Un taux d'absentéisme qui grimpe,
la direction tend à culpabiliser les salariés
Attention au dérapage !
Pour faire face à l'augmentation de l'absentéisme, la direction du CASVP impose un entretien hiérarchique aux agents ayant été absents pour maladie au moins 20 jours dans les 12 derniers mois (note de service du 12/01/2012).
Cette disposition importée du secteur privé est brandie comme une arme contre l'absentéisme...
C'est peu dire qu'elle est ressentie comme une agression supplémentaire par des agents dont certains sont déjà au bout du rouleau.
L’administration s’octroie un droit comparable à celui de la médecine du travail alors qu’elle n’en a ni la compétence, ni le droit !
La direction du CASVP veut en réalité fliquer les arrêts maladie sous couvert de trouver des solutions aux raisons de ces arrêts.
Rien n’oblige et aucune loi ne peut imposer à un salarié de rendre des comptes sur sa vie privée, ni à se confier à une autorité qui abuse de ses pouvoirs pour contrôler et asservir.
La CGT du CASVP conseille à tous les personnels concernés d’accepter la convocation de leur hiérarchie, sans pour autant répondre aux questions intrusives (mon état de santé a nécessité un arrêt de travail, j'ai fourni un certificat médical, je n'ai rien d'autre à ajouter).
* Si lors de l'entretien la présence d'un délégué syndical n'est pas autorisée, en cas de problème ou de dérapage lors de celui-ci il ne faut pas hésiter à la sortie a demander une audience en présence d'un délégué CGT. Aucun directeur ne peut la refuser.
La perte de salaire par un jour de carence
La loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 acte un jour de carence en supprimant la rémunération au titre du premier jour de congé maladie.
Est-il nécessaire que le CASVP en rajoute avec l'entretien de retour d'absence ?
Le malaise au travail est connu, il faut faire toujours plus avec moins et pour réduire l'absentéisme, il est indispensable avant tout :
► d'améliorer la qualité de vie au travail
► d'arrêter les suppressions de postes budgétaires
► de remplacer les agents partant en retraite
► de restaurer l’image des EHPAD du CASVP
► d'écouter les agents quand ils parlent
► de respecter les plannings de travail, la régularité des jours de travail et de repos
► d'arrêter la polyvalence imposée et la surcharge des fiches de poste (on rajoute des tâches, on augmente les missions...)
Cette disposition importée du secteur privé est brandie comme une arme contre l'absentéisme...
C'est peu dire qu'elle est ressentie comme une agression supplémentaire par des agents dont certains sont déjà au bout du rouleau.
L’administration s’octroie un droit comparable à celui de la médecine du travail alors qu’elle n’en a ni la compétence, ni le droit !
La direction du CASVP veut en réalité fliquer les arrêts maladie sous couvert de trouver des solutions aux raisons de ces arrêts.
Rien n’oblige et aucune loi ne peut imposer à un salarié de rendre des comptes sur sa vie privée, ni à se confier à une autorité qui abuse de ses pouvoirs pour contrôler et asservir.
La CGT du CASVP conseille à tous les personnels concernés d’accepter la convocation de leur hiérarchie, sans pour autant répondre aux questions intrusives (mon état de santé a nécessité un arrêt de travail, j'ai fourni un certificat médical, je n'ai rien d'autre à ajouter).
* Si lors de l'entretien la présence d'un délégué syndical n'est pas autorisée, en cas de problème ou de dérapage lors de celui-ci il ne faut pas hésiter à la sortie a demander une audience en présence d'un délégué CGT. Aucun directeur ne peut la refuser.
La perte de salaire par un jour de carence
La loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 acte un jour de carence en supprimant la rémunération au titre du premier jour de congé maladie.
Est-il nécessaire que le CASVP en rajoute avec l'entretien de retour d'absence ?
Le malaise au travail est connu, il faut faire toujours plus avec moins et pour réduire l'absentéisme, il est indispensable avant tout :
► d'améliorer la qualité de vie au travail
► d'arrêter les suppressions de postes budgétaires
► de remplacer les agents partant en retraite
► de restaurer l’image des EHPAD du CASVP
► d'écouter les agents quand ils parlent
► de respecter les plannings de travail, la régularité des jours de travail et de repos
► d'arrêter la polyvalence imposée et la surcharge des fiches de poste (on rajoute des tâches, on augmente les missions...)
STOP !