★ La souffrance au travail n’est pas une fatalité !



► Souffrance au travail
► Épuisement professionnel
► Dépression
► Dysfonctionnements managériaux
► Harcèlement 






Dans le cadre actuel des restructurations, de la démarche qualité, de la labellisation, d’une informatisation sans limites, du projet de service et du plan de performance (2017-2020), la direction du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris veut imposer des normes où la mobilité et la flexibilité vont de pair, sans tenir compte de l'avis des agents, au détriment du travail collectif, de la reconnaissance des qualifications et de la conscience professionnelle.

À travers les contrats d’objectifs, l’entretien professionnel « d’évaluation » a pour effet de renforcer la concurrence entre les agents, leur soumission, leur isolement, et par ce biais, d’affaiblir les collectifs de travail et toute capacité de résistance collective.

Nous constatons que l’entretien professionnel qui selon la note de service de la direction générale « doit contribuer à donner du sens au travail des agents et constitue une marque de reconnaissance indispensable » se transforme en une fixation d’objectifs déviants et transgressifs voire insensés et inatteignables…

Dans un contexte où les effectifs sont plus que tendus et les agents en saturation, il devient impossible d’absorber toutes les tâches qui étaient dévolues à des collègues dont les postes ont été supprimés dans le cadre d’économies budgétaires.

La CGT s’est toujours opposée aux nouvelles modalités d’évaluation préférant parler de ce qui est nécessaire : la reconnaissance des qualifications, des compétences et de l’expérience, ce qui amène à se poser la question de l’utilité et de la légitimité de l’évaluation.

Pour la CGT, il faut sortir de la logique de l’atteinte ou non des objectifs et revenir à l’utilité sociale et à l’intelligence collective du travail.

Comment apprécier la valeur professionnelle d’un agent quand l’administration elle-même admet un travail exécuté en mode dégradé ?

Les cas de mal-être et de souffrance au travail se multiplient. En cause, la nouvelle organisation du travail, des charges supplémentaires et des objectifs impossible à atteindre ou impossible à tenir sur la longueur.

Le sentiment de travailler toujours dans l’urgence, d’être débordé, de ne pas pouvoir y arriver, nous entraîne vers l’épuisement professionnel dû :

► Au manque d’effectifs,
► Aux postes vacants non compensés alors qu’ils auraient dû l’être,
► À la désorganisation du travail due à l’empilement des réformes à jet continu et à l’incompétence de certaines directions,
► En Ehpad, au non recours à l’intérim et aux contractuels pour soulager les agents en saturation et en usure professionnelle,
► À l’informatisation sans limites,
► À la perte de sens dans le travail...


La CGT a soutenu plusieurs agents qui ont dû s’arrêter parce que leurs conditions de travail les ont mis en grande difficulté et ont été préjudiciables à leur santé. La maladie professionnelle a pu être reconnue.

La souffrance au travail n’est pas une fatalité !

► Alertez la CGT 01 53 80 97 60 ou cgt-casvp.syndicat@paris.fr
► Saisissez le Service d'Accompagnement et de Médiation 01 42 76 88 00
► Saisissez la médecine préventive 01 43 43 73 26
► Utilisez le registre Hygiène et sécurité

La CGT organise le 16 octobre 2018 une rencontre avec le sociologue Vincent de Gaulejac sur les conséquences des changements managériaux.
Dans le cadre d’une Assemblée Générale ouverte à tous les agents du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris

Mardi 16 octobre 2018, de 9 à 12 heures,
Bourse du Travail - Annexe Varlin
Salle Hénaff 29, bd du Temple 75003