S'il n’existe pas de définition réglementaire du travail à la chaleur, au-delà de 30°C pour une activité sédentaire et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur constitue un risque pour la santé des salariés et un danger dès 33° selon l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles).
Nous sommes actuellement au niveau 3 d’alerte du Plan Canicule et nous demandons à l’administration de prendre des mesures concrètes :
1- Définir des plannings de présence pour les agents qui sont obligés de partager un bureau, car il est impossibilité de pouvoir utiliser ventilateurs ou climatiseurs mobiles lorsqu’il y a plusieurs personnes dans un même lieu.
2- Intégrer plus de souplesse horaire pour les agents, tenant compte de la pénibilité des transports.
3- Définir des lieux de rafraîchissement pour que les agents en respectant les distances de sécurité, définissant combien de personnes peuvent s’y trouver en même temps dans ce lieu.
4- Mise à disposition de brumisateurs pour tous les agents.
5- Surveillance effective de la température ambiante des locaux et définition précise des limites acceptables pour pouvoir effectuer son travail.
6- Ventilation des lieux effective hors horaires de travail pendant que les températures extérieures descendent.
7- Désignation de locaux frais pour pouvoir isoler les agents qui présentent des symptômes de déshydratation, de la fièvre en attendant l’arrivée des secours.