Lors
de l’assemblée générale du 3 mai, les points suivants ont été abordés :
D’une
part, le retour de l’audience du 2 mai avec la direction en présence des
organisations syndicales, de l'adjointe du DRH du CASVP, du directeur de la 20ème section, de la
directrice adjointe à compétences sociales, de son adjoint et en l’absence de Mme la sous-directrice des interventions sociales.
Concernant les temps
partiels :
sur les deux sites, il faudrait 3,3 postes équivalent temps plein pour les
compenser ! La direction assure pourtant qu’il n’y a pas de surcharge de
travail pour les personnes à temps partiel puisqu’elles « ont moins
d’informations préoccupantes que les autres » ! Face à la demande de
comblement des temps partiels (afin que les agents payés 80% n’aient pas à
faire 100% du travail, ni ceux à temps plein assumer le temps partiel de leurs
collègues), la seule réponse de l’administration reste une menace sur les temps
partiels qui ne sont pas de droit !
Le
SSP 20ème compte actuellement 8 CDD
(7 SMS et 1 ASE), la direction assure avoir fait une demande pour voir
affectées 7 SMS issues du concours en juin et maintenir les CDD jusqu’à leur
recrutement (néanmoins, sur 70 postulants au concours de l’an dernier, seuls 37
ont été reçus, il est donc peu probable que les 7 postes soient pourvus au mois
de juin).
Sur
la question de la promotion au grade de
principal(e), la condition de mobilité a été à nouveau évoquée en plus de
celle de l’ancienneté et de la « manière
de servir ». Pour rappel, la Direction du CASVP avait précisé, lors de
la dernière CAP que la mobilité n’était en rien un critère obligatoire (ce qui
avait été rappelé aux directeurs) et que chaque responsable pouvait choisir ses
propres critères.
Concernant
l’outil informatique, l’ajout d’un
nouveau progiciel (PEPS) devrait, selon la direction, tout résoudre !
Enfin,
concernant les pratiques managériales
et les suites de l’audit (qui recommandait plus de bienveillance et de
discernement !), Mme la directrice adjointe à compétences sociales, dit « ne
pas savoir de quoi il s’agit ». Mais elle nous fait savoir que la
médecine du travail est saisie de la situation d’une douzaine d’agents de son
service !!!
La direction nie toute difficulté dans sa gestion du service,
malgré les plaintes des agents et une situation très manifestement tendue et
source de souffrance au travail !
Suite aux
échanges avec les agents,
le maintien
de la grève a été voté pour le 17 mai de 8h30 à 11h30,
suivie
d’une Assemblée Générale sur la pause méridienne
(11h45,
site Surmelin).
Les revendications communes
aux deux sites sont les suivantes :
-
Les
effectifs (postes vacants et temps partiels non compensés), notamment parmi les
SMS, très en difficultés.
-
La
surcharge de travail et l’accumulation des tâches administratives, la
multiplication des outils informatiques…
-
Les
problèmes de communication de la direction et le climat anxiogène qu’il génère
(ex : avenir des équipes d’accueil et des CESF),
-
L’organisation
défaillante de la vie du service (absence de réunions et communication très
insatisfaisante) et des méthodes managériales sources de souffrance au travail
(informations descendantes, division des agents – nouveaux/anciens,
Stendhal/Surmelin, ASE/SMS….)
-
La
perte de sens du travail social dans ces conditions.
Suite à cette assemblée générale, il
est apparu nécessaire à tous de réunir, par la suite, l’ensemble des SSP
concernés par les mêmes problématiques. Pour ce faire, une Assemblée Générale ouverte à tous les
agents des SSP sera proposée le jeudi 24 mai à midi à la Bourse du Travail
(métro République, salle Eugène Pottier).
Nous
vous attendons nombreux le jeudi 17 mai à
8h30 rue du Surmelin (avec boissons et gâteaux pour plus de
convivialité !).
Un écrit sera rédigé pour informer les usagers et
habitants.
Les organisations syndicales présentes ont rappelé la
possibilité
que tous les agents puissent être présents.