DERAPAGE DES RESPONSABLES, LA CGT DIT ATTENTION !

Le harcèlement moral est une pratique qui va croissant au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.
De plus en plus de collègues nous signalent des comportements agressifs et des méthodes de pressions inacceptables de la part d’un petit nombre de responsables de structures qui se croient tout permis. Ils s’imaginent intouchables : on retrouve chez eux les tics des hobereaux qui, faute d’être reconnus à Paris, rêvent de l’autonomie de leur province pour exercer leurs talents hors du droit commun. 

Le résultat de tout cela, ce sont des agents en souffrance, certains sont mis au placard, d'autres dénigrés sur leur capacité de travail... Combien de motifs inventés pour justifier une sanction ? 

Le catalogue des méthodes est très riche, on y retrouve les vieilles ficelles de la manipulation : on informe mal, on diffuse l’information de façon restreinte, voire pas du tout, on dit une chose à quelqu’un, l’exact contraire à un autre et on cherche à les faire battre, on donne un ordre puis son contre ordre, des directives floues sur le traitement d’un dossier, d’une mission et, en fin du compte, on dit que l’agent n’a rien compris. * 

Parfois, on le menace de sanctions disciplinaires, de mettre quelqu’un d’autre à sa place et on finit par le traiter de menteur. Aux quatre points cardinaux, on nous relate des exemples douloureux : ici on couvre les pressions du chef de service sur des collègues en souffrance, là on refuse sans motif une formation acceptée par les services centraux, ailleurs un agent en maladie a vu son médecin accusé de faux diagnostic et de délivrer un arrêt maladie non fondé … 

Les agents qui nous sollicitent pour défendre le respect de leurs conditions de travail ou, plus simplement, leur dignité sont, hélas, toujours plus nombreux. Nous demandons à la Direction Générale, dans l’intérêt de tous, de faire preuve de plus de fermeté à l’égard des dérapages de ces responsables. 

Il serait regrettable pour notre établissement que si cela ne cesse pas, nous soyons dans l’obligation de recourir aux moyens légaux que la justice de notre pays offre à tous les citoyens.