Notre travail a une valeur incontestable. Nos primes doivent être au même niveau que celles des autres corps administratifs de la catégorie B.
1) Concernant le volet métier,
Florence Pouyol nous dit être maintenant prêt à en discuter et ce avant la fin
du 1er semestre 2017, dans le cadre de l’agenda social. Un travail
de fond sur la valorisation du métier de SMS, sur les fiches de poste et sur
leurs conditions de travail est en cours en central depuis maintenant plus d’un
an. Néanmoins, la fusion du corps des secrétaires administratifs et des SMS
n’est pas d’actualité, les 2 corps resteront distincts.
2) Concernant le volet carrière
et les trajectoires des SMS, le détachement dans le corps des secrétaires
administratifs pour ceux qui occupent effectivement des fonctions de SA défendu
sans relâche depuis plusieurs années par la CGT est maintenant acté.
Pour les SMS souhaitant candidater sur des postes de SA, il n’y
a pas d’opposition non plus à partir du moment où le CV et l’expérience
professionnelle de l’agent sont en adéquation avec le poste à pourvoir. Les
directions doivent recevoir tous les candidats et motiver les refus.
Le problème est que cette disposition n’est actuellement pas
ancrée puisque la demande de la CGT que les fiches de postes de la filière
administrative soient fléchées catégorie B administratifs (sans distinction de
grade) n’est à ce jour pas entendue.
3) Concernant le régime
indemnitaire : La direction du CASVP, suite à l’intervention de la CGT
avait pris la décision de « remonter » fin décembre 2015 le niveau
minimal de prime des SMS vers le taux moyen réglementaire attribué lors de
l'affectation d'un nouvel agent à la Ville, soit 4928€ par année.
Une première décision qui allait dans le bon sens, mais qui en
définitive n’a pas été totalement appliquée puisque la direction du CASVP n’a
revalorisé qu’à la hauteur du seuil de 4188€ annuels (soit 349 euros
mensuels), une cinquantaine d’agents, soit 85% du taux moyen réglementaire.
Il manque donc 740€ / an (62€ euros mensuels) pour les SMS qui
touchent le moins afin qu’ils atteignent un minimum qui devrait être garanti.
Il va maintenant falloir que le CASVP communique les taux moyens
par grade des primes perçues par les SMS et revalorise sur les 3 grades afin d’atteindre un niveau de primes
acceptable d’agents de catégorie B.
4) Le CASVP ne reconnaît toujours pas la valeur travail
La CGT a pourtant ouvert un espace de
négociation en proposant l'attribution de la NBI aux SMS en 2ème accueil (10
points) sur la base de la 16ème attribution de la délibération
du 30/06/2011 "Personnel
administratif exerçant de façon principale et permanente des fonctions
d’accueil du public" différenciant ainsi les SMS affectée au 1er
accueil qui relèvent de la 17ème attribution (15 points) "Agent chargé, à titre principal, du premier
accueil dans les services sociaux des sections d’arrondissement".
La SDIS refuse à ce jour cette disposition.
Elle a pourtant créée un précédent en attribuant la NBI à tous les SMS du SSP
17ème « pour
configuration spécifique des locaux... »
La SDIS reconnaît qu'elle n'arrive pas à
recruter au 1er accueil du service social, parce que c'est trop dur... Elle
n’hésite pas à inscrire dans les nouvelles fiches de poste des SMS chargés du
secrétariat des travailleurs sociaux : « Il sera également chargé d’assurer occasionnellement les remplacements
des permanences d’accueil des usagers du service social en binôme avec un autre
agent d’accueil. » Un « occasionnellement » qui tend à
devenir fréquent et auquel se rajoute l’accueil téléphonique permanent.
Elle ne fait pourtant rien pour valoriser les
agents qui tournent sur ce 1er accueil en leur attribuant la NBI qu'ils sont en
droit d'attendre...
La SDIS (sous-direction des interventions
sociales) utilise les bonnes volontés, profite de la conscience professionnelle
des agents, presse le citron et éventuellement le jette mais ne
reconnaît pas le travail difficile effectué par les SMS.
Les agents en souffrance sont
laissés à l'abandon, c'est à dire confrontés à une charge de travail qu'ils ne
peuvent assumer compte tenu d'un effectif insuffisant dû principalement au non remplacement des collègues absents (temps
partiels non compensés, retraite, congé maternité, maladie, mobilité...).
Les agents sont ainsi victimes
d'un dispositif de gestion des ressources humaines du CASVP totalement dépassé
puisque la gestion prévisionnelle et anticipative des effectifs n'est pas
assurée ou est volontairement sabotée pour des raisons d'économies budgétaires.
En ce qui concerne les SMS, des postes sont vacants dans tous
les services sociaux et la conséquence c'est un épuisement professionnel des
agents présents qui ne peuvent plus faire face à leur charge de travail.
Les SMS et les autres agents spoliés doivent
en tirer les leçons et agir en conséquence
► Le 1er accueil est
vacant, faire bloc et proposer au CSE de palier à l'absence ;
► Appeler la CGT qui se déplacera
sur site ;
► A l'invective,
pouvez-vous remplacer à l'accueil ? Répondre légitimement : « oui, quand cette fonction sera
reconnue, c'est à dire quand la NBI me sera versée » ...
5) Des
postes de SMS sont pourvus par des adjoints administratifs.
Un engagement avait été pris par l’exécutif lors
de l’élaboration du cahier des charges du service social départemental
polyvalent : les postes de secrétariat de service social doivent être
tenues par des SMS. Les adjoints administratifs occupant des postes de SMS
doivent être prioritairement promus SMS, s’ils font la demande. Cet engagement
a été en partie tenu au CASVP parce que la CGT y a été attentive, mais pas du
tout respecté pour les collègues qui viennent de la DASES.
Accéder au statut des SMS...