● Guichet unique = Chômage
La direction générale du CASVP doit arrêter de se prosterner devant la maire de Paris qui demande encore des suppressions de postes.
► Les réformes à jet continu doivent cesser !
Alors que les services sont sous tension partout (PRH, Familles, Solidarité, accueils, secrétariats des services sociaux, SSP…) la mairie de Paris tente d’imposer aux salariés du CASVP, dans le cadre du Nouveau Paris Solidaire (NPS) un guichet unique à l’accueil général des sections.
Cette réorganisation au pas de charge ne répond ni à l’examen des besoins du terrain sur la base des retours d’expérience des services, ni à ceux des usagers. Encore moins des personnels.
Les fusions de service et les suppressions de poste ont dégradé la qualité du service rendu et les conditions de travail. Elles ont engendré des tensions avec les usagers, mais aussi entre collègues.
Alors que de nombreux postes budgétaires vacants ne sont toujours pas pourvus, la SDIS qui se soucie très peu du mal être des agents veut encore aller plus loin…
► Guichet unique, un seul but supprimer des postes !
Sa mise en œuvre constitue une entreprise systématique de destruction d’emplois.
C’est le signe précurseur de menaces graves pour les missions publiques, pour les usagers, pour les personnels, pour notre système de retraite, pour la sécurité sociale...
La casse de nos missions signifie aussi la disparition de toute dimension qualitative de nos métiers et la dégradation de nos conditions de travail.
► Après le guichet unique, nous pouvons être sûrs que le guichet « virtuel » prendra sa place. Toutes ces réorganisations menacent l’emploi à un moment où le cap des 6 millions d’inscrits à Pôle Emploi a été largement dépassé.
Cette marche forcée vers l’informatisation à tout crin doit nous faire réfléchir sur les disparitions d’emplois qui y sont associées.
En deux mots, il n’est plus possible de laisser les machines occuper des emplois sans contrepartie. Il est devenu urgent et nécessaire de faire payer des charges sociales aux machines afin d’alimenter les caisses de retraites et l’assurance chômage. Nos élus devraient plutôt que de réduire nos acquis sociaux trouver les moyens et les financements pour les préserver.
Une machine, un écran, un ordinateur, un logiciel destiné à supprimer des emplois et à remplacer des hommes devraient payer les charges sociales qu’ils remplacent.
Pour le moment, ne laissons plus la mairie de Paris supprimer des emplois.
GUICHET UNIQUE, STOPPONS LE !