Le 26/01/2012, Mr Sylvain Mathieu directeur général du CASVP nous informait de la création d'un corps de Techniciens Supérieurs CASVP/Ville.
A cette date, ni le projet de statut, ni le régime indemnitaire de ce corps ne nous étaient communiqués.
A cette date, les agents de la filière informatique du CASVP se posaient des questions et souhaitaient connaître précisément quels étaient les agents concernés, lesquels ne l’étaient pas et lesquels pourraient l'être.
Pour les agents de catégorie C affectés au SOI, Mr Mathieu avait admis en septembre 2012 qu'ils effectuaient bien des fonctions «d'informaticien» et que 4 agents étaient retenus pour intégrer le corps des techniciens supérieurs.
La situation des correspondants informatiques des sections dont certains souhaitaient intégrer le SOI était par la suite évoquée ainsi que leur intégration dans le corps de technicien supérieur.
La direction et la DRH du CASVP nous disaient étudier le dossier au mieux pour un accès à la catégorie B des correspondants informatiques (réforme sans cesse repoussée puisque prévue au CT du 4/12/2013 et du 18/06/2014, elle a été examinée en définitive le 19/03/2015.
Au comité technique du 19 mars 2015 c’est la douche froide puisque les correspondants informatiques sont écartés de l’accès direct au corps des techniciens et orientés vers le corps de catégorie C d’adjoint technique.
Les promesses «qui n’engagent que ceux qui les écoutent» faites à de multiples reprises aussi bien par le directeur général du CASVP (Mr Mathieu), la DRH (Mme Dellong) et le responsable du SOI (Mr Bucheton) n’ont pas été tenues.
Le préavis de grève est donc maintenu :
- manque de considération
- refus de prendre en considération l'expérience professionnelle
- perspectives de carrière et d'avancement plus que floues
- perte de l'excellente cohésion du service
- dégradation de la fiche de poste
- mise en place d'une séparation artificielle entre les collègues
- nivellement par le bas
NOUS MANIFESTONS DONC PAR LA GRÈVE NOTRE MÉCONTENTEMENT DEVANT UNE DIRECTION QUI NE RECONNAÎT NI NOS COMPÉTENCES, NI LE TRAVAIL EFFECTUE.
Le préavis pourrait être prolongé au-delà du 31 mai 2016