(La CGT CASVP s’adresse au Maire de Paris)
Au CASVP, toute la gamme des contrats précaires a déjà été utilisée, y compris les emplois saisonniers, alors même que les discours de la Mairie de Paris se targuent de vouloir proposer une alternative au libéralisme gouvernemental.
Au-delà de ces considérations « politiques politiciennes », il y a des êtres humains qui doivent s’accommoder de leurs situations précaires avec toutes les difficultés imaginables dans la gestion de leurs vies quotidiennes.
Cette situation n’est plus acceptable et vous devez le montrer par des actes.
Le temps est maintenant venu de dresser un état des lieux du travail précaire au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.
C’est une demande récurrente de la CGT qui n’a à ce jour pas trouvé d’interlocuteur, ni à la Direction du CASVP, ni parmi les élus Parisiens.
La CGT du CASVP est pourtant ouverte à la négociation et prête à discuter avec le Maire de Paris et la Direction d’un plan de résorption du travail précaire au CASVP.
Nous avons demandé « sans résultats » et à de multiples reprises l’ouverture de négociations en urgence sur des questions essentielles.
La CGT réitère donc sa demande sur toutes les questions suivantes et de la réunion d’un CTP exceptionnel sur le problème de l’emploi précaire au CASVP, en présence de toutes les organisations syndicales représentatives :
- Etat des lieux précis et détaillé du personnel non titulaire, vacataire, en emploi aidé, en apprentissage, en formation (élèves) au CASVP avec les noms, les affectations, les types de contrat, les durées et le régime indemnitaire (accès aux primes et indemnités) ;
- Mise en place au CASVP d’un plan de résorption de l’emploi précaire ;
- Titularisation de tous les contractuels en poste depuis plus d’un an ;
- Réception de chaque agent en fin de contrat pour proposer une solution ;
- Requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;
- Abolition du recours à la vacation en créant des postes de titulaires.
La CGT est clairement opposée au libéralisme, fut-il déguisé, et à la précarité sous toutes ses formes. Nous le démontrons au quotidien.
Pour croire en l’avenir d’une société à visage humain, La CGT revendique une sécurisation du parcours professionnel des agents, ainsi que la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.
Monsieur le Maire de Paris, il nous avait semblé entendre que ces valeurs étaient les vôtres…