Beaucoup d’entre nous exerçons des métiers où se déplacer est indispensable (visites à domicile, réunions extérieures, visites de sites, etc.). Le cliché des agents qui restent derrière leur bureau est majoritairement invalidé au CASVP. Ces déplacements font partie intégrante de nos métiers.
Comme se déplacer est un acte professionnel comme un autre, notre employeur doit nous le payer. Depuis la rentrée 2023, le pass Navigo est remboursé à 75%, contre 50 % auparavant, en application d’un décret national. La CGT rappelle une de ses revendication de base : la prise en charge intégrale des frais de transports, car on utilise notre pass navigo pour aller au boulot et pas pour faire les touristes.
Jusqu’à présent, les agents qui ont été convenablement informés remplissent des fiches qui, une fois que 22 trajets sont justifiés, leur donnent droit au remboursement du « reste à charge » de l’abonnement. Les 22 trajets peuvent être réalisés sur un mois ou plusieurs mois glissants, le remboursement intervient sur le seul mois de fin du remplissage du tableau.
Au nom de « l’harmonisation (par le bas) avec la Ville », le CASVP a décidé de cesser ce remboursement. Au Comité social territorial du 11 décembre 2023, la CGT s’est catégoriquement opposée à la remise en cause de cet acquis. L’ensemble des organisations syndicale a voté unanimement contre, mais en deuxième instance l’administration s’assiéra sur nos votes.
Histoire de faire passer la pilule, il a également été annoncé qu’une partie des remboursements de 2023 seront « cristallisés » dans l’IFSE en 2024, pour les agents qui en ont bénéficiés entre novembre 2021 et octobre 2023.
La CGT vous conseille de remplir au maximum ces tableaux avec vos trajets sur 2023. Grouillez-vous ! Formulaire en pièce jointe : faites remonter sur plusieurs mois et déposez le à votre SLRH rapidement. La CGT est en désaccord total avec cette décision du CASVP qui vise, une fois de plus, à faire des économies sur notre dos.
Avec les autres syndicats CGT de la collectivité parisienne, la CGT CASVP appelle à une journée de grève le 23 janvier, et portera entre autre la revendication du maintien de cet avantage. Si le rapport de force est suffisant, la Ville n’aura pas d’autre choix que de reculer.
A bonne entendeuse, à bon entendeur, on n’obtient rien sans se battre.
