Dans des établissements où les
conditions de travail se durcissent et où les prises en charge des pensionnaires sont de plus en plus lourdes, la reconnaissance de la
pénibilité du travail est ignorée.
La pénibilité tout le monde en parle
(Président de la République, Ministres, Maire de Paris...), mais
personne n'agit pour la reconnaître...
Dans les EHPAD du Centre d'Action
Sociale de la Ville de Paris, elle n'est même pas reconnue au
minimum du minimum, puisque les personnels soignants ne bénéficient
pas de la NBI, alors que pour les mêmes fonctions les collègues des
hôpitaux la perçoivent.
Alors parler de la pénibilité, c'est
bien, la reconnaître, c'est mieux.
A l'heure où le gouvernement s'apprête
à faire payer aux salariés, les effets d'une crise voulue et
entretenue par les banques, par l’allongement de la durée du
travail pour bénéficier d'une retraite à taux plein, il n'est pas
question de mettre un couvercle sur nos acquis et sur nos
revendications.
MOBILISONS-NOUS !
Au CASVP, exigeons le versement de la NBI en reconnaissance de la pénibilité des taches effectuées, dans un contexte où le travail devient épuisant et où la charge de travail dépasse souvent les limites de l’acceptable.
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