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à Madame Mylène STAMBOULI
Adjointe au Maire de Paris
Chargée de la lutte contre l’exclusion
Notre organisation syndicale a rencontré le 27 avril 07, en Assemblée Générale les agents de la Permanence Sociale d'Accueil Bastille.
Si ce nouvel établissement donne aux agents de meilleures conditions matérielles de travail et améliore le service rendu aux usagers en qualité de réception, tout le monde constate que les problèmes de fond ne sont pas résolus :
- L’insuffisance du nombre de postes au premier accueil des usagers nécessite la création en urgence d’un poste budgétaire supplémentaire d’assistant de service social ;
- Un renforcement de la sécurité doit être prévu incessamment avec la mise en place d’une entrée des usagers de la P.S.A. indépendante de la sortie et l’affectation d’un 2ème vigile ;
- Un accès privilégié, de la P.S.A. aux structures d’accueil gérées par le CASVP (C.H.R.S.) doit être défini expressément ;
- Des droits équivalents pour les usagers S.D.F. parisiens à ceux des parisiens bénéficiaires d’un logement doit être actée. C’est à dire l’accès à certaines prestations du titre II et III du règlement municipal d’aide sociale tels que la carte émeraude pour les handicapés et les SDF âgés, l’accès aux résidences appartements du CASVP… ;
- La redéfinition des compétences des sections vis à vis des personnes ayant perdu récemment leur logement doit être accentuée.
Les agents des P.S.A. constatent souvent que des usagers qui pourraient être pris en charge en sections sont orientés de façon trop systématique vers les P.S.A..
C’est donc surtout des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions que réclament les agents des P.S.A.. Ils ne peuvent se cantonner à la distribution d’aides financières qui souvent ne sont que palliatives.
Il se dégage de ce fait une grande frustration pour les agents de ne pas pouvoir mener leur mission jusqu’au bout, faute de pouvoir proposer notamment des solutions d’hébergement ou de logement pérennes.
Vous devez donc réaffirmer le choix du service public comme outil de solidarité pour répondre aux besoins des personnes sans domicile fixe.
Si ce nouvel établissement donne aux agents de meilleures conditions matérielles de travail et améliore le service rendu aux usagers en qualité de réception, tout le monde constate que les problèmes de fond ne sont pas résolus :
- L’insuffisance du nombre de postes au premier accueil des usagers nécessite la création en urgence d’un poste budgétaire supplémentaire d’assistant de service social ;
- Un renforcement de la sécurité doit être prévu incessamment avec la mise en place d’une entrée des usagers de la P.S.A. indépendante de la sortie et l’affectation d’un 2ème vigile ;
- Un accès privilégié, de la P.S.A. aux structures d’accueil gérées par le CASVP (C.H.R.S.) doit être défini expressément ;
- Des droits équivalents pour les usagers S.D.F. parisiens à ceux des parisiens bénéficiaires d’un logement doit être actée. C’est à dire l’accès à certaines prestations du titre II et III du règlement municipal d’aide sociale tels que la carte émeraude pour les handicapés et les SDF âgés, l’accès aux résidences appartements du CASVP… ;
- La redéfinition des compétences des sections vis à vis des personnes ayant perdu récemment leur logement doit être accentuée.
Les agents des P.S.A. constatent souvent que des usagers qui pourraient être pris en charge en sections sont orientés de façon trop systématique vers les P.S.A..
C’est donc surtout des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions que réclament les agents des P.S.A.. Ils ne peuvent se cantonner à la distribution d’aides financières qui souvent ne sont que palliatives.
Il se dégage de ce fait une grande frustration pour les agents de ne pas pouvoir mener leur mission jusqu’au bout, faute de pouvoir proposer notamment des solutions d’hébergement ou de logement pérennes.
Vous devez donc réaffirmer le choix du service public comme outil de solidarité pour répondre aux besoins des personnes sans domicile fixe.
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- Il assure une garantie d’accès aux droits humains fondamentaux.
- Il faut qu’il soit doté de moyens à la mesure de ce qu’il doit représenter.
- Il doit être prioritaire et préféré à l’associatif.
- Il assure une garantie d’accès aux droits humains fondamentaux.
- Il faut qu’il soit doté de moyens à la mesure de ce qu’il doit représenter.
- Il doit être prioritaire et préféré à l’associatif.
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Les principes des Services Publics sont des enjeux d’une brûlante actualité : égalité d'accès, de traitement, adaptabilité aux besoins de la population, péréquation et solidarité…
Ces principes sont un défi de taille car ils supposent, dans une optique à long terme, de s'écarter des critères de la rentabilité financière.
Il s’agit donc de doter les P.S.A. de moyens à la hauteur des besoins.
L’exécutif parisien doit faire preuve d’une volonté politique forte à ce sujet. Elle doit se traduire par des actes concrets, très attendus des personnels, mais aussi des parisiens.
Sur toutes ces questions nous souhaitons vous rencontrer rapidement.
Par ailleurs, d’autres « problèmes annexes » nécessitent une entrevue avec la direction locale de la P.S.A. :
- Le personnel administratif ne trouve pas son compte dans la délivrance des cartes d’accès au restaurant Baudricourt puisqu’il est à la fois instructeur et décideur de la prestation.
- Il ne conteste pas le fait d’instruire mais ne souhaite pas décider, compte tenu des conséquences qui pourraient en résulter.
Cette situation nous amène à constater que les fiches de poste ne sont pas définies et des informations contradictoires sont parfois délivrées aux agents par la direction.
Certaines rumeurs laissent à penser que des agents actuellement sur un poste pourraient être affectés demain sur un autre sans aucune justification fondée.
Recevez, Madame, nos salutations syndicales.
Les principes des Services Publics sont des enjeux d’une brûlante actualité : égalité d'accès, de traitement, adaptabilité aux besoins de la population, péréquation et solidarité…
Ces principes sont un défi de taille car ils supposent, dans une optique à long terme, de s'écarter des critères de la rentabilité financière.
Il s’agit donc de doter les P.S.A. de moyens à la hauteur des besoins.
L’exécutif parisien doit faire preuve d’une volonté politique forte à ce sujet. Elle doit se traduire par des actes concrets, très attendus des personnels, mais aussi des parisiens.
Sur toutes ces questions nous souhaitons vous rencontrer rapidement.
Par ailleurs, d’autres « problèmes annexes » nécessitent une entrevue avec la direction locale de la P.S.A. :
- Le personnel administratif ne trouve pas son compte dans la délivrance des cartes d’accès au restaurant Baudricourt puisqu’il est à la fois instructeur et décideur de la prestation.
- Il ne conteste pas le fait d’instruire mais ne souhaite pas décider, compte tenu des conséquences qui pourraient en résulter.
Cette situation nous amène à constater que les fiches de poste ne sont pas définies et des informations contradictoires sont parfois délivrées aux agents par la direction.
Certaines rumeurs laissent à penser que des agents actuellement sur un poste pourraient être affectés demain sur un autre sans aucune justification fondée.
Recevez, Madame, nos salutations syndicales.