De
nombreuses familles se plaignent auprès de la direction d’Alquier-Debrousse des
conditions d’hébergement de leurs parents. Des copies ont été adressées à la
CGT.
Extraits :
« J’aimerai
attirer votre attention sur la situation rencontrée récemment dans votre
résidence à l’étage où est hébergée ma mère.
J’ai
constaté à plusieurs reprises que les aides-soignantes n’étaient plus que deux
pour 27 résidents très dépendants, couchés dans l’après-midi afin que les
soignants arrivent à s’acquitter de leurs tâches, qui elles, n’ont pas diminué,
de même que n’a pas diminué le prix que l’on paye pour l’hébergement de notre
parent. Cet après-midi, il n’y avait qu’une aide-soignante titulaire et une
remplaçante qui ne connaissaient pas les résidents. De plus une personne très
agitée entravait leur travail. Cette situation n’est pas
acceptable ! »
« Cette
nouvelle réduction des effectifs met en danger les résidents et je me fais
beaucoup de souci concernant la prise en charge correcte de ma mère. »
« J’espère
que si vous avez à cœur le bien-être de vos résidents et de vos soignants, vous
mettrez les moyens nécessaires pour permettre à cet établissement, qui a un
grand potentiel, de fonctionner correctement. »
Des
témoignages parmi de nombreux autres qui dénoncent le sous-effectif, les
conditions de travail difficiles, une prise en charge insatisfaisante de la
personne faute de temps.
Ces
écrits pointent aussi la nécessité de bien connaître la personne âgée pour une
bonne prise en charge. Un appel à faire cesser la polyvalence.
La
maire de Paris saisie par la CGT le 26 janvier 2016 ne donne pas suite.
« Madame la maire de Paris vous avez fait
de la lutte contre l'exclusion la grande cause de votre mandature mais cette
grande cause ne doit pas faire oublier nos aînés hébergés dans nos Ehpad qui
méritent et doivent bénéficier des meilleurs soins. Pour cela il faut des bras
pour les soutenir et les aider dans leur vie courante. C'est indispensable. »
SANS
COMMENTAIRES…