★ CANICULE - Où en est le plan du CASVP pour le recours au télé travail et l’aménagement des horaires en cas de fortes chaleurs ? ★


La CGT demande à la direction du CASVP de s’exprimer à ce sujet lors du CHSCT du 26/06/2019

Il n’existe pas de définition réglementaire du travail à la chaleur. Toutefois, au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés (INRS).

Rappel de la situation au CASVP 20

Le personnel a déjà averti la direction !

Compte tenu de températures excessives dans les bureaux, la CGT lui avait déjà demandé d’agir rapidement avant l’été et de travailler avec les salariés à élaborer des propositions d’aménagement de toute nature qui permettraient de rétablir des conditions de travail compatibles avec la santé des personnels.

Cela n’est pas le cas aujourd’hui et L’ÉTÉ COMMENCE.

► La CGT estime que la direction générale doit maintenant apporter rapidement à tous les agents de la section des solutions et en attente de réelles compensations.

Une communication est attendue sur ce point dès cette semaine au CHSCT du 26/06/2019.

Pour mémoire, le 23 juin 2017, tout le personnel s’est réuni devant la section afin de pointer le manque de considération à son égard et l’insignifiance des solutions apportées par la direction.

Une 1ère décision prise en AG à l’unanimité des agents, l’arrêt du travail dès que la température dans les bureaux atteint 33° !

► QualiPARIS ne semble pas avoir intégré de normes sur ce point et met ainsi en danger les personnels, mais aussi les usagers présents dans les locaux (personnes âgées, enfants en bas âge, personnes de santé fragile…) engageant ainsi la responsabilité des professionnels.

► Le « beau » label a du plomb dans l’aile, il laisse ainsi voir le vide à travers les planches, s’avérant être un écran de fumée pour cacher l’absence de mesures essentielles à la santé des agents et des usagers...

► La SDIS bien au frais, préfère quant à elle comptabiliser les temps de réception des usagers plutôt que de se déplacer pour constater les dégâts et proposer des solutions...

Les agents réclament des solutions immédiates et des perspectives d’avenir concrètes. Ils ne sont pas décidés à se laisser asphyxier.

La climatisation du bâtiment serait refusée par la mairie de Paris pour cause de développement durable incompatible !!!

Pas de soucis à Diderot où la clim est poussée à fond dans le bureau de la DG !

Après une journée en enfer, la majorité des agents de la 20ème doivent eux affronter des transports en commun saturés et surchauffés…

La mise en place du PSAL (guichet unique), de SIRIUS et d’autres gadgets très coûteux enfantés par QualiPARIS doivent maintenant laisser la place à une seule priorité :

Le rétablissement de conditions de travail normales.

La communication de l’INRS sur le travail par fortes chaleurs

Créé en 1947, l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) est une association loi 1901, sans but lucratif, créée en 1947 sous l’égide de la Sécurité Sociale. Organisme généraliste en santé et sécurité au travail, l’INRS intervient en lien avec les autres acteurs institutionnels de la prévention des risques professionnels.

Fatigue, sueurs abondantes, nausées, maux de tête, vertiges, crampes… Ces symptômes courants liés à la chaleur peuvent être précurseurs de troubles plus importants, voire mortels : déshydratation, coup de chaleur.

Les effets de la chaleur sur la santé sont plus élevés lorsque se surajoutent des facteurs aggravants comme la difficulté de la tâche. La chaleur augmente par ailleurs les risques d’accidents car elle induit une baisse de la vigilance et une augmentation des temps de réaction. La transpiration peut aussi rendre les mains glissantes ou venir gêner la vue.

Une combinaison de facteurs individuels (santé physique, âge…) et collectifs (organisation et conditions de travail) peut ainsi aggraver, ou à l’inverse modérer, les effets de la chaleur sur la santé. Il est particulièrement important que les salariés soient informés des risques liés à la chaleur, des mesures de prévention à adopter et des premiers secours.

La prévention la plus efficace consiste à éviter ou au moins à limiter l’exposition à la chaleur. Pour cela il est possible d’agir sur l’organisation du travail (augmentation de la fréquence des pauses, limitation du travail physique, rotation des tâches…), l’aménagement des locaux (zones de repos climatisées, ventilation), les matériels et les équipements.

Si la canicule ne donne pas de droit particulier au salarié, elle oblige l'employeur à prendre un certain nombre de mesures de prévention.


L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Ces mesures comprennent :

1° Des actions de prévention des risques professionnels, y compris ceux mentionnés à l'article L. 4161-1 ;

2° Des actions d'information et de formation ;

3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.

L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes.

Et si le Code du travail est muet sur la question du seuil de température, "il y a des préconisations de l’INRS, qui indique qu'au-delà de 33 °C, le travail présente des dangers ».

Informé des prévisions météorologiques et de ces recommandations, l'employeur doit prendre un certain nombre de mesures lorsque le thermomètre grimpe.

Dans son dépliant Travail et chaleurs d'été, l'INRS recommande d'adapter le rythme de travail – horaires, pauses supplémentaires, limitation du travail physique –, de fournir des aires de repos climatisées et de l'eau.