Samedi 9 avril 2016, la première mobilisation un samedi depuis le début de la bataille pour le retrait du projet de loi travail a montré que la mobilisation ne faiblit pas et que la détermination des citoyens va crescendo.
Ce samedi 9 avril aura permis à des milliers de citoyens et de salariés n’ayant pu se mobiliser jusque-là, de s’inscrire dans le mouvement pour le retrait de la loi et pour un code du travail du 21ème siècle.
Nul doute que la prochaine journée nationale d’action et de grève interprofessionnelle du jeudi 28 avril 2016 sera un nouveau temps fort.
D’ici le jeudi 28 avril et afin d’ancrer encore plus le mouvement dans les lieux de travail comme dans les territoires, toutes les formes d’actions et d’initiatives seront prises pour continuer à élargir le rapport de force.
Ainsi, nous obtiendrons le retrait de ce projet de loi régressif pour les salariés.
Ainsi, nous gagnerons de nouvelles conquêtes sociales, seules à même de créer de l’emploi et d’inverser la courbe du chômage.
En parallèle, la convergence des luttes se développe : JOUR ET NUIT DEBOUT !
Avec un appel au rassemblement et à la résistance !
A Paris, Assemblée Générale
à partir de 18h00 tous les soirs place de la République.
Si le projet de loi Travail a tant mobilisé, c’est parce qu’en poussant toujours plus loin l’injustice, il fait craquer la digue de ce que nous pouvions supporter. Nos gouvernants sont murés dans l’obsession de perpétuer un système à bout de souffle, au prix de « réformes » de plus en plus rétrogrades et toujours conformes à la logique du néolibéralisme à l’œuvre depuis 30 ans : tous les pouvoirs aux actionnaires et aux patrons, à ces privilégiés qui accaparent les richesses collectives.
Ce système nous est imposé, gouvernement après gouvernement, au prix de multiples formes de déni de démocratie.
Le projet de loi Travail pourra bien être retiré, et Valls sauter, nous ne rentrerons pas chez nous pour autant : ce monde qu’ils construisent avec acharnement pour nous mais contre nous, nous n’en voulons pas !
Ainsi depuis le 31 mars 2016, nous occupons la place de la République !
Nous investissons l'espace public, pour, tous les jours, nous retrouver, débattre, et décider ensemble des actions à mener pour élargir et généraliser le mouvement social.
Nous invitons tous ceux qui aspirent à construire ensemble un projet politique ambitieux, démocratique.
«Les lieux publics ne peuvent pas être privatisés»: c'est par ce commentaire que la maire de Paris Anne Hidalgo a évoqué l'occupation de la place de la République depuis le 31 mars par les participants du mouvement Nuit Debout, invoquant des raisons de sécurité...
Pourtant la communication de la Ville va bon train : " Je fais confiance aux Parisiens : cette ville qu’ils connaissent mieux que quiconque, je veux qu’ils nous aident à la façonner, à la faire grandir. "
Nous invitons donc Mme Hidalgo à nous rejoindre place de la République.
N'oublions jamais !