Depuis 2013, les sections 5 et 6 sont mutualisées. Une
scission de ces sections est maintenant envisagée. La 5 serait dorénavant
adossée à la 13 et la 6 à la 14ème section…
Pour Mr le directeur de la 13ème, respectueux des agents,
trop c’est trop, il a jeté l’éponge et a fait valoir ses droits à la retraite…
Que comprendre dans un tel micmac ?
Dans tous les cas, les agents encaissent physiquement et
psychologiquement les coups de ces réorganisations fluctuantes de la direction
du CASVP où tout à coup la décision est prise de défaire ce qui a été fait,
pour imaginer encore pire. Quels projets néfastes sont cachés derrière cette
virevolte qui probablement en cache d’autres ?
La valse des sous-directeurs et leur plan de carrière
SDIS
Mr le sous-directeur des interventions sociales engage des
réformes, mutualise à tout va, supprime des postes puis quand il comprend qu’il
est allé trop loin, que les conditions de travail des agents et sa position ne
sont plus tenables, il quitte le CASVP. Il est promu ailleurs.
Sa remplaçante arrive et défait ce qui a été fait… pour le
pire.
À la demande de la Maire de Paris, elle va continuer à
détruire des emplois, sans état d’âme, afin d’être elle aussi promue ailleurs…
SDM
Mme la sous-directrice des moyens engage une restructuration
du service des travaux et du patrimoine, puis au milieu du chantier quitte le
CASVP. Elle est promue ailleurs.
SDR
Mme la chef du service des ressources humaines quitte le
CASVP, elle laisse derrière elle des tas de dossiers inaboutis et un dialogue
social à zéro avec l’ensemble des organisations syndicales. Elle est promue
ailleurs.
Services des finances et du contrôle
Mme la responsable du service engage la réforme du BOSIF
(service facturier centralisé) et quitte le CASVP avant sa finalisation. Elle
est promue ailleurs.
SDSPA
Mr le sous-directeur des services aux personnes âgées marque
son arrivée au CASVP par la fermeture du « Cèdre bleu ». À ce jour,
l’établissement est à l’abandon et n’a pas trouvé preneur. Un appel à projet
d’ouverture d’un Ehpad à Sarcelles vient d’être délivré par l’ARS (agence
régionale de santé), Il permet de rouvrir en partie (100 places). Le CASVP ne
réagit pas, il va laisser la place au privé. Mr le sous-directeur voit plus
grand, il supprime 129 emplois en Ehpad en 2017. Sera-t-il promu
ailleurs ?
Un bien sombre avenir se profile au CASVP.
Les agents ont le sentiment que la direction navigue à vue
avec pour seul objectif la destruction d’emplois coûte que coûte. Les
restructurations sans contrôle touchent le cœur des métiers, le sens du
travail, les effectifs, les conditions de travail des salariés, la qualité du
service public. Elles minent le moral des personnels.
A ces restructurations s’ajoute un dysfonctionnement non
résolu à ce jour du logiciel Géodes.
Un nouveau logiciel (Cirius) en développement à la 13ème et
à la PSA Gauthey instaure un contrôle du temps de réception des usagers.
Bien évidemment, les agents n’ont aucun accès aux données
informatiques recueillies sur leur activité, ni sur la manière dont elle est
mesurée par la SDIS.
L’agrément CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et
des Libertés) n’est pas communiqué.
Une chape de plomb est posée sur la communication en ce
domaine. Et si la direction générale se défend de contrôler nous savons qu’il n’en est rien.
Combien coûte au CASVP, le logiciel GEODES, le logiciel
CIRIUS ?
Aujourd’hui, les services ressources (gestion, SLRH…) des
sections sont aux abois et les services instructeurs des prestations dans le
plus grand désarroi et en souffrance au travail.
Dans un tel chaos, comment comptez-vous, Madame la
directrice générale remotiver les agents et faire fonctionner les
services ?
La CGT sollicite une audience sur les tenants et les
aboutissants de ces fusions.