· CONTRE une part de rémunération liée au mérite et à l’atteinte de résultats individuels et collectifs
· CONTRE les mobilités imposées au sein des fonctions publiques
· CONTRE les départs de fonctionnaires vers le secteur privé
· CONTRE l’extension systématique du recours aux contractuels
· CONTRE la suppression de 120 000 postes dans la fonction publique
· CONTRE la simplification et la déconcentration des instances représentatives
Ces dispositions ont été énoncées par le 1er ministre en conférence de presse le 1er février 2018 dans son programme action publique 2022.
« Notre pays change d’ère, nos services publics le doivent aussi », a expliqué le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, lors du lancement officiel de ce programme.
Parmi les membres du Comité chargés de construire l’action publique 2022, pas de syndicalistes, associatifs ou usagers mais des personnalités du monde économique et libéral comme Ross McInnes président de Safran, l’ex-président du Conseil italien Enrico Letta, qui a toujours vanté les mérites de la rigueur budgétaire, la cadre dirigeante de Nexity Véronique Bédague-Hamilius, le député LREM Jean-René Cazeneuve, la sénatrice LR Christine Lavarde etc.
De nombreux «experts» figuraient déjà dans la commission Attali, réunie en 2008 et très hostile au service public. Plusieurs membres de l’Institut Montaigne, connue pour ses publications ultralibérales, ont également été retenus pour mener « une réflexion sur la transformation ambitieuse de l’action publique ».
Pour mémoire, Emmanuel Macron avait déjà, pendant la campagne présidentielle, jugé le statut général des fonctionnaires « inadapté » et qualifié les personnels à statuts d’«insiders», c’est à dire de «privilégiés»…
Mobilisation du 22 mars 2018 Manif. - 14h00 Bercy - Bastille
• POUR une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;
• POUR l’arrêt des suppressions d’emplois et les créations d’emplois statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
• POUR un nouveau plan de titularisation des contractuels, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
• POUR l’abrogation du jour de carence ;
• POUR le respect plein et entier de la démocratie sociale, du syndicalisme, de son rôle de représentation des agents et de ses moyens de fonctionnement et d’intervention (comité technique et CHSCT).
• POUR l’arrêt des processus de remise en cause des régimes des modalités d’organisation du temps de travail, le respect du cadre des 35h et des dispositifs négociés avant 2001 ;
• POUR la défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ainsi que l’amélioration de la reconnaissance de la catégorie active et de la pénibilité.