★ Halte à l’extension des missions ! ★

13 mai 2019 Déclaration de la CGT

La polyvalence imposée et systématisée est en train de nous détruire. Les nouvelles fiches de poste imposent « la solidarité » comme prétexte des remplacements dans d'autres services.

De la pénibilité à l’usure professionnelle liée à l’intensification du travail, la souffrance s'accentue nettement. Elle est en rapport avec les nouvelles désorganisations du travail qui déglinguent chaque jour un peu plus les espaces d'échanges et de solidarité, conséquence d’un système où le travail et la fonction sociale d’une activité perdent leur sens (projets de service, guichet unique, informatisation à outrance, démarche qualité, labellisation, polyvalence, tableaux de bord, suppressions de postes, extension sans limite des missions, multiplication des tâches, contrôle informatique pointilleux du travail…)

Des missions qui relevaient du volontariat sont maintenant imposées, sans aucune consultation des instances du personnel, alors même qu’elles touchent aux conditions de travail et aux horaires.

Le bus « Mairie mobile » (18, 19 et 20ème) censé apporter les services publics «dans les quartiers» n’a fait l’objet d’aucun recrutement spécifique.

La direction tente maintenant d’imposer aux agents d’y effectuer par solidarité des permanences en plus de leurs tâches habituelles.

En parallèle, des postes ont été supprimés et d’autres sont vacants avec des conséquences sur la santé, les conditions de travail, la prise des congés, l’accès à la formation.

La nouvelle réforme du « Pass Paris » vise à faire des agents de simples accompagnateurs à l’utilisation des outils informatiques. C’est une remise en cause de la base même de leur travail : celui de l’instruction.

Les répercussions sur l’organisation des services sont absentes des réflexions de la SDIS !  
Sans parler des conséquences psychologiques, qui sont totalement négligées ! 

Les agents devront-ils former les usagers et bientôt les bénévoles à l’utilisation des logiciels informatiques pour aider à supprimer leur emploi ? 

► REFUSONS cette stratégie qui concerne l'organisation de l'ensemble des effectifs du CASVP. C’est un frein à l'embauche des personnels nécessaire pour l'équilibre des âges et le bon fonctionnement de l'institution. 

► REFUSONS impérativement d'effectuer des remplacements dits de « solidarité ».


PAS DE FATALISME, NE LAISSONS PLUS FAIRE !