Faut-il
faire confiance au gouvernement et au Medef, ou se mobiliser ?
Chômage, pouvoir d’achat, logement, santé nécessitent des
réponses immédiates.
La CGT
propose de traduire avec les salariés les dix exigences détaillées
ci-dessous en revendications justes, précises, portées par tous,
dans chaque entreprise, pour obtenir des résultats concrets :
le seul risque que l’on prend en se mobilisant c’est
éventuellement d’être entendu !
- 1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux
- 2. Contrôler les aides publiques aux entreprises
- 3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements
- 4. Suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires
- 5. Stopper les suppressions d’emplois
- 6. Développer les politiques publiques et les moyens des services publics
- 7. Réformer la fiscalité en profondeur
- 8. Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits
- 9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux
- 10 Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique
1.
Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux
Dans
le privé, ouverture des négociations annuelles obligatoires par
anticipation sur 2012 ;
dans le public rouvrir la négociation salariale ;
porter le Smic à 1 700 euros brut par mois ;
résorber les inégalités de traitement entre les femmes et les hommes.
dans le public rouvrir la négociation salariale ;
porter le Smic à 1 700 euros brut par mois ;
résorber les inégalités de traitement entre les femmes et les hommes.
1
salarié sur 2 gagne moins de 1 500 euros par mois ; l’écart
salarial demeure de 25 % entre les hommes et les femmes ;
8,2 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté avec
moins de 954 euros par mois et la moitié avec moins de 773 euros ;
les salaires ont eu la plus faible progression les dix dernières
années ; pour la première fois depuis 1945, la masse des
salaires versés en 2009 dans le privé a été inférieure à celle
de 2008.
Respect
des critères de création d’emplois ;
conditionner aux politiques salariales ;
donner des moyens d’intervention aux représentants des salariés sur le bien fondé et l’usage de ces aides.
conditionner aux politiques salariales ;
donner des moyens d’intervention aux représentants des salariés sur le bien fondé et l’usage de ces aides.
Montant
des exonérations fiscales et sociales et autres aides publiques aux
entreprises : 170 milliards d’euros = 9 millions de Smic
annuels (cotisations sociales comprises).
Majorer
les cotisations chômage employeur sur les emplois
précaires ;
élargir l’assiette des cotisations et contributions sociales aux primes, stock-options, intéressement. (1,3 milliard d’euros de recettes) ;
élargir les pouvoirs d’intervention des salariés et de leurs représentants dans leur entreprise, leur groupe, voire leur filière d’activité ;
reconnaitre la pénibilité des métiers ouvrant droit à un départ anticipé en retraite.
élargir l’assiette des cotisations et contributions sociales aux primes, stock-options, intéressement. (1,3 milliard d’euros de recettes) ;
élargir les pouvoirs d’intervention des salariés et de leurs représentants dans leur entreprise, leur groupe, voire leur filière d’activité ;
reconnaitre la pénibilité des métiers ouvrant droit à un départ anticipé en retraite.
Le
système d’indemnisation du chômage ne bénéficie qu’à moins
d’un chômeur sur deux.
Le
chômage des plus de 50 ans touche 810 000 personnes, soit 300 000
de plus qu’en 2008. Mesure spécifique pour les chômeurs en fin
de droits, condamnés au RSA après une carrière complète du fait
de la réforme des retraites.
Privilégier
les créations d’emplois et l’augmentation des salaires.
186
millions d’heures supplémentaires au 2e trimestre 2011. équivaut
à 400 000 emplois en rythme annuel. 3 milliards d’euros de perte
de recettes pour la Sécurité sociale.
Orienter
les investissements dans le développement industriel, la recherche
et la préservation de l’environnement et créer les emplois
nécessaires.
Stopper la suppression d’un fonctionnaire sur deux et créer de nouveaux postes dans la fonction publique et les services publics, outils de cohésion sociale et d’efficacité économique et sociale.
Stopper la suppression d’un fonctionnaire sur deux et créer de nouveaux postes dans la fonction publique et les services publics, outils de cohésion sociale et d’efficacité économique et sociale.
Education,
santé,
recherche,
infrastructures…
santé,
recherche,
infrastructures…
Accroître
la progressivité de l’impôt sur le revenu et créer de nouvelles
tranches pour les hauts revenus,
augmenter l’impôt sur la fortune (ISF),
supprimer les niches fiscales inutiles selon leur impact économique et social,
soumettre à cotisation tous les revenus sans distinction,
alléger les impôts indirects (TVA) qui pèsent proportionnellement plus sur les plus modestes,
réformer l’impôt sur les sociétés en pénalisant le versement de dividendes et la spéculation pour favoriser l’investissement, l’emploi et les salaires,
revoir la fiscalité locale afin de réduire les impôts et taxes sur les ménages à revenu modeste,
réformer le financement de la protection sociale.
augmenter l’impôt sur la fortune (ISF),
supprimer les niches fiscales inutiles selon leur impact économique et social,
soumettre à cotisation tous les revenus sans distinction,
alléger les impôts indirects (TVA) qui pèsent proportionnellement plus sur les plus modestes,
réformer l’impôt sur les sociétés en pénalisant le versement de dividendes et la spéculation pour favoriser l’investissement, l’emploi et les salaires,
revoir la fiscalité locale afin de réduire les impôts et taxes sur les ménages à revenu modeste,
réformer le financement de la protection sociale.
Financer
l’investissement productif : l’emploi, la formation, la
recherche, les équipements.
En
Europe et dans le monde
Création
par les états d’un fond, avec le concours de la Banque Centrale
Européenne (BCE) pour financer le développement social et
économique et réduire les inégalités.
Les
états ont su créer un fonds de 750 milliards d’euros pour sauver
les financiers.