Un 1er
mai 2017 face aux dangers
La
période que nous traversons est particulièrement chaotique. Sur le plan international,
les conflits armés font de nombreuses victimes, et d’autres conflits se
préparent. Si la CGT est toujours solidaire des peuples oppressés par les
puissances impérialistes, la CGT n’a qu’un seul camp : celui de la paix !
C’est bien pour cette raison que la CGT exige que la France se retire de l’OTAN,
véritable machine de guerre née en 1949 au début de la « guerre froide ».
En
Europe, face aux effets dévastateurs du capitalisme, des citoyens se trompent
de colère en optant pour des thèses nationalistes, xénophobes et racistes. Ces
thèses sont aux antipodes des valeurs de la CGT et du syndicalisme qui, par
nature, est internationaliste.
Depuis
plus de 150 ans, le mouvement ouvrier s’organise au niveau international, portant
dès sa création une exigence de paix et des revendications communes, telle la
journée de 8 heures. C’est justement en revendiquant la journée de 8 heures que
les ouvriers de Chicago ont été réprimés dans le sang le 1er mai 1886.
A Paris,
en 1889, l’internationale ouvrière décidait que chaque 1er mai serait désormais
une journée internationale de lutte des travailleurs.
Face aux révisionnistes
et aux récupérateurs, tel Pétain ou Le Pen, c’est l’honneur du syndicalisme que
de faire vivre partout dans le monde, chaque 1er mai, une journée de lutte pour
la paix et pour la satisfaction des revendications. [....]
Pour
nos revendications syndicales, pour la paix,
pour la solidarité et la
coopération internationales
Manifestation unitaire le 1er mai 2017
Place de la République, 14 h 30