Les grèves et manifestations du 31 janvier ont été encore plus fortes que le 19 janvier !
Le gouvernement est de plus en plus en difficulté pour défendre sa réforme brutale et injustifiée, et prend le risque de se heurter à un ras le bol général.
Nous avons de nombreuses raisons d’être en colère : inflation exponentielle, conditions de travail de plus en plus dégradées et dégradantes, manque de moyens, casse des services publics...
Deux ans de plus dans ces conditions, c’est juste intolérable !
Ce que veulent nous imposer le MEDEF, Macron, Borne et le gouvernement.
👉 Report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans : impossible de partir avant 64 ans
👉 Augmentation du nombre d’annuités à 43, voire 44 ans : encore de la décote
👉 Nos primes ne sont toujours pas prises en compte dans le calcul de nos pensions de retraites
Or, notre réalité à nous, travailleuses et travailleurs :
👉 Une baisse de l’espérance de vie en bonne santé, à 63 ans
👉 Une entrée plus tardive dans un emploi stable, une précarisation des contrats
👉 Des parcours professionnels hachés, en particulier pour les femmes
👉 L’égalité salariale entre les femmes et les hommes toujours au point mort
👉 Des salariés abîmés et usés qui terminent leur carrière en invalidité
👉 Si on ne parvient pas aux 43 ou 44 années exigées, une pension de misère
1200 € brut (moins de 1000 € nets !) pour une carrière complète, c’est censé nous rassurer ?! Au CASVP, les retraités à 1000 €, nous les connaissons bien puisque c’est une grande partie de notre public. 1000 € à la retraite, si on ne vit pas dans une HLM ou dans une résidence bien isolée, avec une APL, c’est la misère.
Nous refusons cette réforme brutale et injuste ! Comme en 2019-2020, battons-nous et forçons ce gouvernement menteur à renoncer. Le système de financement n’est pas en péril, c’est une question de répartition des richesses.
Des solutions de financement existent : elles sont simples et basiques !
+ d’embauches + de salaire = + de cotisations