SMIC : 1445,38 € bruts par mois, soit 1085,62 € nets Il cotise 359,76 €
Son employeur devrait payer 637,99 € (en théorie)
Sauf que par la magie de différentes lois et pactes signés entre les gouvernements successifs et le patronat, les employeurs sont exonérés de payer certaines cotisations sociales.
Ainsi, en vérité, Pierre cotise toujours 359,76 € et son employeur seulement 262,19 €
Manque à gagner pour le système un peu moins de 400 euros.

Voilà comment le « trou » de la sécurité sociale est fabriqué !

Préavis de grève national et au CASVP déposé pour la journée.