En préambule, la CGT a demandé à Mr Soubrié de prendre
sérieusement en main l'accès à la restauration des agents des sections. La CGT
a rappelé l’importance de la restauration collective. Là où elle existe, elle
permet à tous de déjeuner à un moindre prix. Là où la restauration collective
n’existe pas (ou est trop éloignée), le CASVP doit trouver et passer des
conventions ou attribuer des tickets restaurants (ce qu'il refuse).
Il n'est pas possible de toujours demander plus aux agents et de ne même pas leur assurer un repas du midi, de qualité à un prix abordable.
Mr Soubrié nous déclare que la restauration collective n'a
rien à voir avec le projet de service.
La CGT lui a fait savoir que la bientraitance des salariés
passe par de bonnes conditions de restauration qu'ils sont en droit d'attendre
de leur employeur. Assurer une restauration de qualité pour les plus démunis,
c'est bien, mais les agents doivent aussi pouvoir bénéficier d'une restauration
de qualité au meilleur prix.
Nous rappellerons l’engagement de la secrétaire générale de
la Mairie de Paris à ce sujet : «L’accès du plus grand nombre à la
restauration collective est pour l’administration un sujet d’attention
prioritaire». Véronique Bedague-Hamilius, Secrétaire Générale de la Ville de
Paris. Journal «Mission Capitale», été 2012.
A vous maintenant Mr Soubrié de mettre en application
l'engagement de l'ancienne secrétaire générale qui a quitté la Ville pour
diriger le cabinet de Mr Valls.
La restauration collective, c'est du salaire différé et
chaque agent doit pouvoir en bénéficier d’une manière ou d’une autre.
La CGT considère que dans une période de crise où les
attentes des personnels sont fortes en matière sociale, la Mairie de Paris doit
impérativement ouvrir des restaurants de proximité afin d’accueillir les
personnels qui en sont dépourvus, notamment dans l’est parisien.
A la SDIS de prendre en main cette situation et de nous
faire des propositions rapidement.
Faire remonter vos demandes sur ce sujet à la CGT par courriel.
Réseau des agents d'accueil
La SDIS tend à faire croire que les fonctions d'accueil sont
valorisées, que la professionnalisation des agents est renforcée par
l'installation d'un logiciel des flux...
Malheureusement les agents d'accueil ne voient rien venir
puisque la revalorisation de la NBI n'est pas à l'ordre du jour et que les
conditions de travail se dégradent avec le plus souvent, compte tenu du
sous-effectif, le cumul de l'accueil physique et téléphonique pourtant pointé
négativement par l'audit.
A cela va se rajouter, une extension des missions de l'accueil
général dans le cadre du Nouveau Paris Solidaire puisque le 1er accueil aura
aussi une mission d'accueil du service social. Une SMS viendrait à ce sujet en
soutien. Quand elle est congé ou absente qui devra pallier ? A effectif
constant, cela risque de mettre en difficulté des secrétariats de services
sociaux déjà sous-dimensionnés. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce point
avant début juillet 2015 (réunion CASVP/DASES le 16/06/2015, sur ce point
spécifique). Le traitement des enquêtes extérieures serait revu dans ce cadre.
Logiciel de gestion des flux, la direction en remet une
couche
Suite à la dénonciation, le 17/03/2014 par la CGT de
l'interface du nouveau logiciel d'accueil qui ne garantissait, ni l’anonymat
des citoyens souhaitant entrer dans une section du CASVP, ni l'utilisation qui
serait faite des données récoltées, le CASVP avait pris la décision de limiter
les fonctions du logiciel de gestion des flux à l'accueil général à un simple
comptage, sans identification de l'usager.
Cette tâche rébarbative et mécanique ne contribue pas à
valoriser l'accueil et nous interpelle quant à sa finalité, puisque ces
comptages ont déjà été effectués à de multiples reprises.
Reste que le développement de ce logiciel dans les accueils
des services pose problème puisqu'il est chronophage et que l'utilisation des
données reste posée, malgré l'engagement d'un effacement automatique en fin de
journée.
Selon la SDIS le comptage aurait permis de compter environ 1
million de visiteurs sur les sections, alors que le CASVP estimait la
fréquentation à 1 million 200 000… ?
Sur ce point, la SDIS persiste et signe puisque le CASVP va
investir dans un logiciel perfectionné de gestion des flux avec l'achat d'une
application spécifique qui devrait être installée partout au cours du 1er
semestre 2016.
La CGT demande que la mise en place de cette application
fasse l'objet d'un avis du comité technique (CT), avant installation.
Plateforme téléphonique
Aucune communication fiable sur cette question, le CASVP étant incapable de mettre sur la table un projet prévisionnel maîtrisé.
