Paris, le 5 avril 2018
Madame la directrice générale,
C’est par ces mots dans le dernier numéro de MISSION CAPITALE que la maire de Paris félicite les agents.
Les agents demandent des actes et non pas une opération de communication.
Alors que les grèves de la SNCF commencent les agents usagers du RER et des trains galèrent.
Faire l’effort de venir travailler alors que nous devons subir la cohue généralisée dans les gares et les stations, des temps d’attente très longs pour d’hypothétiques trains, tout cela dans des conditions insupportables doit faire l’objet de mesures exceptionnelles de la part de la direction du CASVP qui ne peuvent se limiter à faire payer aux agents sur leurs JRTT l’allongement des temps de trajet.
Nous vous demandons, non seulement l’application des mesures inscrites dans le guide d’application de l’ARTT au CASVP, c’est-à-dire que l’entrainement d’une augmentation de la durée du trajet de l’agent entre son domicile et son lieu de travail, doit donner lieu à une prise en compte du temps de trajet excédentaire dans le temps de travail. Dans ce cas, c’est l’écart entre l’heure de prise de service du jour de l’incident et celle constatée dans les 3 jours précédant qui doit constituer la base d’appréciation de la prise en compte.
Nous demandons aussi un départ anticipé pour compenser le temps perdu dans les transports.
Bien évidemment nous demandons que ce temps ne soit ni récupérable, ni récupéré. Compte tenu du contexte, vous comprendrez que les bons de retards ne peuvent pas être systématiquement délivrés, ni obtenus.
Le CASVP doit donc faire confiance aux agents et accepter ces retards, sans sourciller.
Tous les chefs de service, connaissent les difficultés rencontrées par les agents qui habitent loin et qui sont tributaires des trains et des RER.
Merci de faciliter la vie des agents et de nous répondre précisément sur notre demande.
Recevez, Madame la directrice générale nos salutations distinguées.