Le CTP était présidé par Mme Olga TROSTIANSKY
Adjointe au Maire de Paris chargée de
la Solidarité,
de la Famille et de la Lutte contre
l'Exclusion.
Lors du dernier CTP, Mr MATHIEU (Directeur Général), vous
recommandiez à La CGT « de ne pas répéter les mêmes
discours à chaque CTP »...
Le message n'est pas entendu.
Pour la CGT, les revendications portées
doivent être affirmées puisque les personnels les qualifient de
légitimes.
Nous les porterons donc jusqu'à satisfaction et
notamment :
- Création d'emplois, pour bien travailler, bien vivre, bien vieillir et ainsi relancer la croissance et réduire un chômage insupportable
- Attribution de la NBI aux soignants
- Suppression immédiate du jour de carence. A ce jour, il est appliqué au CASVP avec un zèle particulier, alors qu'il ne pourrait plus l'être.
- Transparence sur les primes et indemnités
- Pas de contractuels sur des postes budgétaires (50 aides à domicile sont à ce jour non intégrées, des collègues en CDD ou CDI pourraient être intégrées dans des corps existant à la ville – psychologues, psychomotricien, pédicures...), vous le refusez dans le seul but d'économies budgétaires.
- Extension du chèque emploi service (CESU) aux enfant de 3 à 6 ans inclus, parce que l'articulation entre vie professionnelle et familiale est de plus en plus difficile.
- Tickets restaurants, notamment pour les agents n'ayant pas accès à la restauration collective
- Chèques vacances
- Prise en charge, pour tous de la cotisation mutualiste par la Mairie de Paris...
Ces revendications inscrites et
portées, La CGT demande que les travailleurs précaires du CASVP
(agents en CDD, contrats aidés...), soient respectés.
Pour ces collègues, pas de droits,
sinon de se taire :
- Des contrats aidés ne sont pas renouvelés parce que la direction d’un établissement l'a décidé ainsi. Un point c'est tout. L'agent seul contre tous n'a aucun moyen de défense ;
- A l'un, on refuse de communiquer le rapport motivant sa fin de stage et les griefs dont il fait l'objet ;
- A l'autre, on refuse tout simplement d'entendre ce qu'il a à dire. Il décide donc d'écrire ce qu'il reproche à son supérieur hiérarchique. Pas de chance, c'est le classement vertical du courrier qu'il a adressé à la direction de l'établissement et à la clé une fin de stage. Parce que c'est mieux de couvrir un cadre que de protéger un contrat d'avenir qui de toute façon demain ne sera plus là...
Pour les collègues en CDD, la fin de
contrat ne leur laisse aucun moyen de défense, puisqu'une fin de
contrat c'est une fin de contrat, même si un autre agent sous
contrat va le remplacer immédiatement dès sa sortie.
L'absence de moyens de recours
(impossibilité de saisir la CCP, puisque ça n'est pas prévu et que
vous le refusez) n'est pas acceptable.
Labellisation des sections, quel retour
pour les agents !
Les agents des 1ères sections
labellisées ont bénéficié d'une prime exceptionnelle et ce dans
la plus grande opacité, puisque certains agents ont perçu plus que
d'autres, pour la même fiche de poste...
La CGT demande donc le versement d'une
prime labellisation, parce qu'il est urgent de reconnaître le
travail fourni, le stress et la pression exercée, non pas simplement
en le saluant et en pointant la capacité d'adaptation des
agents, mais en payant.
La CGT attend donc une communication
claire et nette de la direction générale sur la question lors de ce
CTP.
Merci