6 février 2023
Les premières journées de mobilisation des 19 et 31 janvier ont atteint des niveaux historiques en nombre de grévistes et de manifestants partout en France. Il est probable qu’un mouvement de fond soit en train de se développer contre les attaques que subit le monde du travail depuis de nombreuses années.
Les organisations syndicales du CASVP appellent les agents à se mobiliser plus fortement !
Au CASVP, la pénibilité est forte, qu’elle soit physique ou psychique. Le sous-effectif est un problème partout. Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. Dans cette situation, travailler deux ans de plus est inacceptable. Les agents du CASVP ne peuvent pas compter uniquement sur les autres secteurs économiques pour faire grève : élever le rapport de force avec le gouvernement est la responsabilité de toutes et tous.
Les organisations syndicales appellent les agents à se mettre en grève sur les dates nationales, à participer plus nombreuses et nombreux aux manifestations du mardi 7 février et du samedi 11 février, ainsi qu’aux initiatives qui seront proposées.
Concernant le respect droit de grève.
Les organisations syndicales rappellent aux agents et aux directions locales que la grève est un droit constitutionnel qui ne peut être entravé, et ce d’autant moins que cette réforme s’attaque à tous les agents, quelle que soit leur position hiérarchique. Elles rappellent que dans les EHPAD où un service minimum doit être mis en œuvre, c’est à l’administration et aux directions d’anticiper et que les assignations doivent être faites dans les règles.
Les organisations syndicales demandent donc à la Direction générale de rappeler aux directions locales et aux équipes d’encadrement qu’aucune pression ne doit être subie par aucun agent, et qu’il n’y aucune obligation à se déclarer gréviste à l’avance.
Concernant l’activité syndicale durant ce mouvement.
Les organisations syndicales ont pris acte des déclarations de la Maire de Paris qui affiche une opposition ferme à cette réforme. Elles renouvellent la demande de souplesse pour organiser des assemblées générales dans les établissements, sur heures d’information syndicale. Les délais légaux de 8 jours sont incompatibles avec un calendrier de mobilisation qui s’accélère.