Questionnaire "baromètre" SDIS ;
Réseau des agents d'accueil ;
Logiciel
de gestion des flux ;
Plateforme
téléphonique...
Questionnaire SDIS (sous direction des interventions sociales)
La
SDIS annonce un questionnaire « baromètre »
transmis à l'ensemble des agents pour recueillir leur niveau
d'information par rapport au projet de service.
- La CGT note que la SDIS ne prend plus le risque de demander l'avis des agents quant aux conséquences du projet de service sur leurs conditions de travail.
- La CGT prend le pari qu’une grande majorité des agents ne décrypte pas les abréviations utilisées par la SDIS (COPIL, BOSIF, BDS, BSA, OBEA, D2A...), un charabia savamment orchestré.
Réseau
des agents d'accueil
La SDIS tend à faire
croire que les fonctions d'accueil sont valorisées, que la
professionnalisation des agents est renforcée par l'installation
d'un logiciel des flux...
Malheureusement les
agents d'accueil ne voient rien venir puisque la revalorisation de la
NBI n'est pas à l'ordre du jour et que les conditions de travail se
dégradent avec le plus souvent, compte tenu du sous effectif, le
cumul de l'accueil physique et téléphonique pourtant pointé par
l'audit.
Logiciel
de gestion des flux, la direction recule sous la pression de la CGT
Suite à la dénonciation,
le 17/03/2014 par la CGT de l'interface du nouveau logiciel d'accueil
qui ne garantissait, ni l’anonymat des citoyens souhaitant entrer
dans une section du CASVP, ni l'utilisation qui serait faite des
données récoltées, le CASVP a pris la décision de limiter les
fonctions du logiciel de gestion des flux à l'accueil général à
un simple comptage, sans identification de l'usager.
Cette tâche rébarbative
et mécanique ne contribue pas à valoriser l'accueil et nous
interpelle quant à sa finalité, puisque ces comptages ont déjà
été effectués à de multiples reprises.
Reste que le
développement de ce logiciel dans les accueils des services pose
problème puisqu'il est chronophage et que l'utilisation des données
reste posée, malgré l'engagement d'un effacement automatique en fin
de journée.
Nous demandons à
voir... Nous n'avons pas été conviés...
Plateforme
téléphonique
C'est l'attente
insupportable pour les agents d'accueil qui ne voient venir aucune
communication fiable sur cette question, le CASVP étant incapable de
mettre sur la table un projet prévisionnel maîtrisé.
La CGT attend un
communiqué sans ambiguïté à ce sujet lors du prochain CTP :
communication de l'étude de faisabilité, organisation de la
plateforme, mode de recrutement des agents, cycle de travail,
réduction supplémentaire du temps de travail liée à la
pénibilité de la fonction, temps de pause, espaces de repos, régime
indemnitaire, revalorisation de la NBI...
Les
risques liés aux plateformes sont connus
Pour la CGT, les
plateformes téléphoniques ne sont pas la solution parce
qu'effectuer un temps plein d'accueil téléphonique c'est épuisant
et pénible. La solution de l'alternance, accueil / standard /
secrétariat avec des agents en nombre suffisant dans les sections
pour traiter l'accueil des usagers est nettement préférable.
Des
pathologies sont avérées sur les plateformes existantes (la CGT
s'est rapprochée de collègues syndicalistes travaillant sur des
plateformes)
Compte tenu du niveau
sonore élevé et d'usagers agressifs, l'activité sur les
plateformes est perçue comme très pénible.
- Des signes de fatigue
visuelle et auditive, bourdonnements d’oreilles (acouphènes),
- Des maux de tête,
-
Crispation musculaire, douleurs musculaires ou tendineuses, pouvant
aller à de réels troubles Musculo Squelettiques.
- Troubles du sommeil
(Rêves se transformant en cauchemars), des signes anxieux, des
malaises, des troubles anxio-dépressifs, des idées suicidaires…
Tout
cela étant provoqué par des tâches
répétitives, soumises à des objectifs de rendement et un rythme de
travail intensif.
Pour
la CGT, vite fait et bien fait ne font pas bon ménage.
Résoudre les problèmes
d’un usager sous la surveillance très active de responsables,
eux-mêmes sous pression, qui poussent à raccrocher pour passer à
l’appel suivant, ne risque pas de diminuer le stress des salariés
et des usagers.
Pour la CGT, les
objectifs devront être clairs, sains et des conditions de travail de
qualité devront être créées, sans tenir compte du « taux de
décroché ».
Pour
la CGT, aucun agent ne devra se voir imposer une affectation d'office
sur la plateforme.
Il va donc falloir que ça
soit attractif, sinon la direction va se heurter au risque que
personne en interne ne postule pour ce service !!!
Il
faut savoir qu'à l'heure actuelle, la direction questionnée par la
CGT sur la manière dont elle compte pourvoir les nombreux
postes d’adjoints administratifs vacants (faute d’un recrutement
insuffisant au dernier concours et d'un manque de prospective sur la
gestion des effectifs) n'apporte aucune solution... Alors pour la
plateforme...