★ Elections professionnelles du 6/12/2018 - Nette victoire de la CGT qui progresse et obtient la majorité absolue au comité technique


Cette élection, dans une période de crise qui nécessite l'ouverture immédiate de négociations sur l'urgence sociale d'augmenter les salaires, valide la légitimité et la représentativité de la CGT puisque qu'elle obtient la majorité absolue au CT (comité technique) avec 6 sièges sur 11 et progresse de 4.42% par rapport aux élection de 2014.

En CAP (commissions administratives paritaires), sur les corps CASVP, la CGT obtient 26 sièges sur 40.

Au titre IV (CHRS, CHU), la CGT obtient 4 sièges sur 8 au CTE (comité technique d’établissement) et se positionne largement en tête avec 51.63% des voix.

Les personnels font confiance à la CGT, tant sur la conduite de la mobilisation que sur la signature ou pas d’accords qui engagent les personnels du Centre d'Action Sociale.

En ce qui la concerne, la CGT s’appuie sur les aspirations des agents pour mener son activité dans leurs intérêts.

La participation

Alors que le train des réformes en cours est lancé à grande vitesse, nous pouvions espérer une plus grande mobilisation des personnels (58.19% des agents se sont abstenus contre 47,96% en 2014).

L'impossibilité du vote à l'urne et un envoi postal mal réalisé a engendré cette perte de participation par rapport à 2014. La CGT avait alerté la direction du CASVP et la Maire de Paris sur ce point. Le lien entre abandon du vote à l’urne et baisse de la participation n'est plus à démontrer.

L’absence d’écoute de la municipalité et le fait d’avoir imposé le vote par correspondance fait écho à l'actualité et dit beaucoup de la crise de notre démocratie représentative et de l'absence de volonté des élus politiques à la faire vivre.

Au-delà, c’est donc l’ensemble de l’édifice démocratique qui est menacé.

La Maire de Paris et la direction du CASVP portent donc une immense responsabilité sur la dégringolade de la participation constatée, notamment en catégorie C chez les agents sociaux du CASVP (63.62% d'abstention pour 1113 agents inscrits...)

La multiplicité des scrutins à la même date (CT, CAP) n'a pas facilité la tâche aux électeurs qui ont eu du mal à s'y retrouver.

Une organisation de ces élections professionnelle défaillante

Une mise sous pli confiée à un prestataire privé a entraîné de nombreuses irrégularités pour un coût qui n'a pas été communiqué et démontre une fois de plus que lorsque cette opération était confiée aux organisations syndicales elle ne coûtait rien à la collectivité et était parfaitement maîtrisée.

En ce qui concerne le dépouillement du scrutin, il était effectué par une autre société qui par l'intermédiaire d'un lecteur optique, pour compter les bulletins de vote devait faciliter la tâche du bureau électoral "pour plus de rapidité et d'efficacité".

Il n'en a rien été, l'opération de dépouillement en question s'est avérée foireuse. Elle a pris plus de 12 heures pour se terminer à 4h00 du matin le 7 décembre. Elle ne permettait aucun contrôle des organisations syndicales sur le dénombrage des votes après ouverture des enveloppes. Coût financier de l'opération là encore non communiqué.

Nous avons comptabilisé un nombre de bulletins invalidés impressionnant sur l'ensemble du scrutin (498) au CASVP sur le seul titre III, sans comptabilisation des corps fusionnés...

L'avenir est à nous tous !

La campagne électorale est maintenant derrière nous et il va falloir resserrer les rangs pour limiter la casse de notre service public, de notre statut et de nos droits.

Pour faire face aux attaques, nous devrons rechercher une unité syndicale sur une base revendicative claire et précise.

Les collègues qui seront amenés à défendre nos conditions de travail au quotidien dans les services, au CT, au CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et les situations individuelles en CAP auront une grande responsabilité et une mission difficile, car le train des réformes en cours ne va pas s'arrêter. Il va falloir se battre, sans faire de concessions pour défendre notre outil de travail et nos droits durement acquis par la lutte (RTT, APS, horaires variables, temps partiel...).

La CGT remercie chaleureusement les agents qui ont exprimé le 6 décembre 2018, le choix du syndicalisme confédéré CGT, défenseur d’une société plus solidaire, d’un État démocratique et social et des fonctionnaires reconnus et respectés !

Les élus CGT s’attacheront à défendre le statut et à revendiquer de meilleures conditions de travail, de rémunération et de protection sociale pour tous les agents, quels que soient leur statut, leur corps, leur grade, leur affectation, leur service et leur mission. Ils peuvent compter sur les élus et les militants de la CGT pour répondre aux attaques et préparer les luttes de demain !!! 

Vous pouvez compter sur la CGT !