La réponse de La CGT...
Paris, le 2 novembre 2011
Madame Liliane CAPELLE
Adjointe au Maire de Paris
Chargée des seniors et du lien intergénérationnel
Hôtel de Ville
Situation dans les EHPAD du CASVP
Votre lettre du 27 octobre 2011
Madame l’Adjointe au Maire,
Nous avons bien pris note dans votre courrier du 27 octobre courant de votre opposition à la réforme de la convergence tarifaire qui s’impose aux EHPAD du CASVP.
Vous nous faites savoir qui si le CASVP s’engage dans une démarche d’optimisation des ressources, il le fait sans diminution des effectifs au chevet du résident.
Néanmoins, vous refusez de communiquer les effectifs budgétaires et réels des EHPAD du CASVP. Ces données ont été réclamées à maintes reprises par La CGT et dernièrement lors de notre rencontre du 13/10/2011 dans le cadre de la grève des EHPAD.
Sans ces éléments essentiels comment vérifier que les effectifs sont maintenus ?
Vous nous faites savoir que compte tenu des efforts fournis par les personnels des EHPAD et de la qualité reconnue de leur travail, vous avez décidé d’assurer la mise en œuvre des « mesures bas-salaires » pour les aides soignants.
Nous constatons qu’il aura fallu un certain temps, une pétition et une journée de grève pour acter une simple égalité de traitement des personnels puisque les autres agents du CASVP concernés ont constaté l’effet de la mesure sur leur fiche de paie de juin 2011.
Les personnels soignants des EHPAD attendaient une reconnaissance de leur travail. L’attribution de la NBI aurait été un signal positif de l’exécutif parisien à leur égard. Vous nous faites savoir qu’il n’est pas possible de l’attribuer pour des raisons budgétaires. Nous sommes dubitatifs.
Les agents des EHPAD devront-ils toujours se serrer la ceinture sous prétexte de convergence tarifaire ?
Ce point de vue est totalement inacceptable, humainement et syndicalement.
Les problèmes rencontrés ne sont donc pas résolus et principalement le renforcement des effectifs pour un service public de qualité.
Vous évoquez un élargissement de l’équipe d’intervention (après étude), mais sans aucun chiffre.
Le gel des formations d’aides soignants n’est pas évoqué, ni la mise en place d’un protocole en cas d’effectif insuffisant.
L’augmentation des primes à tous les agents des EHPAD est passée sous silence alors même que leur pouvoir d’achat est bloqué depuis des années avec une prime de service à 7.5% du traitement contrairement aux autres catégories de personnel qui ont pu bénéficier d’augmentations.
Les agents des EHPAD travaillent dur, dans des conditions difficiles. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a un vrai décalage au niveau des primes entre les agents des EHPAD alignés sur le statut de la FPH et les autres catégories de personnel. L’harmonisation des primes entre les sections et les EHPAD mise en place en janvier 2010 pour les personnels administratifs, sociaux et techniques l’a démontré.
L’attribution de la NBI permettrait de rééquilibrer la balance.
Nous demandons donc une réouverture des négociations sur tous les problèmes évoqués.
Veuillez agréer, Madame l’Adjointe au Maire, l’expression de nos salutations distinguées.