Tous les agents de la Ville et du CASVP en Grève le 24 avril 2024 |
Les 4 et 5 avril 2024, 130 militantes et militants de la CGT CASVP se sont réunis pour débattre et décider des revendications et orientations pour les 3 années à venir et élire une nouvelle direction ; en présence de l’Union départementale CGT de Paris, de la Fédération CGT des Services Publics, du Comité des syndicats CGT Ville de Paris et de plusieurs Unions Locales CGT de Paris.
Fort de plus de 550 adhérent·es et de sa position majoritaire aux instances représentatives du personnel, le syndicat CGT CASVP appelle l’ensemble des agents à se mobiliser plus fort en cette année olympique, pour l’augmentation des salaires, pour des embauches massives à hauteur des besoins et pour l’amélioration des conditions de travail.
Les congressistes condamnent unanimement les gouvernements successifs, porteurs de projets de dévastation sociale au seul service de la préservation du système capitaliste en crise perpétuelle. Les méthodes employées sont marquées par un tournant antidémocratique et autoritaire :
En gouvernant par décrets ou ordonnances ;
En imposant le recul de l’âge de la retraite par tous les abus de pouvoir permis par la Constitution malgré une mobilisation populaire d’une ampleur historique sur une durée de 4 mois ;
En poursuivant le démantèlement du secteur public et de la protection sociale malgré l’expérience traumatisante de la crise sanitaire ;
En réprimant les syndicalistes, militant·es associatif·ves et autres mouvements combatifs ;
En promouvant des discours de désignation de boucs émissaires, en appliquant une politique de plus en plus réactionnaire, sécuritaire, en validant les thématiques de l’extrême droite ;
En soutenant les facteurs de guerres et les postures belliqueuses sur la scène internationale ;
En épargnant de toute contrainte les grands industriels qui détruisent les écosystèmes.
Les avancées obtenues par les grèves organisées par la CGT ces derniers mois le prouvent : en cette année olympique, c’est le moment se mobiliser sur nos revendications !
- Un équivalent de la prime Ségur pour l’ensemble des agents du CASVP ;
- Une prime « JO » de 1900 € à l’ensemble des agents de la collectivité parisienne ;
- Une augmentation immédiate de 400 € sur l’IFSE pour tous les agents ;
- Une embauche immédiate sur tous les postes vacants et une augmentation des effectifs ;
- Des Ratio Promu Promouvables à 100 % pour toutes les catégories de manière pérenne ;
- Aucune remise en cause de nos services publics (privatisations, délégations de services publics) ;
- Une protection sociale complémentaire solidaire, non soumise à un objectif de rentabilité financière ;
- L’Indemnité Forfaitaire d’itinérance à 51,25 € pour tous les agents qui se déplacent souvent ;
Nous, camarades réunis en congrès, nous engageons à accentuer le rapport de force sur les plans national, à la Ville et CASVP. Nous nous mobilisons pour reconquérir notre protection sociale et des emplois de qualités dans nos services publics !
Rejoignez la CGT !
Ce jeudi 4 avril 2024, des personnels de l’Education Nationale ont manifesté pacifiquement en face de la piscine olympique de Saint-Denis, lors de son inauguration par le Président de la République et les ministres de l’Education et des Sports.
Les 130 militantes et militants de la CGT du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, réunis en congrès, dénoncent fermement l’arrestation de notre camarade Kamel Brahmi, secrétaire général de l’Union Départementale CGT 93.
Encore une fois, la répression et l’intimidation sont les seules réponses d’un gouvernement aux abois, inquiet de la dégradation de son image en cette année de Jeux Olympiques.
Libérez notre camarade !
(Note d’information : Kamel Brahmi a été relâché le soir même)
Après 4 heures d’audience, le tribunal de Lille a requis 1 an de prison avec sursis contre Jean-Paul Delescaut, Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT du Nord.
Aide-soignant mais surtout travailleur militant, il a dénoncé dans un tract, 6 jours après les attaques sanglantes du 7 octobre, la guerre et l’oppression d’un peuple, ayant causé la mort de plus de 30 000 mort·es aujourd’hui en Palestine.
Le syndicat CGT CASVP apporte tout son soutien à Jean-Paul Delescaut, dénonce l’attaque du pouvoir, et la répression disproportionnée contre notre camarade et demande une relaxe totale.
Nous tenons à réaffirmer notre solidarité envers tous les peuples subissant la guerre.
Le gouvernement se dote et fournit sans cesse des moyens au patronat pour licencier, précariser, et plonger le monde du travail dans la crise ; les possédants s’enrichissent de plus en plus.
Subir ces lois dans la situation actuelle où les menaces guerrières accompagnent la crise générale de l’économie, c’est être de la chair à exploitation aujourd’hui, et de la chair à canon demain.
Le syndicat CGT CASVP ne s'y résout pas et invite les agents à le rejoindre pour contrer cette perspective mortifère.