★ Non a la privatisation d'aéroports de Paris - Participez à la consultation citoyenne ★


Depuis le 13 juin, les citoyennes et citoyens qui soutiennent l’organisation d’un référendum sur la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) auront 9 mois pour se manifester.

Après plus de 2 ans de bataille et de lutte syndicale, la CGT a réussi à mobiliser l’opinion publique, des élus de gauche comme de droite. C’est cette dynamique qui a permis de lancer la procédure de Référendum d’Initiative Partagée (RIP).

La consultation citoyenne a commencé le 13 juin 2019
(site gouvernemental accessible avec le lien ci-dessous)
https://www.referendum. interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

Pour participer, il faudra vous munir d'une pièce d'identité (carte nationale d'identité ou passeport).

Ainsi, s’ouvre la collecte des 4 717 396 signatures nécessaires (10% du corps électoral) pour tenter de provoquer un Référendum d’Initiative Partagée sur la question de la privatisation ou non du groupe ADP.

Le président de la République s’est récemment prononcé pour une simplification de ce type de consultation, notamment en abaissant son seuil à 1 million de signatures… La CGT attend qu’il passe de la parole aux actes !

L’avenir d’ADP est un enjeu national qui doit mobiliser l’ensemble du monde du travail car ce qui se pose c’est, plus largement, la question des biens publics et des services publics.

Pour rappel, de 1986 à 2017, ce sont 55 entreprises nationales qui ont été privatisées et aujourd’hui 3 sont dans le collimateur du gouvernement : FDJ, ENGIE et ADP.

La démarche de RIP qui est engagée concernant ADP revêt donc un caractère particulier, une dimension historique. Jamais une pétition nationale n’a eu autant d’importance au regard du fait que si nous réussissons à gagner 4,7 millions de signatures, cela entrainera la mise en place d’un référendum dont l’issu pourrait stopper le projet de privatisation !

Recueillir un tel niveau de signatures appelle à toutes et tous nous mobiliser, à y travailler dans les entreprises, dans les administrations, dans les territoires et, chaque fois que cela est possible, avec d’autres organisations syndicales, des associations, des ONG, des partis politiques… bref, l’ensemble des acteurs qui s’inscrivent dans la perspective de gagner les 4,7 millions de signatures nécessaires, un niveau qu’aucune organisation ne pourra atteindre seule.