La Sous Direction des Interventions Sociales fusionne différents services (Famille, Personnes retraitées / Personnes handicapées, Service d'aide à domicile, Pôle Solidarité). Ceci constitue une restructuration complète organisée en toute opacité, sans la moindre concertation avec les salariés, au détriment des missions et des usagers. Ceci annonce bien sur des réductions d'effectifs.
Jean, salarié en section donne son avis.
— La première chose à laquelle on pense lorsqu'on est un salarié qui travaille auprès de personnes en difficulté, isolées ou tout simplement frappées par la crise, c'est que ce genre de casse du service public concerne ceux qui ne se mobilisent pas, qui sont stigmatisés par leur relation au service qu'ils sollicitent.
Tu parles de la casse du service public, tu peux préciser en quoi ?
— Rien de plus simple, l'exemple est déjà là : dans le Pôle Famille, les dossiers sont traités par courrier. On ne rencontre plus les usagers, la relation personnelle est tout simplement effacée. Ça va se généraliser aux autres services puisqu'il y a fusion.
Quel est le but ?
— Faire des économies! On va pouvoir réduire les effectifs, on avait déjà supprimé la visite à domicile.
On fait du Sarko dans les administrations parisiennes ?
— Oui, c'est exactement ça, la réduction des effectifs dans la fonction publique caresse la droite dans le sens du poil, la mairie de Paris va pouvoir se vanter de faire des économies, ne pas augmenter les impôts en sacrifiant les plus déshérités, les stigmatisés, bref ceux qui dérangent et qu'on voudrait balayer sous le tapis.
Mais ça ne va pas s'arrêter là.
Que veux-tu dire ?
— S’il est mis en place une telle restructuration dans le plus grand silence et contre toute concertation, c'est qu'il y a quelque chose à cacher. En plus des réductions d'effectifs, c'est une restructuration complète du CAS qui viendra. Si l'affaire était utile pour tous et sans conséquence négative, on peut être sûr qu’ils s’en vanteraient. La com, ils savent faire. Pour la charte « Qualité d'accueil » véritable guignolade qui sert à masquer la réalité de tout ce qui va pas, là, ils ont mis le paquet.
Comment tu vois la suite ?
— Mal ! Ou bien peut être…
Il faudra organiser une riposte. Ça bouge du coté des sociaux, elles luttent pour leur reconnaissance salariale, elles ont parfaitement raison, il faut étendre les motifs de la contestation, sensibiliser les agents, tracter dans les services et surtout s'adresser aux usagers même si on sait que ce n'est pas l'habitude mais il faut sensibiliser et expliquer ce qui se passe, c'est trop grave. De toute façon, le rapprochement usagers-salariés est indispensable, la casse concerne les deux, la lutte doit suivre.
Jean, salarié en section donne son avis.
— La première chose à laquelle on pense lorsqu'on est un salarié qui travaille auprès de personnes en difficulté, isolées ou tout simplement frappées par la crise, c'est que ce genre de casse du service public concerne ceux qui ne se mobilisent pas, qui sont stigmatisés par leur relation au service qu'ils sollicitent.
Tu parles de la casse du service public, tu peux préciser en quoi ?
— Rien de plus simple, l'exemple est déjà là : dans le Pôle Famille, les dossiers sont traités par courrier. On ne rencontre plus les usagers, la relation personnelle est tout simplement effacée. Ça va se généraliser aux autres services puisqu'il y a fusion.
Quel est le but ?
— Faire des économies! On va pouvoir réduire les effectifs, on avait déjà supprimé la visite à domicile.
On fait du Sarko dans les administrations parisiennes ?
— Oui, c'est exactement ça, la réduction des effectifs dans la fonction publique caresse la droite dans le sens du poil, la mairie de Paris va pouvoir se vanter de faire des économies, ne pas augmenter les impôts en sacrifiant les plus déshérités, les stigmatisés, bref ceux qui dérangent et qu'on voudrait balayer sous le tapis.
Mais ça ne va pas s'arrêter là.
Que veux-tu dire ?
— S’il est mis en place une telle restructuration dans le plus grand silence et contre toute concertation, c'est qu'il y a quelque chose à cacher. En plus des réductions d'effectifs, c'est une restructuration complète du CAS qui viendra. Si l'affaire était utile pour tous et sans conséquence négative, on peut être sûr qu’ils s’en vanteraient. La com, ils savent faire. Pour la charte « Qualité d'accueil » véritable guignolade qui sert à masquer la réalité de tout ce qui va pas, là, ils ont mis le paquet.
Comment tu vois la suite ?
— Mal ! Ou bien peut être…
Il faudra organiser une riposte. Ça bouge du coté des sociaux, elles luttent pour leur reconnaissance salariale, elles ont parfaitement raison, il faut étendre les motifs de la contestation, sensibiliser les agents, tracter dans les services et surtout s'adresser aux usagers même si on sait que ce n'est pas l'habitude mais il faut sensibiliser et expliquer ce qui se passe, c'est trop grave. De toute façon, le rapprochement usagers-salariés est indispensable, la casse concerne les deux, la lutte doit suivre.