une réponse à la hauteur de ces attaques", a déclaré Jeff Lair, membre du bureau fédéral de la fédération CGT Services Publics, vendredi 2 février sur franceinfo.
Le gouvernement a annoncé jeudi un plan intitulé "Action publique 2022". Il prévoit de supprimer 120 000 postes dans la fonction publique, dont 50 000 dans la fonction publique d'État.
Il s'agit de mettre en place un plan de départs volontaires, ce qui serait une première dans ce secteur.
Il s'agit de mettre en place un plan de départs volontaires, ce qui serait une première dans ce secteur.
franceinfo : Que pensez-vous de cette mesure annoncée par le gouvernement ?
Jeff Lair : Sur l'annonce de la mesure, c'est assez extraordinaire. Aujourd'hui nous avons par exemple les collègues de la pénitentiaire et les collègues des Ehpad qui démontrent de manière criante le manque d'effectif. Par rapport à ça, on nous annonce des dispositifs pour supprimer des postes dans la fonction publique d'État et territoriale, c'est inconcevable. La démographie augmente. Il y a besoin d'agents publics, de fonctionnaires, pour assurer les missions du service public.
Quand Emmanuel Macron dit que ce sera soit cette réforme soit la fin de la fonction publique. Vous en pensez quoi ?
On aura toujours besoin de fonctionnaires, donc c'est une grave menace. Visiblement, c'est la réponse aux mobilisations en cours. S'il pense qu'il va décourager les agents à revendiquer des effectifs supplémentaires et de meilleures conditions de travail pour pouvoir parvenir à un service public de qualité. Il se trompe.
Les syndicats vont-ils s'opposer à ce plan finance publique 2022 ?
Ce sera un point supplémentaire à l'ordre du jour de l'intersyndicale de la fonction publique du 6 février. Il y aura une réponse à la hauteur de ces attaques.
Prévoyez-vous des mobilisations ?
Évidemment, sans attendre. Il y a des initiatives qui sont prises dans les territoires en Île-de-France. La semaine prochaine il y a toute une série d'initiatives au niveau des conseils départementaux et de la région. On appelle tous nos collègues à se saisir de ces mobilisations pour s'opposer et proposer une alternative.
Jeff Lair : Sur l'annonce de la mesure, c'est assez extraordinaire. Aujourd'hui nous avons par exemple les collègues de la pénitentiaire et les collègues des Ehpad qui démontrent de manière criante le manque d'effectif. Par rapport à ça, on nous annonce des dispositifs pour supprimer des postes dans la fonction publique d'État et territoriale, c'est inconcevable. La démographie augmente. Il y a besoin d'agents publics, de fonctionnaires, pour assurer les missions du service public.
Quand Emmanuel Macron dit que ce sera soit cette réforme soit la fin de la fonction publique. Vous en pensez quoi ?
On aura toujours besoin de fonctionnaires, donc c'est une grave menace. Visiblement, c'est la réponse aux mobilisations en cours. S'il pense qu'il va décourager les agents à revendiquer des effectifs supplémentaires et de meilleures conditions de travail pour pouvoir parvenir à un service public de qualité. Il se trompe.
Les syndicats vont-ils s'opposer à ce plan finance publique 2022 ?
Ce sera un point supplémentaire à l'ordre du jour de l'intersyndicale de la fonction publique du 6 février. Il y aura une réponse à la hauteur de ces attaques.
Prévoyez-vous des mobilisations ?
Évidemment, sans attendre. Il y a des initiatives qui sont prises dans les territoires en Île-de-France. La semaine prochaine il y a toute une série d'initiatives au niveau des conseils départementaux et de la région. On appelle tous nos collègues à se saisir de ces mobilisations pour s'opposer et proposer une alternative.
Extrait du plan d'action
Accéder au plan ACTION PUBLIQUE 2022...