Madame Léa FILOCHE
Présidente du CT du CASVP
Vice-Présidente du Centre
d'Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP)
Co-présidente du groupe
"Génération·s" de Paris
Madame la présidente,
Les soignants perdent du pouvoir d'achat
quand paradoxalement la charge de travail augmente partout. Ils subissent de
plein fouet les conséquences d'une crise qui lamine la valeur travail que vous
ne reconnaissez pas.
Les agents des EHPAD du CASVP
travaillent dur, dans des conditions très difficiles.
Il y a un vrai décalage au niveau des
primes entre les agents du CASVP alignés sur le statut de la Fonction Publique
Hospitalière et les autres catégories de personnel.
L’harmonisation des primes entre les
sections et les EHPAD mise en place en janvier 2010 à la demande
de la CGT pour les personnels administratifs, sociaux et techniques l’a
démontré.
Pour les mêmes fonctions, à la fonction
publique hospitalière ils perçoivent cette bonification.
Les personnels soignants sont les boucs
émissaires de la politique gouvernementale et municipale du fait de la
diminution des dépenses publiques et des suppressions de poste d'infirmiers non
compensés par des postes d'aides-soignants alors que ceux-ci doivent maintenant
effectuer leurs tâches.
Les soignants n'ont bénéficié d'aucune
revalorisation indiciaire, ni indemnitaire alors que l’inflation annoncée pour
2018 est de plus de 2%.
Leurs primes sont bloquées depuis des
dizaines d'années à 7,5% du salaire.
Cet effondrement de leur pouvoir
d’achat s’ajoute aux nombreuses pertes subies les années précédentes.
S'ils sont alignés sur le régime
indemnitaire de la fonction publique hospitalière, c'est pour le pire
puisqu'ils sont écartés de la bonification d'un an pour 10 ans de service, mais
aussi de la NBI (46€/mois)…
C'est
vital, nécessaire, urgent et légitime dans un contexte de blocage du point
d'indice et des primes.
En
attente de l'ouverture d'une négociation rapide sur ce point, recevez madame la
présidente nos salutations distinguées,
Copie Mme Florence
POUYOL directrice générale du CASVP