C’est bien là l’enjeu de notre société actuelle où les exploitants affichent un discours sans complexes prônant l’austérité justifiée, selon eux, par l’absence d’argent dans les caisses...
Nos dirigeants oublient que les salariés dans le médical et le médico-social sont à bout de devoir assumer en ayant en permanence des conditions de travail insoutenables et des reconnaissances inexistantes...
Ils oublient que ces salariés ne comptent pas leur temps en faisant des heures supplémentaires impayées ou sous-payées et croient de moins en moins en leur rôle social essentiel dans une société dite civilisée.
Les hôpitaux sont en révolte, les urgentistes sont en grève depuis le 24 décembre...
- 23 millions d’heures supplémentaires non payées à l’hôpital public,
- 3,5 millions de jours dans les comptes épargne temps,
- Les médecins sont prêts à rejoindre le mouvement
Au CASVP, et partout en France, il n’y a plus assez de candidats aux concours de soignants pour combler les postes vacants...
De leur côté, les personnels dans les maisons de retraite du CASVP n’en peuvent plus de devoir assumer une prise en charge de nos ainés sur la seule force de leur conscience professionnelle
Les finances existent, il n’y a qu’à regarder les chiffres d’affaires et les bénéfices des multinationales pour s’en convaincre.
C’est bien là des choix de société auxquelles nous sommes confrontés si nous ne voulons pas tomber dans une société où chacun devra se débrouiller avec ses propres moyens, sans égalité devant les problèmes de soins.
SOMMES-NOUS COMPLEXÉS PAR RAPPORT AUX PLUS RICHES ?
Aujourd’hui, la gravité des silences et des inactions ont abouti à une démotivation professionnelle des personnels hospitaliers et soignants qui ne voient pas d’issues à cette politique de restrictions d’un service public pourtant seul garant d’une justice sociale dans une démocratie moderne telle que la nôtre.
La CGT au CASVP pense qu’il n’est plus temps de réfléchir, ni d’attendre un changement, ni d’avoir peur d’agir, tant les orientations politiques actuelles sont claires sur l’incapacité de l’état et des dirigeants locaux de prendre en charge notre avenir.
Chaque salarié doit maintenant se positionner pour agir ou accepter la responsabilité d’une société basée sur le système du chacun pour soi et dieu pour tous...Il ne sert à rien de se plaindre sans avoir le courage de se battre pour ses idées.
L’heure est au combat et à la révolte :
La CGT au CASVP appelle tous les personnels hospitaliers et soignants à SUIVRE l’exemple de leurs collègues des hôpitaux pour obtenir une reconnaissance tant professionnelle que financière !...
N’est-ce pas ce que fait notre président et ses amis !!!
- La CGT exige la reconnaissance et la revalorisation des professions de santé pour les agents hospitaliers, les aides-soignantes, les infirmières en gériatrie, et notamment la prise en compte de la pénibilité.
- La CGT exige le respect et la dignité pour nos anciens. Il ne suffit pas d’exhiber la « charte du respect de la Personne Agée » Il faut aussi nous expliquer comment la respecter avec les sous-effectifs permanents...Nous ne sommes plus dans la sécurité et donc dans le respect...
- La CGT exige une réelle politique d’embauches et d’augmentation des quotas au lit des malades.
Les soignants n’en peuvent plus de leurs conditions de travail et de devoir travailler à flux tendu.
- La CGT exige de la municipalité parisienne et du CASVP, l’augmentation des indemnités pour dimanches et jours fériés travaillés.
Il faut savoir que lorsqu’un soignant travaille un dimanche ou un jour férié tel que Noël, jour de l’An ou 14 juillet, il n’est payé que 40 euros. Cela fait plus de 20 ans que ce tarif n’a pas été augmenté...
En 2008, c’est mesquin et scandaleux, d’autant que de plus en plus de soignants qui travaillent dans les maisons de retraite du CASVP sont actuellement dans des situations financières qui les mettent
La CGT au CASVP tient actuellement des réunions dans toutes les résidences pour organiser les luttes et la révolte des soignants.
Chacun doit y participer pour ne pas regretter de n’avoir rien fait...
La résidence « Le cèdre Bleu » de SARCELLES vient d’exprimer en AG par un vote à la quasi unanimité la volonté de démarrer une grève et de se battre pour faire aboutir les revendications des personnels hospitaliers.
La démocratie s’organise collectivement, il ne sert à rien d’attendre et de compter sur des syndicats qui négocient et signent des accords sans les idées, le vécu et la force que représentent les salariés.
Chacun doit bien en avoir conscience de ses responsabilités pour décider de l’avenir qu’il souhaite, en participant et s’exprimant lors des réunions que la CGT organise pour faire aboutir vos revendications..
Notre force, c’est notre unité, nos convictions, nos besoins et notre courage de nous défendre.
N’oublions jamais que nous sommes indispensables pour le service à nos ainés, que la nation et l’état doivent l’entendre s’ils ne veulent pas être hypocrites avec leurs discours sans moyens ni reconnaissances...
Contactez nous et rejoignez nous pour briser le silence de nos dirigeants...