Aucune communication fiable sur cette question, le CASVP étant incapable de mettre sur la table un projet prévisionnel maîtrisé.
À ce jour, le projet est selon la SDIS différé, voire
enterré compte tenu du coût qu'il engendrerait (locaux, logistique…)
GED (gestion informatique des documents)
Des tests du matériel sont actuellement en cours auprès des
chefs de service de la 20ème section.
La GED devrait être effective début 2016 dans toutes les
sections et les PSA.
Les classothèques disparaîtraient à l'horizon 2017, hormis
dans les services sociaux ou il n'y aura pas de GED et donc pérennisation d'un
classement papier.
A la recherche de l’usager perdu
«Les abandonnistes» (usagers ayant déposé une demande d'aide
et qui n'ont pas donné suite) deviennent l’obsession du CASVP, puisqu'une étude
durant 4 mois a été diligentée sur la question.
Il en résulterait qu'il s'agit en priorité de demandeurs qui
nécessiteraient un besoin d'accompagnement dans leurs démarches. Une relance
trop rapide (sous 8 jours) serait la 2ème cause d'abandon. Elle a donc été portée
à 15 jours.
Ce que nous pouvons dire, c'est que cette situation est liée
à la pression mise par la direction sur les agents instructeurs puisqu'il faut
tout faire toujours plus vite (vite fait mal fait comme on dit). Prendre du
temps lors du dépôt de la demande éviterait toutes ces relances inutiles. Mais
pour prendre du temps, il faut que la direction du CASVP veuille bien en
donner, c'est à dire qu'il faut qu'elle arrête de tout contrôler, de tout
compter, de tout rationaliser et normaliser. Une demande bien engagée ne
devrait nécessiter aucune relance. Sans réponse, il suffirait de classer cette
demande qui pourrait bien évidemment être réactivée si l'usager se manifeste à
nouveau.
Tout est question de bon sens, mais il semble que ce ne soit
pas la philosophie de la maison.
L'imagination va bon train à la SDIS puisqu'il n'y aurait
pas suffisamment de travail, il faut en trouver.
La SDIS a donc pris la décision d'aller chercher les
demandeurs potentiels qui ouvriraient droit aux prestations du CASVP mais qui
ne les sollicitent pas.
Une expérimentation est ainsi en place à la 7ème section où
durant une demi-journée par semaine des agents instructeurs effectuent une
permanence à Pôle Emploi et auprès d'associations. Ils sont munis de portables
reliés à internet et connectés à PIAF. Des permanences dans les locaux de la
CAF sont aussi envisagées afin de rechercher des demandeurs...
Nous notons qu'après avoir détruit les visiteurs-enquêteurs
en 2001, en supprimant et les visites à domicile et les permanences de
quartier, le CASVP veut maintenant réactiver une proximité
administration/citoyens en essayant de restaurer ce qu'il a fait disparaître…
Seulement, la priorité des visiteurs-enquêteurs avait
toujours été de développer une action sociale de proximité en coordination avec
les travailleurs sociaux de secteur et les associations. S'ils effectuaient des
permanences, c'était dans des locaux du CASVP, sur le quartier (résidence
appartement, club, restaurant…), pas dans les administrations satellites.
Ces permanences étaient identifiées et suivies, l'usager
devait faire l'effort de s'y rendre, mais on y prenait le temps d'étudier
l'accès aux droits et souvent bien au-delà…
Amélioration des conditions de travail
En ce qui concerne les locaux inadaptés (19ème section…), il
n'y aura pas, compte tenu des restrictions budgétaires de déménagement. Les
agents sont cantonnés ad vitam æternam dans des locaux inadaptés à la réception
du public …avec tous les aléas engendrés par ces situations notamment
l’augmentation des incivilités.
Pour les travaux liés à l’amélioration des accueils généraux
des sections, une réflexion est en cours à la SDIS…
Les orientations à court terme
Le dépôt des demandes en ligne est à l’étude.
Une connexion des aides du CASVP au simulateur national
(service-public.fr) devrait être effective en 2016 pour que les usagers.
La modernisation de PIAF est différée…
Conclusion
A l’heure où la Maire de Paris peine à boucler son budget,
les réformes vont bon train. Elles sont présentées par l’exécutif comme des
améliorations des conditions de travail des agents, alors que nous savons
précisément qu’il s’agit d’une chasse aux effectifs partout.
Nous devons donc être particulièrement vigilants lors des
mouvements de personnels en réclamant systématiquement le remplacement des
collègues.
Ne pas hésiter à solliciter la CGT sur ce point et sur tous les autres.