Le 7 mars, mettons la France à l'arrêt ! |
L’exercice était facile, pas très risqué. Mardi, le président de la République a enfilé sa blouse blanche. Il est allé célébrer la France qui se lève tôt au marché de Rungis. En plein mouvement social, il est sorti de son silence pour parler du bon sens.
L’argument éculé ne convaincra personne.
Une majorité de Français·es refuse de « travailler un peu plus ». Et ce n’est pas par paresse. Fournir des efforts, toujours plus d’efforts souvent avec moins de moyens, c’est le quotidien de milliers de travailleur·ses.
La réforme des retraites canalise les colères accumulées.
L’opinion publique ne s’y trompe pas. Les travailleur·ses ont bien conscience que la formule « travailler plus » profite d’abord et surtout au capital. Elles et ils entendent les propositions alternatives pour financer le système de retraite.
Le bon sens serait d’écouter les travailleur·ses…
… parler de leurs conditions de travail, des moyens qu’elles et ils ont pour bien effectuer leur travail, de leur rémunération…
Car ce sont bien elles et eux qui créent la richesse.
S’il faut le prouver, les salarié·es, uni·es, en sont capables. Pas de travail, pas de production, Pas de profs, pas de cours, pas d’administration, pas de services. Pas de caissières. Pas de ventes, pas de routiers, pas de livraisons, pas de cheminots, pas de trains. Pas d’infirmières, pas de soins… C’est ce que préparent les militant·es partout sur le territoire.
La colère n’est pas en vacances, la mobilisation se prépare pour le 7 mars.
Le bon sens ? C'est d'arrêter tout