Sylvain Mathieu |
Projet
de service, baromètre, tableaux de bord, démarche qualité,
labellisation…
Cette
machine infernale mise en place par la direction du CASVP, créatrice
d'un stress permanent suscite incompréhension et sentiment
d’injustice puisque les agents constatent qu’il n’y a aucune
reconnaissance du travail effectué.
Pour
preuve, les CAP d’avancement qui se sont réunies pour certains
grades ou qui vont se réunir prochainement pour d’autres vont
laisser beaucoup d’agents promouvables sur le carreau avec un goût
amer puisque des agents même proposés très favorablement par leur
direction ne seront pas promus.
La
cause : des ratios d’avancement de grade totalement sous
dimensionnés au regard du travail fourni et des efforts demandés.
Alors
que le point d’indice de la fonction publique est bloqué depuis
2010, la direction du CASVP et la Mairie de Paris persistent à
maintenir des ratios d’avancement dérisoires, de l’ordre de 20%
(assistants socio-éducatifs, secrétaires administratifs, SMS,
adjoints administratifs…) qui ne permettent aucune marge de
manœuvre lors des commissions d’avancement.
Ces
taux qui sont appliqués aux tableaux d’avancement sont
outrageusement insuffisants, nous ne pouvons une fois de plus que
dénoncer le fait que les agents, ceux qui ont permis à nos services
de tenir dans la tempête depuis 2007, n’ont plus de possibilité
de déroulement de carrière.
Tant
que les ratios seront à ce niveau de misère, les représentants du
personnel ne pourront pas remédier en CAP aux conséquences
mathématiques qui en découlent avec le nombre affligeant de
collègues que nous verrons encore une fois partir en retraite sans
promotion. Ceci malgré une ancienneté plus que conséquente et un
acquis professionnel qui demeurera méconnu.
Comment
expliquer à un « bon » agent qui remplit les conditions
d’avancement de grade qu’il ne sera pas promu ?
Dites
le nous, Mr Sylvain MATHIEU ?