Tout doit être mis sur la table des négociations.
Des fusions de corps Ville et CASVP (secrétaires administratifs, secrétaires médicaux et sociaux) seraient à l’étude alors même qu’à ce jour aucune communication n’a été faite aux organisations syndicales du CASVP.
Cette réforme de la catégorie B et son impact sur les corps et les métiers nécessitent qu’en parallèle de la Ville des négociations soient menées au CASVP.
Pour La CGT, les négociations doivent faire l’objet en amont d’une communication complète sur les corps concernés et le régime indemnitaire associé (taux minimum, moyens et maximum des indemnités et primes versées aux agents : IAT, IFTS, IFTRS, prime de rendement, prime de service, indemnité communale, indemnité de mission des préfectures…)
En effet, nous ne pouvons pas envisager de discuter sur des dossiers pour lesquels tous les éléments ne sont pas fournis.
La CGT ne pourra pas prendre position sans connaître les intentions du Maire de Paris :
- sur le maintien des primes et indemnités actuellement versées à la Ville (indemnité communale…) ;
- sur une harmonisation du montant des primes entre les services et les corps de catégorie B ;
- sur la mise en place ou pas à la Ville de Paris de la prime de fonction et de résultats (PFR).
Revaloriser les carrières des agents de la Ville en utilisant une partie des moyens budgétaires économisés par les suppressions de postes n’est pas l’option de La CGT.
Cette politique à court terme et à courte vue de destructions d’emplois publics par la remise en cause des statuts particuliers par fusion de corps où le niveau de prime correspondra au poste occupé n’est pas la bonne solution.
La CGT est contre le principe d’individualisation des rémunérations qui remettrait en cause l’égalité de traitement des agents et s’oppose à la mise en place de la prime de fonction et de résultat (PFR) à la Ville de Paris.